solidarité

  • Difficultés rencontrées par les restaurants du cœur

    … Pour quelles raisons en France, se pose actuellement en cette fin d’été 2023, la question des ressources, tant en argent qu’en intervenants (des bénévoles) des Restaurants du Cœur ?

    Seraient elles dues, les difficutés présentes, en matière de ressources financières et de présence d’intervenants bénévoles, que rencontrent les Restaurants du Cœur et les associations humanitaires œuvrant afin de réduire la précarité et la misère de millions de gens en France, au fait qu’en France existent, contrairement à bien d’autres pays, des aides sociales (RSA, Allocations, etc.)… Et qu’en conséquence, les gens, en général comptant sur la « générosité » d’un « état providentiel », n’auraient plus à se préoccuper eux – mêmes d’aider les démunis ?

    Il est cependant tout à fait évident qu’avec des revenus de RSA (575, 52 euro pour une personne adulte de plus de 25 ans) plus des revenus d’autres aides sociales ou allocations, « ça aide tout juste pour ne pas mourir de faim (et encore)… Bien sûr sans ces revenus là, ça serait bien pire…

    Dans les pays (surtout et essentiellement aux USA, Canada, en Europe) où n’existent pas ou très peu d’aides sociales, ce sont les associations humanitaires (de charité publique, et souvent, de religieux) qui permettent aux démunis de se nourrir et de se fournir en produits de première nécessité… Et dans ces pays les associations ont davantage d’intervenants qu’en France, peut-être mieux organisées (la nécessité faisant loi)…

    De là à dire « qu’il faudrait réduire voire supprimer les aides sociales en France » pour que s’organise à plus grande échelle et avec plus d’argent, plus d’intervenants, un système de protection sociale axé sur les associations humanitaires et le souci de chacun »… ça serait vite dit !

    Les individualismes, les égoïsmes, la préoccupation de soi et de ses proches avant tout, tout cela « bien enraciné » depuis de nombreuses années en France… Auraient pour conséquence, si l’on réduisait ou supprimait les aides sociales, de ne pas forcément motiver les gens à se solidariser davantage, à s’organiser en associations qui prendraient en charge avec plus d’argent reçu, avec plus d’intervenants, que ce que l’on constate actuellement…

    D’où la nécessité du maintien des aides sociales…

    « Cassons » ce « mythe » du type qui arrive en BMW, au chômage et ne recherchant guère un emploi, se présentant au Restaurant du Cœur, et qui, dans la file d’attente grille la moitié d’un paquet de clopes à 15 euro le paquet ! … (ça c’est du RN et de la morale de bien pensance tout craché… Mais aussi c’est un « mythe » que dénoncent les partis de gauche et qui, hélas il faut aussi le dire est « parfois un peu vrai quoiqu’un peu trop caricaturé »…

    … Soit dit en passant, quand je « file » une pièce de 2 euro à un SDF devant l’entrée d’un Intermarché, j’estime que le type il a le droit de faire ce qu’il veut des 2 euro que je lui file… Y compris de s’acheter un magnum de blanc à 12 degrés ou un paquet de clopes… Et… « si ça vous choque, eh bien tant pis » !

     

     

  • Une guerre qui n'a plus rien à voir avec les guerres précédentes

    … Une guerre qui n’a plus rien à voir avec toutes les guerres d’avant le 21ème siècle, et qui a commencé avec les attentats islamistes à partir de 2001, et dont les fronts, les champs de bataille,les ravages et les victimes ne sont plus seulement limités à la guerre en Ukraine depuis le 24 février 2022 ; impacte désormais le monde entier, les humains et tout ce qui vit sur cette Terre, les animaux, les végétaux, la Terre elle même avec ses sols, ses mers et son atmosphère…

     

    Une guerre qui oppose l’Homme à lui-même, aux autres Hommes autour de lui, à l’ensemble du monde vivant ; une guerre sociale, d’individu à individu, d’ethnie à ethnie, de culture à culture, de communauté à communauté ; de modèle à modèle ( de polique, de civilisation), de religion à religion ; de pensée à pensée, d’idéologie à idéologie, tout cela dans une violence inouie, entretenue, provoquée, relayée ; une guerre écologique… Où s’affrontent les composantes diverses, multiples et complexes de la société humaine de par le monde dans un individualisme soutenu et exacerbé par une économie de marché consumériste globalisée aux mains des dominants…

     

    Je suis partagé entre d’une part une compassion silencieuse, non exprimée pour bon nombre de mes semblables sur cette Terre, en pensant à leurs activités, à leurs enfants, à leurs familles, aux problèmes qui sont les leurs au quotidien… Et d’autre part une absence de solidarité pour ce même nombre de mes semblables sur cette Terre, en pensant à leurs comportements individualistes de consommateurs, à leurs propos et gestes agressifs, à leurs indifférences, à leurs hypocrisies, à leur soumission à l’ordre du monde imposé par les dominants…

     

    La compassion ne l’emporte pas, l’absence de solidarité non plus, c’est comme si les deux plateaux de la balance se trouvaient réunis avec la compassion et l’absence de solidarité mélangées…

     

  • Être solidaire de personnes en détresse : oui mais de quelles personnes ?

    … Je me pose cette question aujourd’hui dans ce monde de violences et d’individualisme, d’agressivité de tant de gens… Et où domine une hypocrisie accablante, une culture des apparences et de l’argent… De la solidarité à l’égard de personnes dans la détresse…

    Cette question d’être solidaire des gens dans la détresse, je ne me la posais pas de la même façon qu’aujourd’hui, il y a deux ou trois ans…

    … Vu le nombre de gens agressifs, d’un égoïsme crasse, d’un individualisme forcené, d’une violence abjecte exprimée sur les réseaux sociaux, de personnes de tous âges aux comportements irresponsables, enclins à des à priori, crispées dans des revendications contestataires sur beaucoup de choses – mais pas les plus essentielles c’est à dire celles qui concernent le devenir d’une société … Il me vient à l’esprit que lors de catastrophes inondations incendies intempéries causant beaucoup de dégâts… Un certain nombre de ces personnes agressives, et individualistes peuvent être victimes lors de dévastations dues à des intempéries…

    Inévitablement et par une sorte d’automatisme de pensée (mais cependant “comme à mon corps défendant”) ; chaque fois que survient une catastrophe quelque part en France ou ailleurs et quelle qu’en soit la cause, au delà du premier moment de compassion pour les victimes “en général” , en esprit il me vient ensuite cette terrible idée selon laquelle dans ces victimes, il y a “quelques salauds” pour lesquels je n’ai aucune compassion.

    Je pense en particulier aux “klaxomerdeurs” ( les habitués du coup de klaxon rageur)… Il faut dire tout de même que “ta bagnole écrabouillée par un pylône dans une tornade, ou ensevelie dans un torrent de boue, pour un coup de klaxon rageur dans un rond point… C’est “un peu dur” comme “punition de Dieu” ou comme “mauvais sort jeté” ! (rire)…

    Mais bon… Lorsque des “connards”, des “imbuvables”, des crétins agressifs écopent, mordent la poussière, sont pris dans la tourmente, ou même se retrouvent patients covid sur un lit de réanimation (oui ça peut aller jusque là)… Eh bien “ça me convient” !

    Et tant pis si, exprimant cela, ça me fait perdre des “amis” et – ou – du “lectorat”, parce que ça choque !

    C’est comme du temps de la Terreur 1793/1794 avec la guillotine : sur le nombre des condamnés, bien sûr y’a eu de pauvres bougres – certainement en majorité- mais… mais y’a eu aussi quelques salauds qui ont été raccourcis !

     

     

  • L'on se trompe toujours de cible !

    Poutou

    … Et si, on remplaçait la photo du “PAS TOI” ci dessus telle qu’on la voit, par, au lieu de ce policier… La photo d’un joueur du PSG… Ou même, encore mieux, la photo du dirigeant de Amazon France ?

    Je ne pense pas qu’il faille, en effet, “remercier” le PSG, ni le dirigeant d’Amazon France, pour leur contribution à la lutte contre la pandémie de coronavirus!

    Ces “gens là” sont-ils au service de la communauté des citoyens de ce pays, la France ?… Sinon, les joueurs du PSG, pour leur gloire et pour les applaudissements de leurs fans ou “followers” ; et le dirigeant d’Amazon France pour sa “vision du monde selon Jeff Bezos”!

    “C’est toujours pareil dans ce monde où l’on vit – et auquel on participe à une écrasante majorité – on se trompe de cible !

     

  • Si j' m' écoute ...

    Si je « m'écoute », autant dire si je m'en tiens à ce qui me sensibilise en fonction de ce qui me semble « im ou a moral » j'incline à me dire que :

    -Je ne me sens point solidaire de ces retraités américains dont les revenus proviennent de fonds de pension « assez confortables », ces gens aisés, retraités américains qui pourraient être atteints du coronavirus...

    -Je ne me sens point solidaire des brésiliens qui ont voté pour Bolsonaro (« Borsalino »), lorsqu'ils seront dans ce pays, le Brésil, comme les USA, sévèrement atteints par le coronavirus...

    -Je ne me sens point non plus, solidaire de ces gens qui, de quel pays que ce soit et donc y compris le mien la France, ne voient que leur seul intérêt personnel en fonction de ce qu'ils privilégient bien plus que le bien être et la vie, la santé des autres...

    J'incline donc à me dire que ce virus qui nous fout à tous la vie en l'air -à commencer par notre liberté- fout aussi en l'air dans la foulée, tout ce que je déplore du fonctionnement du monde (cette société d'hyper consommation gabegique dans les loisirs, la bouffe, les fringues, cet individualisme forcené, cet environnement de compétition et du toujours plus et mieux)... En somme ça serait presque ce que j'attendais : un coup d'arrêt à cette marche du monde, insolente, faite de prédation, absurde, ravageuse... Et dont les acteurs sont pour ainsi dire au moins deux milliards d'humains sur terre et dans une moindre mesure un autre milliard, donc trois milliards d'humains...

    Ce virus en quelque sorte, il va impacter la société humaine bien plus que ne le ferait une révolution bolchevique ou autre du même genre... Parce que -comme je dis- « dans le lot, il y aura quelques salauds qui vont disparaître de la surface du globe »...Quelques assassins à la kalachnikov et au couteau, entre autres que j'imagine mourir noyés (asphyxiés privés d'air les poumons ravagés) comme des chatons indésirables dans un panier lesté de gros cailloux jeté dans une rivière... (mourir noyé, c'est pas « jouissif » loin s'en faut, ça m'est arrivé de voir une souris se débattre au fond d'un seau rempli de flotte)...

    La révolution bolchevique a engendré les goulags c'est vrai, mais elle a forcé quelques riches un peu trop puissants et trop sûrs d'eux et attachés à leurs privilèges, à « rendre gorge »...

    Le virus lui, même si sa nuisance affecte des millions de pauvres bougres en « dommage collatéral » comme on dit ; il affecte sérieusement d'autres millions de « pas si pauvres bougres que ça » qui bandent, fantasment, s'étripent entre eux pour leur « truc/truc » dont ils ne peuvent se passer... Et ça -j'ose le dire et je le dis- « c'est du spectacle » !

    Oui, je pleure pour les pauvres bougres, mais je ne me sens pas si solidaire que ça des « pas pauvres bougres qui halètent et écarquillent les carreaux en remuant la queue devant le beau nonos qu'on leur jette, qu'est même pas un vrai nonos » (rire) !

    Bon, tout cela dit, osé dit... Je « me paie un peu de philosophie » en disant « une vie humaine avant tout c'est une vie, avant d'être une belle ou moins belle histoire »...

    Après tout, si le meilleur de soi-même n'arrive ni à « changer le monde » autour de soi, ni la vie de ses proches ni sa propre vie »... C'est que ce meilleur n'est peut-être pas si meilleur que ça ! Qu'il sent pas toujours la rose, des fois un peu la crevette qui schmucte le sexe sale ou la mayonnaise éventée... (rire)...

    Si j'm'écoute, le « meilleur de moi-même » devient une supercherie... Et « l'au delà de la supercherie » fait de « philosophie-de pensée-de réflexion-de sagesse-de tout ce qu'on voudra et avec la compassion-la mansuétude en prime », tout ça c'est, de l'autre côté de la ligne d'un horizon noyé de brume, un « No-man's Land avant Utopia » … (rire)...

     

     

  • Je ne suis pas solidaire de ...

         Je ne suis pas solidaire de cet humain automobiliste trentenaire ou sexagénaire à qui il arrive quelque chose de pas très heureux voire de malheureux, qui m'a klaxomerdé dans un rond point où j'ai traîné ma caisse hésitant sur la sortie à prendre...

    Mais je suis solidaire du minou errant qui élit domicile dans un recoin du cabanon au fond de mon jardin et je laisse une assiette de croquettes près d'un tas de bois dans le cabanon, pour ce minou errant...

    Je ne suis pas solidaire de cet humain à qui il arrive quelque chose de pas très heureux voire de malheureux, qui, mine de rien, a avancé le coin avant droit ou gauche de son chariot par le travers ayant espéré ainsi me devancer dans la queue à Intermarché si je rêvais ou pensai à un paysage, à un visage...

    Mais je suis solidaire du bousier gisant sur le dos comme une tortue retournée au milieu du chemin, et je me baisse pour prendre dans mes doigts le bousier et le remettre sur ses pattes...

    Je ne suis pas solidaire de cet humain à qui il arrive quelquechose de pas heureux voire de malheureux, qui, dans sa bagnole par la vitre avant droite, a jeté sur le bord de la route devant chez moi, un carton vide de pizza ou un paquet vide de clopes...

    Mais je suis solidaire de l'araignée qui tisse sa toile en travers de l'espace par lequel je passe pour aller jeter mes épluchures de légumes dans le composteur au fond de mon jardin sous des branches d'arbres faisant voûte ; et je me baisse pour ne pas déchirer la toile de l'araignée...

    Je ne suis pas solidaire de Loana l'héroïne de Loft Story d'il y a 15 ans et dont je me fous des malheurs qu'elle a eus et qui font la Une des infos actualités yahoo...

    Mais je suis solidaire de la salamandre qui met cinq minutes pour traverser une route étroite sur laquelle va passer bientôt une voiture ; et je prends entre mes doigts la salamandre pour la poser sur l'herbe du talus de l'autre côté de la route...

    Je ne suis pas solidaire de cet humain vacancier à l'île de Ré, du genre pull sur les épaules et lunettes de soleil dans les cheveux, attablé en terrasse de restaurant devant un plateau de fruits de mer, bardé de toutes ses certitudes culturelles dominantes et confortables, à qui il arrive quelque chose de pas très heureux voire de malheureux...

    Mais je suis solidaire du jeune trisomique ou du jeune autiste qui n'arrivera pas à vivre jusqu'à 40 ans et que l'on peut voir accompagné avec d'autres jeunes handicapés, accompagné par un éducateur, dans une fête en plein air et qui rit très fort on ne sait pourquoi...

    ... Si vous n'êtes pas solidaire de moi parce que je prends la liberté de dire tout cela et d'autres choses que vous pouvez trouver inconvenantes ou iconoclastes, je vous comprends... Mais je m'en fous complètement parce que quand je serai plus là le monde continuera de tourner sans moi...

    J'espère seulement qu'il y aura encore du monde pour retourner les bousiers, pour passer sous la toile de l'araignée, pour ne pas donner un coup de tatane ou de balai au minou errant, pour poser la salamandre au bord de la route, pour regarder un trisomique ou un autiste sans se foutre de sa poire !