réseaux sociaux

  • Le grand exercice ...

    … Décider, faire le choix, de ne pas publier ou poster un texte… “Ce texte là” qui est de son cru avec sa formulation, ses mots, sa verve…

    Sur sa page qui est publique… C’est être, se sentir ou “penser se sentir” aussi responsable que de le publier à la vue de tous…

    Accepter les conséquences et peut – être… Les “foudres”…

    Mais… Les conséquences, les sait-on vraiment ? Les “foudres” viendraient-elles ?

    Il y a ce “comment on te connaît” -du moins celles et ceux qui, “de longue date” “jettent un œil” de temps à autre sur ce que tu produis…

    Il y a aussi ce “comment tu crois qu’on te connaît”… C’est… “peut-être là le hic”…

    Ce texte là, cette élucubration, cette saillie… Pas aseptisé du tout…

    Bon, oui, c’est vrai : il y a cet ami ou cette amie (s’il, elle en est vraiment un, une, d’ami, amie) qui va dire “c’est vulgaire, cela n’a pas beaucoup d’intérêt” ; cet autre ami ou amie qui est croyant et pratiquant et qu’un tel écrit peut atteindre…

    Quoique cet ami, cette amie, en vérité l’on en est quasi certain, demeurera un ami, une amie…

    Je dis bien quasi certain car justement la question de la certitude est une question grave, une question à laquelle la réponse n’est pas forcément écrite à l’avance…

    La reconnaissance et l’amitié ne font pas systématiquement “bon ménage”, car la vie nous montre que l’une et l’autre ont chacune leurs limites…

    À quoi bon conserver la reconnaissance si l’on perd l’amitié?

    Que les limites de la reconnaissance puissent être reculées, de mieux en mieux obtenues?

    Et que les limites de l’amitié puissent-elles être repoussées au delà des brisures de la ligne d’horizon? …

    Ah, le grand exercice qui est celui de la traversée de la vie… Tout autre chose qu’un problème de robinet qui coule dans une baignoire percée, ou que de deux trains roulant à des vitesses différentes qui se rencontrent à telle heure…

    … Les réseaux sociaux, ce n’est pas tout à fait la même chose qu’un blog, qu’un site, qu’un forum que l’on administre soi-même et dans lequel on produit ses œuvres…

    Les réseaux sociaux c’est comme la rue dans laquelle tout le monde passe, alors que les blogs et les sites sont comme des boutiques donnant sur la rue, des boutiques en lesquelles on entre parce que l’on y est client, consommateur, fidèle et qu’on a choisi d’y entrer…

    Avec une page Facebook on reste dans un réseau social…

  • Crispations et tous ces "pour" et "contre" ...

    Quand je dis -et écris- que l'on vit dans un environnement de relation, au quotidien, où l'on se crispe sur telle ou telle chose à laquelle on adhère avec détermination et ostentation, ou au contraire que l'on ne supporte pas et que l'on rejette avec agressivité et autant de détermination et d'ostentation, où l'on se barricade derrière des « valeurs » auxquelles on croit « dur comme fer » au point que tout ce qui contrevient à ces valeurs nous hérisse et nous rend agressif, d'une intolérance manifeste et affichée… Je pense par exemple à tous ces gens qui font partie d'une association « contre ceci/contre cela » ou qui défendent ceci/cela avec manifestations et pancartes dans la rue… Le monde dans lequel on vit en est plein, de ces mouvements « pour ou contre », et les réseaux sociaux les relayent tous ces mouvements et toutes ces associations, et en font des kilomètres d'écrits, de photos, de vidéos, sur le Web …

    Bon j'vais vous dire, « à cru et à coeur » …

     

    Je suis prêt à recevoir chez moi un couple d'amis homosexuels qui pratiquent la sodomie, alors même que la sodomie me fait horreur… Et ça ne m'empêchera pas si ça se trouve, dans la conversation en prenant un café avec eux, de larguer une plaisanterie salace à ma façon sur la « chose » ! Parce que si l'on a le droit et si l'on prend la liberté de rigoler de tout, ça n'empêche nullement qu'on ait de l'amitié, voire de l'affection pour des gens dont les pratiques sont différentes, ou à l'opposé de ce que l'on aime faire soi-même…

    Je suis prêt à recevoir chez moi un ami très accro de matches de foot ou de thrillers américains « ultra pétants » avec des flingues plus gros que des scooters, et de lui laisser regarder ce match ou ce film qui me « barbe » à mort , assis sur le canapé à côté de lui, je ferais des mots croisés force 4…

    C'est pas parce que cet ami ne lit jamais le moindre livre et que sa grande sortie hebdomadaire consiste à passer trois heures au grand centre commercial hypermarché géant du coin, c'est pas parce que chez lui y'a une télé dans chaque pièce y compris les chambres des gosses, qu'il ne peut pas être mon ami…

    Autant je peux rigoler de voir des gens en été, en vacances, affublés de tenues vestimentaires ahurissantes ; autant je n'aime pas les casquettes et les maillots imprimés de marques, certains « styles » et « comportements » auxquels je n'adhère pas et qui ne seront jamais les miens… Oui c'est vrai, mais je dis aussi « qu'on foute la paix aux gens, ils font de mal à personne, qu'ils vivent et qu'ils se montrent comme ils ont envie d'être, arrêtons les leçons de morale dans un sens ou dans l'autre ; cette vie qu'on vit on n'en a qu'une, un jour tout ira dans un grand trou d'oubli, on est tout seul dans sa peau même avec à côté de soi ceux qu'on aime et qui nous aiment (alors vous pensez, ceux qui nous connaissent à peine ! Ou qui ont seulement entendu parler de vous quelque part !…) RIRE…

     

    Cela dit, les lobbys et les gros actionnaires, j'ai pas envie de leur foutre la paix !

     

     

  • Les réseaux sociaux et leurs abonnés dans la campagne présidentielle

    ... Bien plus que les sondages ou que les enquêtes d'opinion, bien plus que tout ce que l'on peut lire sur les journaux, écouter à la télévision et à la radio, notamment à la radio dans les émissions invitant les auditeurs à s'exprimer... Ce qui est un meilleur "baromètre" (et de surcroît plus fiable), ce qui donne le ton, ce qui est déterminant en portée, en influence, dans une campagne présidentielle, et tout particulièrement dans la campagne présidentielle de 2017... Ce sont les principaux réseaux sociaux Facebook, Twitter et You Tube...

    Selon ce tableau (Facebook et Twitter pour les candidats présents) il apparaît nettement que Marine Le Pen (en 1er) et Jean Luc Mélenchon (en 2ème) font chacun d'eux la Une, et de loin ; distançant ainsi Emmanuel Macron, en 3ème...

     

    https://fr.statista.com/infographie/8702/quel-candidat-regne-sur-les-reseaux-sociaux/

     

    ... Si l'on considère en plus de Facebook et de Twitter, You Tube, on peut voir que Jean Luc Mélenchon avec plus de 142000 abonnés à la chaîne You Tube qu'il a ouverte, égale presque en audience et en suivi, Marine Le Pen qui elle, a beaucoup moins d'abonnés sur You Tube...

    Loin, assez loin derrière on trouve Emmanuel Macron, et encore plus loin, François Fillon, Benoît Hamon et les autres...

    Toute la question est là : au soir du 23 avril 2017, ce ne sont pas les sondages qui sont publiés une fois par semaine depuis un mois, qui vont correspondre au vote réel pour chacun des candidats (la seule certitude étant celle des pourçentages annoncés pour les six candidats en dessous de 3%)...

    Nous aurons très probablement quatre pourcentages dont trois seront assez proches les uns des autres de telle sorte que personne ne peut dire lequel de ces trois sera le plus important (par exemple de l'ordre de 0,2 à 0,5%)...

     

    ... Une petite remarque cependant :

     

    Philippe Poutou qui bien évidemment ne suscite guère trop d'adhésion, a tout de même plus de "followers" sur Twitter que d' "amis" sur Facebook... Il faut dire (c'est ce que je pense et qui me fait un peu rire) que Philippe Poutou, question "discours" (ou "messe") semble beaucoup plus à l'aise dans le "court" (et l'incisif) que dans le "long" (et "messeux") ! Donc, c'est normal qu'avec des phrases de 140 caractères il ait finalement un certain nombre de "followers" (il ferait moins un tabac sur Facebook à moins de pas être trop long)... Dommage qu'il mette pas le paquet sur You Tube, parce que... sa pomme plus son propos incisif ça "vaudrait son pesant d'or" ! (rire)...