réalisme

  • Le réalisme dans la relation

    … Toute relation de quelque nature qu’elle soit, et en particulier les moins heureuses, les plus difficiles, les plus incertaines, les plus aléatoires, les plus occasionnelles et donc les moins durables; devrait être appréhendée et vécue dans le réalisme, indépendamment de ce que la relation implique d’émotion, de sentiment, de réaction épidermique, de supposé, de colporté par la rumeur, de jugement porté à propos de ce qui s’observe, de ce qui paraît…

    Le réalisme implique de reconnaître, d’accepter l’autre tel qu’il est, tel qu’il paraît « à première vue », puis tel qu’il se découvre au-delà de l’apparence…

    Mais reconnaître, accepter, ne veut pas dire adopter ni « être d’accord » ni faire acte de complaisance…

     

  • N'y a t-il de littérature et de poésie, que dans le réalisme ?

    ... Il n'y aurait -à mon sens- de littérature, de poésie, d'art d'écrire ; que dans le réalisme... Dans un réalisme qui se fonde sur la connaissance et sur le regard porté sur les faits, les événements ; sur l'observation des personnes, des choses, des situations réelles (ou imaginaires à partir du réel) ; sur le témoignage de ce qui fut, de ce qui est, qui a été vu... Un réalisme fondé, aussi, sur une connaissance scientifique, sur une connaissance des choses de la vie et de la nature...

    Y-a-t-il -c'est la question que je me pose, ou plus précisément le doute qui me vient- une littérature dans le féérique, dans le genre "l'histoire du petit poisson qui fait en respirant dans l'eau des perles d'or"? Une littérature dans le surnaturel, dans le magique ?

    Un art d'écrire, une poésie ? Sans doute... Mais une littérature, non je ne crois pas, du moins pas au sens de littérature tel que je conçois : la différence est dans l'impact, dans le retentissement, dans la portée, dans ce qui s'inscrit dans l'Histoire, dans ce qui est le vécu des gens... Le "petit poisson qui fait en respirant dans l'eau des perles d'or", le surnaturel, le magique, le féérique... tout cela dénature l'Histoire, tout cela est "échappatoire" à un réel dont on refuse, dont on conteste les effets et au lieu d'éclairer l'esprit, l'obscurcit...

    Le réel à lui seul, est plus "surréaliste" que le surréalisme des peintres et des poètes dans leurs œuvres. Le réel suscite plus d'imaginaire que le rêve de ce qui n'existe pas...

    Le rêve de ce qui n'existe pas ne s'appuie que sur de l'imaginaire qui ne vient pas du réel alors que l'imaginaire suscité par le réel devient intuition sinon même perception de ce qui sera...

    J'affirme qu'il y a du merveilleux dans le réel, et que ce merveilleux dans le réel, est plus merveilleux que le merveilleux en dehors du réel...