pouvoir d'achat

  • Une autre définition du pouvoir d'achat

    … Qu’est-ce en fait, que le pouvoir d’achat ? Ne serait-ce pas en vérité, la capacité selon son budget, selon les revenus que l’on perçoit, de se procurer des produits, des biens et des services autres que ceux qui sont absolument indispensables ?

    En effet, une fois déduites les dépenses absolument indispensables de chacun d’entre nous, et si l’on établit un revenu moyen, compris par exemple entre 1000 et 3000 euros mensuels (ce qui correspond en gros à ce dont dispose environ la moitié de la population française)…

    Que reste-t-il à pouvoir dépenser ?

    Sachant que les dépenses absolument indispensables sont celles liées à :

    -L’occupation de son habitation (un loyer ou une mensualité de remboursement de prêt immobilier)

    -L’alimentation et l’achat de produits de consommation de première nécessité, pour se nourrir, s’habiller, se chausser.

    -L’électricité, le gaz, le fuel, le bois et autres produits énergétiques afin de s’éclairer, se chauffer.

    -Le carburant – essence ou gasoil – nécessaire pour se déplacer en voiture afin de se rendre à son travail – sachant qu’en général, l’on travaille à 30, 40 km de son domicile, ce qui peut représenter une centaine de kilomètres par jour… Ou encore pour les citadins de grandes agglomérations, le coût des transports publics en train, métro, bus, tram (avec un abonnement).

    -Un abonnement forfait internet téléphonie fixe et mobile, devenu aujourd’hui indispensable ce qui représente une dépense de 30 à 70 euros mensuel environ selon les besoins.

     

    Il est certain que toutes ces dépenses indispensables, inévitables, que l’on ne peut qu’en partie réduire (mais en fait peu réduire), prennent pour plus de la moitié d’un budget moyen pour des personnes (trente voire quarante millions de Français), compris entre 1000 et 3000 euro mensuel.

     

    En conséquence il reste souvent, et à plus forte raison dans l’actualité présente, très peu voire parfois rien, pour des dépenses de loisirs, de voyages, d’agrément, de confort, d’équipements coûteux non indispensables.

    Or l’économie de marché – et donc les emplois, le travail, les activités induites par l’économie de marché – est une économie qui repose à 50 % sur une consommation de produits, de services et de biens non indispensables – et qui font partie depuis une quarantaine d’années, de la vie quotidienne de dizaines de millions de personnes… Ces produits, ces services et ces biens étant considérés, perçus, comme nécessaires dans la mesure où ils contribuent à une vie meilleure…

    Et c’est bien toute cette économie là, de marché, qui va être le plus impactée par la guerre en Ukraine (et qui a déjà été impactée par le covid)…

    L’impact sur les emplois va donc être important, et avec moins d’emplois, moins de revenus et moins de dépenses pour les loisirs, les voyages, les équipements coûteux…

     

     

  • pouvoir d'achat grande préoccupation des Français

    … Lorsque le résultat d’une élection montre que l’un a obtenu 46,5 % des voix et l’autre 53,5 % des voix ; cela ne correspond pas à la réalité de l’adhésion à l’un ou à l’autre…

    En effet si par exemple sur 100 personnes inscrites sur les listes électorales (soit dit en passant un certain nombre de personnes ne sont pas inscrites sur les listes électorales) il y a 35 personnes qui les unes se sont abstenues, les autres ont mis dans l’urne un bulletin blanc, nul ou invalide ; il ne reste que 65 personnes ayant exprimé leur adhésion à l’un ou à l’autre (adhésion qui, cependant, peut-être « par défaut » ou « pour que l’un ou l’autre ne passe pas).

    La vraie réalité alors, est que 46,5 % pour l’un correspond à 30,2 sur 100 d’adhésion ; et que 53,5 % pour l’autre correspond à 34,8 sur 100 d’adhésion.

    Et du fait que l’adhésion (le vote réellement exprimé) est pour moitié seulement environ, une adhésion vraiment réelle et choisie, pour l’un ou pour l’autre, il en résulte un soutien et une adhésion effectifs, pour l’élu, de 17 ou 18 personnes sur 35 ; et une adhésion effective pour le perdant, de 15 personnes sur 30.

    Il résulte de cette réalité, que le « paysage politique » de la France de 2022, n’est pas du tout celui que « brosse comme sur une toile » les médias, les mesureurs d’opinions, les observateurs, les analystes, les débatteurs sur plateau de télévision…

     

    Cela dit, dans le cadre de la campagne présidentielle de 2022, tous sans exception, mais chacun à leur manière selon leur vision du monde, de la société et de l’actualité ; font état du pouvoir d’achat grande préoccupation des Français…

    Toujours est-il que le pouvoir d’achat, désormais, et cela depuis 2020 avec le covid, et encore plus avec la guerre en Ukraine en 2022, ne sera plus – pour longtemps – ce qu’il a été (du moins pour un certain nombre de Français)… Sachant que pour un autre certain nombre de Français, il n’a jamais été, le pouvoir d’achat, covid, Ukraine ou autres causes ou non… (causes autres que celle la progression des profits et des dividendes, et de la prédation des dominants et des décideurs)…

    En ce qui concerne désormais, depuis le début de la guerre en Ukraine, la progression des profits et des dividendes et de la prédation des dominants et des décideurs, l’on pourrait logiquement penser que cette progression ralentirait (du fait de la désorganisation des circuits, des pénuries, des conséquences sur l’économie mondiale de la guerre en Ukraine)… Mais d’une manière ou d’une autre, sans doute moins directement ou par des voies différentes de ce qu’elles étaient, cette progression continuera de s’exercer et de peser encore plus durement sur ceux dont le pouvoir d’achat a toujours été déficient…

     

     

  • Pouvoir d'achat, consommation et vociférations

    ... Si le pouvoir d'achat en dépit de "quelques mesures" prises afin de l'augmenter tant soit peu ; en fait (et de fait) diminue plus qu'il n'augmente, puisque le gaz, l'électricité, l'essence, l'eau, la plupart des services marchands, les produits alimentaires, les loyers en grande ou moyenne ville, et bien des choses dont a besoin au quotidien, coûtent de plus en plus cher en règle générale, et cela d'une manière progressive centime d'euro par centime d'euro pour tout ce qui est de "consommation courante", ou euro par euro pour certains services marchands et équipements, locations, restauration, hôtellerie, assurances, mutuelles...

    Il n'en demeure pas moins qu'en tant que consommateurs que nous sommes (en ce qui concerne les personnes, les ménages, les collectivités associatives dont les budgets se situent au dessus du "revenu de base" -de l'ordre du Smig- ) peuvent eux-mêmes agir sur leur pouvoir d'achat... C'est d'ailleurs ce que font, plus ou moins contraints ou forcés, bon nombre d'entre nous...

    Mais que dire -puisque l'on peut l'observer tous les jours dans les déplacements que l'on entreprend pour "faire ses courses", que dire de tous ces étalages de produits dans une diversité et dans une quantité qui donne le vertige ? Surtout au moment des fêtes, des vacances ? Car si tant de produits sont en exposition et en vente, tout au long de plusieurs mètres de rayonnage, c'est parce qu'il y a bien la clientèle pour acheter ! Une clientèle qui n'est pas forcément ni uniquement la clientèle des gens les plus aisés et qui fait pour ainsi dire "comme une boulimie de consommation", achetant des produits dont on pourrait se passer ou par "peur de manquer", dans une "frénésie de shopping" (ce qui fait la fortune des GIFI, des CASA, des "centr'affaires" et autres enseignes genre bazar ou de prêt à porter, de toutes ces boutiques, les mêmes partout que l'on retrouve aussi bien en centre ville qu'en galeries marchandes Leclerc, Carrefour... qui appartiennent toutes à des grands groupes marchands internationaux ou à les lobbys, et qui n'emploient que du personnel en CDD à temps partiel ou à "temps plein à 60%")...

    ... Autrement dit le pouvoir d'achat diminue, mais pas la consommation ! "On n'arrête pas de dire ou plutôt de crier, de se plaindre que tout est de plus en plus cher, que tout augmente"... Mais la colère qui s'invite au bistrot du coin, dans la rue, sur les réseaux sociaux, partout où des gens se rencontrent et discutent entre eux... Ne fait pas diminuer la consommation ! (Il y a bien là un paradoxe)...

    ... Et, à côté de toute cette gabegie de consommation -et de vociférations- il y a tout ce qu'on ne voit pas, à savoir ces millions de "vrais pauvres" qui eux, ne consomment pas, n'achètent pas, ne circulent pas en bagnole, qu'on ne voit jamais dans les galeries marchandes "shoppinguer" et qui restent chez eux confinés dans leur logement -s'ils ne sont pas carrément dans la rue... La "masse invisible" des gens exclus de la consommation parce qu'ils sont trop pauvres et qu'ils crèvent de faim pour certains ! A tel point, invisibles qu'ils sont, qu'on croit qu'ils n'existent pas autrement que par des statistiques (statistiques d'ailleurs presque toujours trompeuses ou ne correspondant pas à la réalité)...

    ... Si tous ces pauvres étaient moins pauvres, on les verrait dans la consommation, ils "shoppingueraient", et alors il y aurait partout deux fois plus de monde qu'on voit ! ... Mais les lobbys à vrai dire, n'ont peut-être apparemment pas besoin de ces "invisibles" vu le pognon qu'ils gagnent avec les seuls millions de gens qui peuvent consommer... Sauf que... les lobbys et les gouvernements, de temps à autre, "lâchent un peu de lest" (c'est à dire qu'ils larguent le steak -un steak évidemment de deuxième voire de troisième choix- afin qu'un peu plus de pauvres puissent accéder à la consommation et contribuer ainsi au maintien de la distribution de dividendes aux actionnaires... C'est "ça" le "système" !)...

    La planète est bel et bien en train d'en crever, du "Système" !

     

     

  • Le "ça va aller mieux", d'Emmanuel Macron, ne convainc plus grand monde!

    ... La baisse de la consommation des Français lors du premier semestre de 2018 est une réalité que le "Macronisme" occulte par sa vision du "ça va aller mieux" mettant en avant "quelques résultats positifs"...

    C'est que le pouvoir d'achat des Français, celui d'une part des millions de salariés gagnant entre 1200 et 1800 euro par mois et celui d'autre part des 15 millions de retraités dont plus de la moitié perçoivent entre 900 et 1600 euro de pension mensuelle, est en baisse du fait du poids plus élevé des dépenses incompressibles (loyers en ville, gaz, électricité, charges locatives, services, taxes diverses, transports)...

    Quant au pouvoir d'achat des Français en situation de chômage, de précarité, aux revenus inférieurs au seuil de pauvreté de 800 euro/mois, ou de pensions de retraite inférieures à 900 euro/mois, il exclue pour ainsi dire de la consommation 9 millions de Français...

    "On ne va plus du tout s'y retrouver" avec dès l'an prochain à partir de janvier, le prélèvement à la source des impôts qui va "avaler ou rendre caduc" la très légère augmentation due à la diminution du poids des charges pour le salarié...

    Le recul observé, de la consommation des ménages, a été de -1,5% en avril 2018. En gros, ce recul concerne les achats alimentaires (fruits, légumes, viandes et produits laitiers) et les achats de biens "durables" ( meubles, électroménager, équipements de loisirs et de communication, smartphones, ordinateurs )...

    Les seules dépenses qui continuent d'être faites par les ménages et ne diminuent pas sont celles liées à l'habillement et aux nouveaux véhicules neufs "relativement accessibles de prix" (quoiqu'un Duster Dacia à 14500 euro ou une Sandero Stepway même prix 14500 euro, soit en vérité la voiture plutôt conçue pour un ménage dont l'homme et la femme gagnent chacun environ 2000 euro/mois – en effet : crédit maison plus crédit voiture cela fait la moitié des revenus du couple quand les 2 travaillent )...

    Le contexte économique mondial (marché, consommation) sur fond de guerre commerciale avec pour attaquant les USA de Donald Trump n'est pas particulièrement favorable à une reprise importante de l'activité dans les pays (la France en l'occurrence) où elle n'était déjà que stagnante ou en baisse...

    ... Pourquoi le pouvoir d'achat va-t-il encore davantage baisser à partir de janvier 2019? ... Ce n'est pas bien compliqué à comprendre :

    Quand tu mets 1 litre de flotte (100 centilitres) dans une carafe et tu ajoutes 10 centilitres de flotte et que "dans la foulée" tu retranches 15 centilitres ( le prélèvement à la source devenu opaque dans son détail) cela fait 100 plus 10 égale 110 mais moins 15 égale 95...