noyau dur

  • Le noyau dur ...

    ... C'est un "noyau dur" que celui de ces intellectuels, de ces journalistes littéraires, de ces romanciers, de ces écrivains essayistes chroniqueurs médiatisés, autour duquel gravitent les électrons que sont tous ces personnages se produisant dans les salons officiels, sur la scène publique, à la télévision et sur le Web... Tous ces personnages qui, soit dit en passant, ne vivent pas loin s'en faut avec 1200 euros par mois, et qui, pour leurs loisirs, leurs lieux de vacances, leur alimentation, leur vestiaire et leurs voitures, ne "consomment" pas du tout comme le "commun des mortels" en ce sens qu'ils sont par leur mode de vie au quotidien, dans un environnement social et culturel totalement différent de celui, justement, du "commun des mortels" dont ils sont à cent lieues des soucis, des préoccupations, entre autres le souci de trouver un travail et ou de "joindre les deux bouts" à la fin du mois comme on dit !...

    Un immense espace d'audimat s’ouvre à tous ces personnages à la Une de l'actualité médiatisée, chaque jour, à chaque instant même, par ces millions de petites fenêtres sur l'actualité du monde que sont les écrans des téléphones portables, des tablettes, des appareils de télévision et des ordinateurs ; fenêtres par laquelle les seigneurs de la pensée, du propos et du discours, bardés de formation universitaire, de titres et de références, entrent dans nos univers quotidiens sans jamais le modifier en rien cet univers, autrement que par du rêve, de l'illusion...

    Polluent-ils les esprits et les cœurs par des discours inaccessibles au commun des mortels ou interprétés selon des sensibilités qui s’affrontent, et voilà que les faiseurs de modes et de tendances, soutenus par la presse et par l’audiovisuel, s’empressent de les béatifier, tous ces "A-la-Une" du "noyau dur" !

    Cependant s'ouvrent de ci de là, de ces petites fenêtres par lesquelles peuvent passer s'ils y parviennent, quelques "accédants" ou "postulants" que les « élus », condescendants et pourvoyeurs de marginalités récréatives, ont laissé passer, selon l'idée que "la société doit évoluer dans une diversité de plus en plus complexe et dans une reconnaissance élargie"...

    Mais le manège ne prend jamais en marche les enfants pirates et ne fait jamais monter sur ses chevaux de bois les loubards de l’écriture ou de la pensée, ni les "enfants du marais" qui se balancent aux branches des arbres et font de la musique dans des bouts de roseaux percés à la pointe d'un canif...

    Sans doute sont-ils légions, tous ces enfants pirates plus ou moins poètes ou philosophes dont les propos sont jugés trop simplets, trop fumeux... Et parfois vilains culs, comme ces babouins criards dont on se moque au zoo.

    Eh bien tous ces pirates, ne vous en déplaise, "A-la-Une" pourvoyeurs de pensée universelle et consensuelle, bénis par les médias... tous ces pirates poussent et repoussent sur tous les terreaux du monde. Et aussi longtemps qu’il le faudra, demain, après demain ou dans mille ans, ils entreront aussi à leur manière, dans l'espace public, informels et désobéïssants dans un monde formaté...

     

    ... A Monsieur Macron et à sa clique En Marche, aux Elites de tous les Partis -de la droite la plus à droite à la gauche la plus à gauche- , à tous les arrogants même ceux qui se réclament du Peuple ; à tout ce qui, sur toutes les scènes publiques de la Tu-es-laid, du Vèbe et des parkexpos, vrombit de son verbe et clinquebrille de son esprit... A toutes les hypocrisies autant de langage que de comportements, du grand bal masqué général et du tour de table où l'on joue du coude et du genou pour accéder aux petits fours...