libéralisme

  • Liberté et libéralisme

    Libéralisme est un mot de la même famille que liberté et donc ne s’accorde pas avec le mot interdiction…

    Mais liberté ou libéralisme s’accorde -enfin “devrait pouvoir s’accorder” - avec responsabilité (dans le comportement à l’égard des autres, avec de la raison, de la réflexion, un esprit de justice ou d’équité, ou de modération, de respect de l’autre, de pertinence)… Tout cela s’appuyant sur une “culture de la relation humaine” et de “rapport à l’autre”…

    Liberté et libéralisme ne s’accordant pas avec interdiction, implique que la liberté d’entreprendre, de posséder, de décider, soit confrontée à l’opposition qu’elle peut rencontrer et à un rapport de forces s’instaurant … Mais si l’opposition en se manifestant, amène de la contrainte, une contrainte telle, que l’opposition ne puisse plus se manifester, il n’ y a plus de liberté…

    Aussi le rapport de forces doit-il pouvoir parvenir à un équilibre entre les forces en présence, un équilibre s’établissant cependant avec d’un côté, des forces d’une plus grande densité que de l’autre côté…

    Le “mécanisme” de la liberté – d’une très grande complexité il faut dire - est sans doute le même que celui du fonctionnement, de la marche de l’univers… Et en ce sens il peut être assimilé à un “modèle” (un “ordre des choses”)…

     

  • Les fondamentalismes religieux et le libéralisme mondialisé

    ... Les sectes fondamentalistes, Chrétiennes, Catholiques, Ortodoxes ou autres -fort nombreuses faut-il le dire-, Musulmanes (je pense au Wahabisme et au Salafisme ), Judaïques et "Gouroutiques"... toutes aussi nombreuses les unes que les autres, auquelles j'ajouterais certains courants de pensée "pseudo philosophique" ou ésotérique censés remplacer les religions... Et jusqu'à un "athéïsme militant" tout aussi fondamentaliste et sectaire dans la pensée qu'il véhicule... "Offrent" tous au moins -et cela est indéniable- à leurs croyants, à leurs fidèles, en fait à beaucoup de gens qui se sentent perdus, exclus, sans repères, en général pauvres, marginalisés, sans perspective d'avenir ; un "modèle", une "transcendance", un sens à leur vie, une croyance et donc des repères, et une sorte d'espérance soit en une vie meilleure "ici bas" ou dans un "au delà"...

    L' "athéïsme militant" toutefois, qui combat les modèles, qui combat toutes les religions, qui ne croit en aucun Dieu ; est davantage une pensée, une "culture de la réalité et de la science"... qu'une "vision du monde avec des repères, une espérance, une foi en un "ailleurs" , en un "autre monde"...

    ... Les puissances économiques et politiques libérales mondialisées -soit dit en passant "le plus souvent alliées aux religions Catholique, Musulmane, Orthodoxe et autres"- n' "offrent" quant à elles, qu'une perspective matérialiste dans un mode de vie axé pour l'essentiel sur la consommation de produits (de produits autant alimentaires que de confort, de services, de loisirs, de culture, d'équipements)... Et, à travers cette perspective matérialiste, passe un "courant de pensée" comme l'air qui circule, comme une masse nuageuse uniforme dans le ciel qui se fracture par endroits mais qui se meut dans le même sens... Dès lors, la "transcendance" disparaît, le besoin se substitue à l'espérance.

     

    ... Les sectes fondamentalistes d'une part, et les libéraux mondialisés d'autre part ; sont deux fléaux différents l'un de l'autre, mais la conséquence de chacun de ces deux fléaux est la même : nous glissons dans la barbarie et dans l'obscurantisme sans nous en apercevoir (ou avec l'illusion que nous combattons contre la barbarie et contre l'obscurantisme)...