incendies

  • Régions océaniques et méditérranéennes

    … Du Cap Ferret et du bassin d’Arcachon à Biscarrosse puis le long de la côte Aquitaine océanique – et de forêts de pins – jusqu’à Capbreton, Seignosse en passant par Mimizan, Moliets plage… Puis au-delà jusqu’à Biarritz, Saint Jean de Luz et Hendaye…

    … De Collioures, Perpignan, tout le long de la côte méditérranéenne jusqu’à Nice, Menton, en passant par les plages du Languedoc, Sète, Béziers, Montpellier…

    … Pour ne citer que ces deux immenses régions de tourisme et de vacances et leur économie fondée principalement sur les activités de tourisme, un tourisme « de masse » non seulement de Français ( des grandes villes du Nord et de l’Est et de Paris et d’île de France) mais aussi de pays de l’Union Européenne et d’ailleurs…

    … Ces régions océaniques et méditérranéennes, de forêts de résineux, de garrigues notamment en haute provence, sur de grands espaces et autour – et proche – de zones d’habitation, villes, villages, lotissements, centres vacanciers… Sont investies depuis plus de trente ans par une population de « bobos » urbanisés et de gens des « classes moyennes » qui ont contribué à la flambée des prix de l’immobilier et des locations ; n’ont qu’une connaissance fantasmée, idéalisée, des espaces naturels, de la forêt, de la végétation, de la flore et de la faune. De telle sorte que l’environnement dans lequel ils se trouvent durant 2 ou 3 semaines en été, est perçu par eux comme un parc de loisirs, un environnement où la nature, la végétation (les arbres, la flore) est aménagée, « industrialisée » pour ainsi dire, ou « géométrée/formatée » afin que tous ces gens des villes, des « classes moyennes », souvent de la génération 30/40 en couple et avec jeunes enfants, puissent « profiter au mieux » de leur séjour en vacances (avec un maximum d’aisance, de confort, de diversité d’offres de services et de produits de consommation)…

    Et… « Comme par hasard »… Ils sont tous « plus ou moins écolos » ces gens, ils ont fait suivre « toutou » voire « minou » ou « cui-cui » en voiture (avec 2 ou 3 arrêts sur aire de repos Autoroute Vinci) depuis Cergy Pontoise, Mantes La Jolie, Nanterre, Meaux, Paris 15ème, Nancy ou Bruxelles…

    Le résultat de cette « vision » de développement durable de transition écologique dans de nouvelles aisances et un nouveau confort « adaptés », c’est/ce sont :

    Les incendies de forêts qui se multiplient un peu partout en période de forte chaleur et de sècheresse, les intempéries d’une grande violence, que sont les orages, les chutes de grêle, les tornades, les dégâts sur les sols et sur les installations de communications, sur les routes, sur le réseau ERDF, les inondations lors de crues très rapides, les toitures arrachées, les parcs et jardins dévastés, les campings qu’il faut évacuer dans l’urgence, les vacances gâchées où l’on a vu emporter dans les flammes ou dans un torrent de boue, son beau vélo, son camping car, où l’on n’a pas pu sauver « toutou »…

     

     

  • Incendies à répétition

    Les gigantesques incendies qui ont ravagé l’Australie et anéanti 1 milliard d’animaux, d’octobre 2019 à février 2020 ; qui en cette fin d’été ravagent tout l’ouest des USA depuis le Canada jusqu’en Californie, ainsi que tous les autres en Grèce, dans le sud est de la France, et depuis 2 ans en Amazonie Brésilienne sur des milliers de kilomètres carrés… Toutes ces successions d’incendies qui ont détruit en quelques années environ 30% de toute la couverture végétale et arboricole de la planète… Sont déjà l’une des causes d’une extinction massive de vie animale toutes espèces confondues jusqu’aux insectes et aux oiseaux et petits mammifères, avec l’industrialisation à grande échelle, la surexploitation des sols, la progression des zones d’urbanisation et donc des surfaces désormais occupées par les réseaux routiers, les parkings, les zones commerciales… Sans compter les pesticides, défoliants, et autres produits dangereux utilisés dans l’agriculture et dans l’industrie de productivité…

    Que les “anti alarmistes” se taisent et arrêtent de s’évertuer à convaincre les gens de la pertinence d’un soit disant “consumérisme dans un développement durable” auquel il faut adhérer et qui, toujours soit disant, contribuera au progrès, maintiendra la civilisation etc. … et autres “leçons de morale” !

    Le jour où ça ira très mal, vraiment très mal pour notre civilisation, que 90% des espèces animales auront disparu, que notre planète n’en pourra plus et que des réactions catastrophes en chaîne se produiront simultanément ; les “anti alarmistes”, les “bobos” du consumérisme et de la promotion d’un individualisme de développement personnel au détriment de l’environnement et des autres humains en particulier les démunis… Eux aussi, “mourront comme des mouches” !

     

    500 000 personnes évacuées dans l’Oregon, un état Américain situé au Nord Ouest, côte Pacifique, soit 12% de la population de cet état dont cinq villes sont en grande partie détruites, brûlées…

    Il est difficile d’imaginer comment une organisation, ou une gestion efficace, de l’évacuation d’une telle ampleur en nombre de gens, peut être réalisée, notamment en ce qui concerne l’hébergement, le ravitaillement de 500 000 personnes : où, comment, dans quelles conditions ? Sous des tentes? Dans de vastes camps aménagés, comme pour des réfugiés de zones de guerre et de bombardements? De manière à ce que toute cette population soit suffisamment éloignée en distance, des feux qui progressent à grande vitesse, poussés par les vents…

    C’est pire que ce que l’on a vu en Australie en janvier et février cette année 2020, en conséquence pour des populations vivant dans des zones urbaines…

    De telles évacuations d’autant de centaines de milliers d’habitants, dans des conditions d’organisation et de gestion difficiles voire chaotiques par les pouvoirs publics, ressemblant à d’immenses camps de réfugiés de guerres, risquent d’être une réalité dans le monde de demain, en plein 21 ème siècle… Dans une conjonction d’événements catastrophiques liés à des calamités climatiques de grande ampleur touchant des régions entières, plusieurs pays les uns à côté des autres… Sans compter le risque d’accident industriel ou nucléaire…

     

     

    L’on s’attendrait de ma part, du moins pour celles et ceux d’entre vous qui me connaissent, à “autre chose” que la seule relation écrite d’un tel constat avec l’expression de la pensée qui s’en dégage… C’est à dire, plutôt, à de la compassion, à des mots de soutien pour tous ces gens évacués, aux victimes et à leurs familles…

    C’est bien le cas… Mais je ne l’exprime pas comme je le devrais… Les mots en effet, sont impuissants ou difficiles à trouver en face d’un drame d’une telle ampleur, qui affecte des êtres humains, mes semblables en somme…

    C’est toute la question de la “finalité” de tout ce que l’on peut exprimer, de ce à quoi l’on passe sa vie en occupations pour notre “développement personnel”… Ou soit disant pour “faire quelque chose sur cette Terre qui ait un impact perceptible”…

    Les “soldats du feu” (les pompiers), les médecins, les sauveteurs, les infirmiers, les “humanitaires” en mission sur place – et on peut dire aussi, les pouvoirs publics, les scientifiques, les chercheurs, les gens qui ont les connaissances et le savoir faire, qui ont de l’influence et agissent… Eux, font réellement “quelque chose sur cette Terre qui a un impact perceptible”…

    Là où il n’y a que des mots, des idées, de l’émotion, des kilomètres d’écriture sur des réseaux sociaux dans un sens ou dans un autre ; là où il n’y a – quand ça arrive – que des “monuments de littérature”… Cela ne fait pas avancer les affaires des humains… Sauf peut-être des comportements que l’on a plutôt que d’autres, ou des actions que l’on mène seul ou avec des gens…

     

     

  • L'Australie en feu, et demain quels autres pays et continents ?

    Les gigantesques incendies qui affectent l'Australie depuis plusieurs semaines, n'ont pas de précédent d'une telle ampleur dans tout le passé historique de ce continent l'Australie... Certes il y eut par le passé de grands incendies, notamment lorsque l'Australie était très peu peuplée (avant le 19 ème siècle) et qu'il suffisait d'un impact de foudre lors d'un orage, pour qu'une forêt s'embrase et que les quelques humains installés de ci de là ne disposaient alors d'aucun moyen de lutte efficace pour circonscrire l'incendie, qui finissait par s'éteindre de lui-même...

    L'ampleur et l'étendue de ces incendies est même sans comparaison possible avec les incendies qui de temps à autre depuis déjà plusieurs années, dévastent la Californie autour de Los Angelès. En effet, ce sont des territoires aussi vastes que la Belgique qui sont ravagés, avec des villes entières dont il faut faire partir les habitants, des milliers d'habitations détruites...

    J'ai pu voir une carte mentionnant les différents foyers d'incendie disséminés partout sur le continent australien, c'est absolument effarant, un véritable cataclysme !...

    La cause ? Bien évidemment le changement climatique, plus rapide, plus brutal, que prévu par les « experts » et les « prévisionnistes » ! Avec des températures estivales supérieures à 40 degrés, et des vents sans doute renforcés par une « mécanique » circulatoire des masses d'air, perturbée dans l'emballement du changement climatique et par les activités humaines exercées sur les forêts, sur les sols, sur les différents environnements naturels, créant ainsi des déséquilibres irréversibles...

    Bon sang, à quoi servent tous ces « sommets » sur l'environnement, sur la « transition écologique » entre « grands de ce monde » si, dans des traités tels que le CETA ( Compréhensive Economic and Trade Agreement ) les textes comportent 96 fois le mot « concurrence » mais zéro fois le mot « réchauffement », zéro fois le mot « biodiversité » et où le grand absent est le climat -le changement climatique ?

    Et si la municipalité de Sydney en Australie, a maintenu pour la soirée du réveillon de la Saint Sylvestre, la « féérie » d'un gigantesque et très coûteux feu d'artifice, sous prétexte que cette « prestation » pyrotechnique avait été préparée depuis plusieurs mois et qu'il n'était donc plus envisageable de l'annuler ?

    Le monde, la planète dans son ensemble y compris les régions comprises dans les latitudes moyennes entre les 30ème et 60 ème degrés de latitude, et même les régions voisines des cercles polaires... Et à plus forte raison les régions situées autour des deux tropiques ; le monde dans lequel vivront -ou survivront- nos enfants (je pense à ceux qui sont nés entre 2000 et 2020, déjà, et donc à ces bébés de 2018/2019 dont on envoie les risettes qu'ils font en vidéos « mitraillées » à partir de smartphones à toute la « confrérie » de Facebook et d'Instagram)...

    Ce monde de très bientôt -bien plus tôt qu'on ne le pense- qui sera aux trois quarts brûlé, devenu impropre à toute culture, ce monde dévasté – mais avec « quelques oasis » pour les très riches et les privilégiés...

    Ce monde sera celui que l'on laisse à nos enfants, à ces bébés notamment dont on « face-de-bouc-que » ou « instagrammise » les expressions, les risettes, les pitreries et qui n'auront plus que les yeux pour pleurer quand ils seront devenus des adultes en regardant des jolis pandas en photo, animaux disparus parmi tant d'autres et en devant circuler à pied en vélo à cheval en tram en bus avec des masques de gaze sur la bouche et le nez et même chez eux avec un trou dans le masque pour la bouche afin d'ingurgiter des aliments insipides et chimiques et boire de l'eau minérale qui coûtera au litre, le prix d'une bouteille de pinard !