haine

  • Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    Je vous emmerde je vous cramponne le haricot

    Je vous transperce la demaillecote

    Je vous pissacide sur le coccyx

    Des rampes de mon anarcovocabulaire

    Je vous largue mille missiles mille obus

    Pour vous laminer vous occire

    Disparaissez de la surface de Téterre

    Monsieur Lorgueil et Madame Lahaine

    J'ai plus de hargne contre vous

    Que contre ces cons qu'sont en Sion

    Sion la Nouvelle Jérusalem des banques et des lobbies

    J'ai plus de foudres contre vous

    Que contre cette société de consommation que je pourfends

    Qui ne cesse de sommer le chaland

    A coups de promos

    D'acheter encore et encore

    De souscrire de renouveler d'adhérer de s'abonner

    Cela dit Monsieur Lorgueil

    C'est pas voir grand qui fait l'orgueil

    C'est pas l'humilité qui fait qu'on s'aplatit ou qu'on baisse les yeux

    C'est pas la bonté qui fait qu'on se laisse piétiner

    Cela dit Madame Lahaine

    C'est pas la colère qui fait la haine

     

     

  • Des lignes de fracture qui s'élargissent et déchirent le paysage social de la France

    ... L'état de la société française depuis ces trois derniers mois, est un sujet d'inquiétude.

    Il "ne fait plus bon vivre" dans cette société où les lignes de fracture se multiplient, s'élargissent, se creusent et déchirent un paysage hérissé de sortes de tertres de boue séchée, de rocaille, de crêtes, ou creusés de cratères et formant des bourrelets quasi infranchissables obturant l'horizon...

    Où est encore la place pour la réflexion, pour la considération des gens, dans un pays où règne et se montre à visage découvert, un climat de violence et de haine, notamment sur les réseaux sociaux, contre les Juifs, les Arabes, les Musulmans, les immigrés, contre tout ce que tant d'entre nous veulent abattre, exclure, éliminer?

    Nous étions partis à l'origine (le mouvement des "Gilets Jaunes" qui a commencé le 17 novembre 2018), comme au début de la période révolutionnaire en 1789, en gros sur des bases, des idéaux, des aspirations, des revendications, tout cela reliant une majorité de gens de différents milieux sociaux ; sur l'idée d'une société plus juste, d'une égalité des chances pour chacun dans le travail, dans l'effort, dans la reconnaissance, dans la perspective d'un avenir meilleur...

    Et au lieu de cela, qui au départ alimentait les débats, les discussions, les échanges, et qui faisait le "fond de tableau" des manifestations ; très vite, beaucoup trop vite ont surgi du paysage ces coulées de lave que sont la violence et la haine, jaillies des profondeurs de la terre dont nous sommes tous faits...

    Si les armes en France étaient comme aux USA en vente libre en magasins, en boutiques, en Grandes Surfaces commerciales ; l'on compterait sans doute plus de morts chaque jour, que durant la Terreur de 1793/1794...

    Les médias, les politiques, le gouvernement, les autorités (police, forces de l'ordre), les intellectuels en vue, les économistes, les corps enseignants (école, université)... Ne sont pas seuls en cause (bien que les médias en particulier, ou que les gouvernements qui se sont succédé depuis quarante ans, aient une grande part de responsabilité)...

    Il y a depuis quelques années, dans un paysage social de plus en plus fracturé, un "climat général" malsain, certes alimenté par les médias, mais sans doute aussi par nos comportements, par tout ce que l'on a laissé surgir de nos "terriers"...

    Les "Grands Gagnants" dans ce chaos généralisé, dans cette déliquescence de la société, dans ce climat de violence et de haine de l'autre, ce sont ceux qui détiennent les pouvoirs de l'argent, les lobbies industriels, agro-économiques et des marchés, les banquiers...

    Et plus la société se fracture et se délite, et plus on s'en prend -entre autres- aux Juifs, aux Arabes, aux immigrés... Et plus encore les prédateurs (ceux qui existent et les nouveaux qui apparaissent) exercent leur domination, leur puissance et leur nuisance...

     

     

  • Si la haine ne meurt ...

    ... Si la haine ne meurt, l'ennemour vit toujours et avec tout ce qui lui fait ressembler à l'amour...

    La haine ne meurt donc pas et l'ennemour n'a jamais autant parodié l'amour que de nos jours...

     

  • La marmite bout sans couvercle, ou pire, sous les oriflammes...

    ... Il ne fait pas bon aujourd'hui en France, d'être Juif ni d'être un automobiliste hésitant dans un rond point...

    C'est en effet devenu une "mode" – pour autant que l'on peut appeller "mode" un fait de société – que d'agresser un Juif dans la rue ; autant que c'est une "mode", que celle de klaxomerder, en bagnole, pour un oui pour un non, un automobiliste hésitant...

    Sauf que le Juif, lui, il peut y laisser sa peau, aujourd'hui en France...

    Et d'une manière générale dans ce pays, la France, en matière de comportements, d'agissements, de propos, en public ou en privé ; de l'élite et même de l'élu à l'homme de la rue... On fait dans l'outrance, dans l'injure, dans le dénigrement, dans la haine...

    Tout cela s'amplifiant d'autant plus que les Médias, que les tribunes de paroles et d'audience, et que cette place publique instantanée et universelle qu'est Internet où tout le monde intervient -le plus souvent en "petites phrases à l'emporte-pièce"... Font "bouillir la marmite sans couvercle" ou pire... "bouillir la marmite sous les oriflammes"...

    Tout cela finira plus mal que par ceux qui font de ci de là, le plus de mal... C'est la Terre tout entière, épuisée, qui la fera, la fin...

     

     

  • La haine et l'inculture

          Je ne pense pas que l'on peut prendre par la peau des fesses ou du cou, la haine et l'inculture et taper dessus comme on tape sur un tapis dont on veut faire sortir la poussière... Mais cependant, oui on la prend, la haine, oui on la prend, l'inculture, par la peau des fesses ou du cou !

    Et le tapis, battu et rebattu, garde une bonne part de sa poussière dans sa trame. Et à taper plus fort encore, toujours plus fort, on finit par prendre la poussière à l'intérieur de sa carcasse...

    La haine et l'inculture sont comme un espace de ronces dont on ne voit pas la fin, les ronces sont réelles mais il faut cependant pouvoir traverser cet espace, ne pas se résoudre à seulement longer le mur que forme cet espace en demeurant dans le champ clos, entrer dans la jungle , en plein dedans, s'y déchirer dedans, et écarter, écarter sans relâche les ronces, sans pour autant se faire ce mercenaire à la machette qui, pour ouvrir un passage à tout prix, coupe indifféremment les ronces et tout ce qui pousse au milieu des ronces...