fidélité

  • Les amis et les liens de fidélité

    … Les amis ne sont plus que des « amis » et les liens de fidélité se sont rompus, ont disparu ou se sont défaits ou se sont dénaturés…

    Ce sont là, deux des caractéristiques principales de l’époque où nous vivons.

    Mais il y a indéniablement, cette obstination de quelques uns sur cette planète, d’anciens comme de jeunes parmi les vivants d’aujourd’hui, à ce que les « amis » redeviennent des amis, et à ce que se rétablissent les liens de fidélité, et cela dans la conscience aiguë d’un retour possible du lien durable en dépit d’un environnement social hostile d’individualisme et de domination des apparences…

    Une obstination il faut dire, déterminée, agissante, souvent dispersée et inorganisée, ressentie par des anciens comme par des jeunes, comme étant indispensable ; aussi peu partagée qu’elle soit par la plupart des humains d’aujourd’hui…

    Il arrive que le combat mené afin que le lien se rétablisse et que les « amis » redeviennent des amis, soit un combat désespéré et comme d’avance perdu…

    Mais le combat ainsi mené, désespéré et comme d’avance perdu, n’est jamais vain parce qu’il aura toujours des spectateurs qui témoigneront… Et sans doute, poursuivront le même combat…

     

     

  • Une "ligne éditoriale" de sa vie

    Ce qui, tout au long de ma vie, dans cette traversée de l'existence qui aura été la mienne de 1948 à 20.. , m'aura sans doute le plus impressionné, c'est cette constance dans la fidélité à ce que j'appelle « une ligne éditoriale de sa vie » faite de comportement, d'ordre d'idée et de pensée, dans une croyance, une foi, une culture de la relation humaine, une « vision politique » même, une « ligne éditoriale de sa vie » donc, dans l'amitié, dans la fidélité à ce que l'on croit, à ce qui nous a été transmis et nous a impacté durablement... Tout cela demeurant indissociable de ce que l'on appelle une « ouverture d'esprit », d'une curiosité et d'un intéressement à ce qui nous entoure, le monde, les choses, les gens ; et faite de questionnement, de responsabilité, et parfois de remise en cause, de reconnaissance de ses erreurs...

    Autrement dit la constance dans la fidélité sans le fanatisme et avec toujours portant devant soi un regard d'observateur et de témoin, de « tireur de fil de la bobine le plus loin possible s'attachant à ne pas rompre le fil », dans une dimension différente de celle d'une cour de tribunal avec des juges et des avocats de chaque partie...

    J'ai eu la chance dans mon enfance et dans mon adolescence, et plus tard dans ma vie, de rencontrer des gens « du commun », droits, intègres, dotés d'un « sens inné des choses » de la vie, de la nature, fidèles à la « ligne éditoriale » de leur vie... Des êtres aujourd'hui disparus depuis déjà de nombreuses années, d'autres encore vivants... Ce sont, ces gens là, les héros de ma « story »...

    Cette « ligne éditoriale de sa vie » que je définis ainsi, je ne crois pas qu'elle soit toujours en lien avec l'éducation que l'on a reçue, au sein de sa famille, de l'école, de l'environnement social dans lequel on a vécu... Bien sûr, oui, elle l'est liée, mais en partie seulement, et dans certains cas, pour quelques uns d'entre nous, le lien est peu existant... D'où la question que je me pose : « a-t-on plus de mérite quand le lien est ou a été peu existant ? » … Je ne sais pas... La question me semble « grave »...

    Les héros d'aujourd'hui, de ce temps que nous vivons en ce printemps de l'année 2020, ce sont ces soignants, ces médecins, dans les hôpitaux... Et d'une manière générale tous ces gens « du commun » qui, selon leurs capacités, selon la relation qu'ils ont avec les autres, risquent leur vie pour sauver des vies... Des vies qui sont avant tout des vies avant d'être de « belles ou de moins belles histoires »...

     

     

    https://www.youtube.com/watch?v=B0dAuvCRzV0 L'amitié, de Françoise Hardy

     

    À la fin du film « Les invasions barbares », réalisé en 2003 par Denys Arcand, l'on entend cette chanson, l'Amitié, de Françoise Hardy...

     

     

  • Deux "pensées du jour", ce jeudi 6 février 2020

    Il y a la même probabilité entre :

     

    -Un couple qui découvrirait l'un et l'autre (une femme et un homme, deux hommes ou deux femmes) ensemble, ce qu'est l'acte d'amour lors de sa toute première fois et passerait toute sa vie de couple dans une absolue fidélité l'un à l'autre...

    -Et une chatte non stérilisée qui, toute sa vie durant, ne mettrait jamais bas...

    Ce qui est moins probable, c'est de ne pas tirer une morale, de la fidélité d'un couple, de ne point faire de la fidélité, une vertu...

     

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    L'insolence, la caricature, le refus, la révolte, la dénonciation, et même la détestation ; tout cela dans la violence exprimée ou agissante... Tout cela oui mais sans haine...