énergie

  • Flambée des prix

    … La « flambée » des prix – des produits énergétiques, alimentaires, d’utilisation courante au quotidien, des équipements nécessaires, de tout ce dont nous avons besoin tous les jours, le prix des services, le prix de tout ce qui est du domaine de la santé publique, des transports, et de tout ce qui est nécessaire pour toutes les activités individuelles, collectives, industrielles, agricoles… Est liée, directement liée à deux causes principales :

     

    -À la part croissante de la fraction de la population mondiale dont la vie et l’activité au quotidien, dépendent fortement de consommation énergétique, alimentaire, équipementière et de services, tout cela pour conserver des habitudes acquises, du confort, de l’aisance, de tout ce dont aujourd’hui l’on ne peut plus se passer…

    Cette part consommatrice d’énergies, de la population mondiale est de l’ordre d’environ le tiers de l’humanité, soit de quelque 3 milliards de personnes (à titre de comparaison, la part consommatrice d’énergie de la population mondiale en 1950 n’était que d’à peine 500 000 personnes – et encore, sans internet et juste l’électricité pour s’éclairer et faire tourner quelques moteurs, pour l’industrie).

    Certes, il est heureux pour les peuples des pays « en voie de développement » (du moins pour ceux qui le peuvent) d’accéder au confort, à l’aisance, aux commodités, on ne peut pas dire le contraire !

     

    -À la part croissante – pour ne pas dire exponentielle – des profits financiers des grands groupes dominants du Marché mondialisé (en particulier dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, de l’agro alimentaire) réalisés, du fait d’un plus grand nombre de consommateurs ayant la capacité de consommer et de payer un prix plus élevé .

     

    … Mais, outre ces deux grandes causes principales, il en est une autre encore, non négligeable et qui commence à apparaître et à devenir préoccupante :

    C’est une cause liée à une production (de certains produits) qui n’arrive pas à suivre la demande (ou qui y parvient difficilement) ; une cause également liée à une pénurie de « savoirs faire », de compétences, de métiers… Tout cela étant aggravé par des problèmes d’approvisionnement, de logistique, de transport, de gestion, d’insuffisances d’emplois, de recherche d’une rentabilité qui en vient finalement à se révéler contre productive…

     

    Cette « flambée » des prix, qui impacte aujourd’hui tant de gens, partout dans le monde et en particulier dans les pays pauvres, s’inscrit dans une « durée longue » et «ne va pas aller en s’arrangeant » bien au contraire… Car nous ne sommes là, à partir de 2022, que dans le début des « grandes, très grandes difficultés » (pénuries, crises )…

     

    La part croissante de population mondiale « grande consommatrice » et conditionnée dans les habitudes de confort et d’aisance, n’est qu’en partie disposée à « changer ses habitudes et manières de consommer » - et encore elle le fait, bien sûr en « citoyens conscients, responsables et agissants » sans pour autant avoir trouvé la meilleure option puisqu’il y a toujours des  contreparties  négatives ou « peu heureuses » à tout ce qui est essayé, expérimenté… Ou qui aboutissent même à des effets délétères (par exemple la voiture électrique, l’utilisation de centrales à charbon et énergies fossiles afin de pallier au déficit de production d’électricité, gestion des déchets produits par les centrales nucléaires, traitement des panneaux solaires périmés et usés, exploitation des « métaux rares » pour la fabrication de batteries et de nombreux équipements technologiques devenus indispensables)…

     

    La « transition écologique »… Une « usine à gaz » ! Et avec des ingénieurs et des professionnels qualifiés en nombre insuffisant, et œuvrant dans l’expérimentation aléatoire… Et une population mondiale conditionnée à ce qui a été acquis et est devenu indispensable, rendant un « retour en arrière » quasi impossible, non envisageable sauf en cas de catastrophe irrémédiable…

     

     

     

  • La crise énergétique

    … Le nucléaire c’est de l’énergie propre parce que ne rejetant pas de CO 2 dans l’atmosphère, mais « sale quand même » parce que l’on enfouit les déchets radioactifs par 500 mètres de profondeur dans des galeries creusées dans une couche d’argile vieille de 160 millions d’années, stable et proptégée par une barrière rocheuse censée protéger des séismes de surface survenant ainsi que d’autres phénomènes naturels ou provoqués…

    Rappelons que ces déchets radioactifs ont une durée de vie, au minimum de plusieurs siècles, au maximum de quelques dizaines de milliers d’années voire de durée éternelle…

    Le parc nucléaire en France 58 réacteurs, exige une maintenance, de l’entretien, dont on mesure actuellement les limites, du fait que des centrales se trouvent à l’arrêt pour maintenance et réparations ( 4 réacteurs)…

    Le charbon et le pétrole polluent en chargeant l’atmosphère de CO 2…

    Les éoliennes défigurent le paysage et gênent les riverains, et leurs socles sont constitués de blocs circulaires de béton et de ferraille de 10 mètres de diamètre et d’un mètre de profondeur…

    Les panneaux solaires occupent de vastes espaces de terrain déboisés en des régions non montagneuses, et si l’on veut qu’ils produisent davantage d’électricité, il faut nécessairement beaucoup augmenter les espaces déboisés en plaine, pour l’installation à perte de vue sur plusieurs kilomètres carrés…

    Les barrages pour produire de l’électricité hydraulique exigent que l’on utilise toutes les grandes et larges vallées de régions montagneuses où coulent des rivières, d’où la submersion en amont de toute une partie de la vallée ; ces barrages étant de gigantesques constructions…

     

    Alors que ce soit avec du nucléaire, du charbon, du pétrole, des éoliennes, des panneaux solaires ou de l’hydraulique, le problème de la quantité toujours croissante d’électricité à produire pour des besoins tels qu’ils sont aujourd’hui, pour l’industrie, pour les transports (les trains), pour l’agriculture, pour les équipements électro ménagers, l’éclairage, la consommation, le chauffage, et l’internet, toutes les activités humaines technologiques, commerce, hôpitaux, écoles… Et en plus de tout cela dans les années qui viennent, les voitures électriques avec leurs batteries de 160 à 400 kg… Le problème est celui, quelle que soit la source d’énergie, de tout ce qui contribue (déchets, rejets et déterioration de l’environnement) à l’accélération du changement climatique et de ses conséquences, à la pression exercée par l’activité de huit milliards d’humains sur les ressources et sur les sols, sur la végétation, sur les paysages, sur les autres êtres vivants de notre planète…

     

    Sachant que sur les huit milliards d’humains environ deux milliards et demi vivent dans des sociétés développées, technologiques, d’aisance, de confort et de consommation avec eau courante, équipements, maisons et logements, voitures, et avec tous les besoins accrus en fonction des possibilités offertes, et de l’accessibilité à des produits de consommation de plus en plus diversifiés (pour la plupart n’étant pas des produits de première nécessité)… L’on peine à imaginer, dans les années à venir, qu’un tel niveau de vie au quotidien, celui du monde où nous vivons aujourd’hui, puisse être maintenu et qui plus est, croître encore ! Une aberration ! Un naufrage en vue, inévitable, tel celui du Titanic le 14 avril 1912, avec avant le déchirement de la coque par un iceberg géant, dans les salons à l’intérieur du navire, des bals et des fêtes et de la bouffe à gogo, un capitaine et son équipage emplis de certitudes et de confiance en l’insubermersibilité d’un navire indestructible, par le miracle de la technologie !

     

    Et lorsque la coque est déchirée sur des dizaines de mètres, la fête continue, personne ne croit au naufrage à l’exception de quelques illuminés dont tout le monde se moque !