écologie

  • Les mouvements écologistes

    … Les « écolos purs et durs » ne se rendent aucunement compte que notre planète n’est pas faite pour huit millards d’humains et à plus forte raison pour bientôt 9 ou 10 milliards…

    Et de même, les écologistes en général, ceux qui sont pour une économie et une gestion des ressources de la Terre étroitement associée à ce qu’il est convenu d’appeler  une économie écologiste de croissance durable, moderniste voire futuriste ; ne se rendent pas mieux compte que notre planète n’est pas faite pour huit, neuf ou dix milliards d’humains…

    Cette écologie là, des « purs et durs » et engagés, militants, et il faut dire fanatisés et menant des actions violentes, subversives ; ainsi que l’écologie « raisonnable, intelligente, adaptée et généralisée » ( de certaines politiques gouvernementales) est faite pour une planète de trois milliards d’humains au maximum, et ne peut devenir une réalité au quotidien, qu’en des lieux, pour l’essentiel ruraux ou à densité modérée de population) et selon des modèles locaux se développant et se multipliant…

    Comment en effet, répondre aux besoins alimentaires, aux besoins en services et équipements (de tout ce qui entre dans le quotidien de millions de gens de nos jours), besoins qui sont ceux où vivent par millions et dizaines de millions, des gens dans de grandes métropoles urbaines et des régions à très forte densité de population, autrement que dans une économie de production massive et industrialisée, qui force la nature en épuisant les ressources naturelles ou en rendant les sols, les surfaces cultivables, artificiellement fertiles ou encore par la biochimie, la biotechnologie, les engrais, les pesticides, etc. ?…

    La nature ne peut donner que ce qu’elle a, et cela dans les meilleures conditions possibles pouvant donner davantage, oui, mais jusqu’à une certaine limite (au delà de laquelle il faut alors que les humains se fassent « alchimistes »)…

    L’« alternative » est donc aussi simple que dramatique :

    -Une économie vraiment/vraiment écologique, de qualité (notamment en ce qui concerne les produits alimentaires) et un mode de vie dans le sens d’une « vraie » écologie… Mais qui, du fait de son coût de production, du coût de la mise en œuvre d’un mode de vie vraiment écologique, précarise voire exclue forcément (en partie) plus de la moitié des humains.

    -Une économie productiviste de masse mais industrialisée, à moindre coût de production, qui permet à 80 % des humains de vivre dans une aisance relative et avec des besoins plus ou moins satisfaits, mais qui, telle une meute de chevaux sauvages lancés au galop, se dirige vers un précipice. (La meute de chevaux lancés au galop symbolisant la population humaine toute entière).


     

  • La transition écologique

    … Les gouvernants, les partis et mouvements, avec tous les acteurs que nous sommes chacun, de la vie sociale au quotidien ; voudraient rendre compatible la transition écologique jugée nécessaire, avec le mode de vie « à l’occidentale » qui est le nôtre depuis la 2ème moitié du 20ème siècle…

    C’est à dire adapter notre mode de vie consumériste à la nécessité de la transition écologique ; adapter notre développement économique, la croissance de notre population sur la Terre, et nos activités collectives et individuelles, à la transition écologique.

    Une gageure que tout cela !

    Et ce sont des « têtes pensantes », des intellectuels, des personnalités du monde politique, des économistes et jusqu’à des scientifiques, qui tiennent, catastrophe après catastrophe, réalité après réalité, un même discours articulé sur la compatibilité de la transition écologique avec un mode de vie et de consommation qu’il faut sauvegarder…

    La véritable transition écologique n’est pas du tout compatible avec notre mode de vie au quotidien, avec nos activités dans tous les domaines (sauf peut-être dans les domaines de l’art et de la littérature ainsi que dans les domaines de la connaissance scientifique)…

    La véritable transition écologique nous impose des choix difficiles et radicaux en ce qui concerne nos habitudes de consommation, de déplacements, cela même dans un mode de vie totalement différent n’ayant rien à voir avec ce que fut ce mode de vie dans le passé ni dans celui imaginé ou pressenti dans le futur…

    La transition écologique n’est pas compatible avec l’accroissement actuel de la population mondiale sur notre planète.

    Il faudrait que durant un temps nécessaire, le nombre de décès soit supérieur à celui des naissances, et que diminuent les activités humaines notamment celles que notre planète ne peut plus supporter.

    Afrique et régions du monde à fort accroissement de naissances, cessez de faire encore des bébés en pagaille !

    La transition écologique vue sous l’angle aussi large ouvert qu’orienté, des discours et des projets en perpétuelle gestation, est « à mille lieues » du pauvre bougre qui vit avec 1000 euros par mois et qui roule dans une bagnole pourrie…

     

  • La jungle et le jardin

    ... Sans être un "fana" d'Anne Hidalgo, qui ne sera peut-être plus maire de Paris en mars 2020, je me dis que les Parisiens -enfin une certaine "catégorie" de Parisiens, celle qui va au théâtre voir les nouvelles pièces qui sortent dont on parle à "On n'est pas couché" chez Laurent Ruquier, celle des nouveaux films qui sortent, celle des terrasses de café où l'on fume ou vapote et où l'on prend avec ses amis le verre de l'amitié dans un moment convivial de détente et de discussion à bâtons rompus, celle qui roule en vélo électrique (je pense aux seniors), celle qui va en vacances à l'île de Ré en juillet août, celle des trentenaires et quadragénaires "relativement aisés" avec des enfants dans de "bonnes écoles"- Oui je me dis que ces Parisiens là qu'on appelle des "bobos"... Et qui sont en général des gens "plutôt de gauche" (même un peu "gauche caviar sur les bords") -rire "amical" on va dire- Ne vont peut-être pas en 2020 à Paris, aux urnes, déposer un bulletin Villani...

    Soit dit en passant -ça me vient sans doute un peu plus du coeur que du cervelet- ces gens là, ces "bobos", ils ont jamais la haine, jamais la virulence-le raccourci-lapidaire-les propos orduriers sur les réseaux sociaux... Bon c'est vrai, peut-être parfois un peu de condescendance et à cent lieues des gens qui vivent avec moins de 600 euro par mois... Mais il n'en demeure pas moins qu'ils s'avèrent être "des interlocuteurs possibles" (qui même s'ils ne sont pas du tout d'accord avec ce que tu dis, ne vont pas pour autant te "massacrer vite fait")...

    Non, la haine et la violence lapidaire, c'est pas leur genre ! Et j'en prends note! (Parole d'un littératoque déjanté un peu anarchiste sur les bords mais avec un coeur grand comme un cosmos et des mots et de la poésie plutôt qu'un couteau ou un flingue)... Le verre de l'amitié je veux bien le prendre à la terrasse d'un café parisien avec un électeur d'Anne Hidalgo qui avant Anne Hidalgo avait voté pour Bertrand Delanoë...

    Le monde est comme il est... C'est une jungle et un jardin, on sait pas toujours très bien où est situé ni combien ça fait de large, le territoire entre la jungle et le jardin, ni trop non plus le genre de végétation plantes, arbres et arbustes dans le territoire indéterminé... Tout ce qu'on sait ou plutôt qu'on pressent, c'est que le paysage sera pas le même dans un demi millénaire... et à plus forte raison dans 50 000 ans...

    Bon, après tout en mars 2020, si c'est Villiani à la Mairie de Paris, eh bien il faudra faire avec ! ... Et c'est vrai que l'écologie, les Parisiens, ça les soucie un peu, certains, dont pas mal de jeunes...

     

  • Progressistes et conservateurs, fossoyeurs de la civilisation?

    ... Les progressistes et les conservateurs sont les fossoyeurs de la civilisation.

     

    ... Les uns, les progressistes, font de la tolérance et de la bienveillance -ou plus exactement de la conciliance- des vertus sacrées, mais dont on mesure les effets produits, délétères, et contribuant à permettre une multiplication et une diversification de toutes sortes de "chapelles" avec leurs officiants et leurs fidèles, toutes sortes de communautarismes, et par là même, les conflits, les exacerbations, les violences, jusqu'aux radicalismes les plus virulents, jusqu'à la haine, jusqu'au rejet de ces autres dont on ne supporte pas la présence dans un environnement de vie quotidienne citadin ou rural...

    Cependant, les progressistes, par leur civisme bienveillant, par la culture qu'ils portent en eux (du moins pour certains d'entre eux), par leur mode de vie axé sur la relation, sur la communication, sur un rapport au monde qu'ils ont dans la vision qu'ils ont de ce monde... Précisément sont des gens sans haine qui ne hurlent pas, n'invectivent pas, n'insultent pas, n'ont pas de propos violents sur les réseaux sociaux... L'on peut tout juste leur reprocher, parfois, cette condescendance, ce "regard de haut" qu'ils ont à l'égard des "gens du commun" qui eux, n'ont pas leur culture, et surtout, ont un quotidien de vie moins confortable voire difficile... Un quotidien de vie dont ils sont "à cent lieues", eux, ces progressistes des catégories "relativement privilégiées" de la société...

    Pourquoi, alors, eux qui n'ont pas la haine, font qu'il y a la haine ? ... Peut-être parce que, ne la pratiquant pas, la haine, ils la dénoncent plus qu'ils ne la combattent ?

     

    ... Les autres, les conservateurs, sont moins tolérants, moins bienveillants, plus axés sur des valeurs qu'ils défendent dans l'idée et dans la vision qu'ils ont du monde (la propriété, la liberté d'entreprendre, les biens acquis par le travail et par l'initiative, l'ordre social hiérarchisé, la morale, la religion...). Mais du fait de leur attachement à ce qu'ils possèdent et au mode de vie qui est le leur dans des habitudes de confort, de consommation, au souci qu'ils ont de leur apparence, de leur réussite dans ce qu'ils entreprennent (travail, activité), de l'héritage qu'ils vont transmettre à leurs enfants (biens matériels)... Ils contribuent directement et indirectement, au maintien de la civilisation consumériste basée sur l'économie de marché... Dont on mesure les effets délétères (pression de l'activité humaine, épuisement des ressources compensé par des technologies de production, inégalités grandissantes entre riches et pauvres...)

     

    ... Mais il faut dire aussi que bon nombre de progressistes (et autant de conservateurs) sont finalement, les uns ou les autres, pour partie dans le progressisme et dans le conservatisme... Ce qui "arrange encore moins les choses" !

    En somme, nous sommes quasiment tous ou presque, sur cette planète, d'une manière ou d'une autre – ou de plusieurs manières en même temps- par notre mode de vie consumériste et dans l'idée d'un "développement durable en rapport avec l'écologie", sans "retour en arrière" possible mais aussi sans "bond en avant" vraiment novateur... Les fossoyeurs de la civilisation...

     

  • Un ralliement qui est une aberration !

    ... Le ralliement de Pascal Canfin, directeur général de WWF France (WWF organisation mondiale de la protection de la planète) à Emmanuel Macron et à la liste LREM pour les élections européennes du 26 mai 2019, en numéro 2 de la liste conduite par Nathalie Loiseau... Est une aberration !

    D'autant plus que pour Nicolas Hulot (qui a démissionné et quitté le gouvernement en août 2018) ainsi que pour bon nombre d'écologistes, Emmanuel Macron et LREM sont loin de faire l'unanimité en matière de protection de la planète question pollution, déchets, nuisances, pesticides ; menant une politique en faveur des grands lobbies de l'industrie, de l'agro-alimentaire et de l'énergie... Tout cela au nom du "développement durable", de la croissance économique, d'une gestion des marchés censée générer des emplois et autres promesses... Comme s'il était possible de concilier la pression sans cesse croissante de l'activité humaine et la capacité de la planète à supporter cette pression, à empêcher ce désastre qu'est la disparition de nombreuses espèces animales, végétales, l'épuisement des ressources naturelles du sol, du sous sol et des océans...

    Ce ralliement est une aberration, une hypocrisie, une "manoeuvre politicienne" un scandale ! Une insolente indifférence en face des dizaines de milliers de jeunes dans une centaine de pays, qui ont manifesté pour la protection de la planète contre tous ces lobbies de l'industrie, des marchés de la consommation, de l'agro-alimentaire !

    ... Bien sûr je pense aux arguments avancés par ceux et celles qui soutiennent ce ralliement, qui adhèrent à l'idée d'un "développement durable" et à une croissance qui génèrerait de nouveaux emplois, qui procurerait du "bien être" pour davantage de gens en France et ailleurs sur cette planète... Je pense à cette question "mais que faire d'autre", ou "que proposez vous à la place", ou "comment allez vous faire pour la reconversion de dizaines de milliers d'emplois perdus ou devenus obsolètes ; "que proposez vous pour lutter contre la concurrence des Chinois, des Américains, qui eux, s'implantent partout au détriment de l'Europe".. Et autres arguments (en particulier ceux pour le maintien d'un niveau de vie acceptable pour les consommateurs que nous sommes dans les pays développés) ...

    ... Mais l'équilibre est rompu, le problème posé (entre la pression de l'activité humaine et la capacité de la planète à supporter) est devenu insoluble...

    C'est triste à dire -et surtout dramatique- mais "puisque c'est foutu" (à plus ou moins long terme) alors autant que ceux qui peuvent encore profiter, continuent à profiter dans les conditions de profit les meilleures possibles ; que dans un naufrage devenu inévitable, la fête continue avec bals masqués, buffets opulents, arrogance des invités de marque et de leurs serveurs... Sur le pont supérieur où l'on danse où l'on rit où l'on copule et se goinfre... après tout dans les étages en dessous du pont supérieur, dans les seconde et troisième voire quatrième classes, la vie n'est pas si invivable que ça, les gens d'en dessous font aussi leurs fêtes et se pressent autour de buffets garnis un peu moins plantureux, agrémentés de sauces...

    ... Quand le "Titanic" aura coulé, sur des planches et des caisses flottantes au milieu de l'océan, les survivants du naufrage que seront quelques uns des jeunes qui ont manifesté dernièrement pour la protection de la planète, maudiront ces gens du pont supérieur et des ponts d'en dessous qui se sont morfalés en se bouffant le nez entre eux et en ayant donné des leçons de morale aux "indisciplinés"...

    ... Dans la meilleure hypothèse possible, envisageable et selon une vision moins pessimiste voire même optimiste, de l'avenir de nos sociétés, je vois une période de transition très difficile, une rude épreuve pour les humains à surmonter, absolument inévitable, d'une durée sans doute de deux ou trois générations... Mais au delà de laquelle se fera une nouvelle évolution de l'espèce humaine...

    En effet les cinq grandes disparitions d'espèces vivantes qui se sont produites depuis avant l'ère primaire jusqu'à la dernière il y a 65 millions d'années, ne se sont faites qu'au pire, à 95%...

    A moins d'un événement cosmique destructeur, l'espèce humaine ainsi que d'autres espèces vivantes survivront, auront un avenir, et l'évolution se poursuivra...

    ... "Où l'on découvre que les pauvres ne copulent pas et mangent léger!" ( Jean Pierre Poccioni, écrivain )...

    ... Les pauvres, certes, comme les riches copulent... Mais certains pauvres qui ont de l'âme que certains riches n'ont pas et leur envient, tout copulant qu'ils copulent, en mouillant de leur foutre ou de leurs humeurs, lèvres, cuisses, ventre, seins et visage, et, découvrant la profondeur ou la cime du Saint Graal, traçant des amériques dans les draps... Portent en eux et expriment des rêves qu'ils s'échangent entre eux, ne fût-ce que le temps du passage d'un train...

    ... Les pauvres, certes, faute de provende, le plus souvent ne mangent ni bio ni léger ... Mais les riches qui le plus souvent aussi, s'empiffrent, vieillissent avec des pathologies lourdes que les pauvres n'ont guère le temps de devoir subir...

    Mais tout est faussé, le bio et le léger compris... Par la crasse de la pluie tombant des nuages, par les poussières délétères de l'air que l'on respire, par la chimie qui fait des aliments plus attirants... Au point que les pathologies se manifestent avant que l'on devienne vieux... Que l'on soit pauvres ou riches...


     

  • La transition écologique, suite ...

    ... Pour le parisien relativement aisé, qui se rend à son travail en vélo électrique (un modèle si possible à 1800 euro avec moteur au pédalier et batterie ayant une autonomie de 70 km), qui achète tout ce dont il a besoin pour se nourrir en épicerie bio, et qui ramasse les crottes que fait son chien sur un trottoir ou dans un jardin public... La transition écologique est pour lui un modèle de vie prioritaire et qu'il considère tout à fait réalisable dans la gestion de son quotidien.

    Mais pour le salarié de Bricorama à Epinal dans les Vosges ou à Mont de Marsan dans les Landes, qui habite dans un lotissement pavillonaire à 30 km en "zone rurale urbanisée", qui est payé au SMIG, qui se rend à son travail ainsi qu'en "Grande Surface" pour ses courses, avec une voiture qui risque d'être "recalée" au prochain contrôle technique, qui achète tout ce dont il a besoin pour se nourrir, s'habiller, s'équiper, à des prix "promo" ; et dont le chien est alimenté par des croquettes en sacs de 25 kg... La transition écologique est pour lui une "vision intellectuelle" du monde de demain en théorie et en projets.

    Soit dit en passant, le parisien relativement aisé qui consomme des produits alimentaires bio... Mais applaudit à la perspective des JO de 2024 à Paris, ne pense pas -ou y pense à sa façon- que ces JO en 2024 à Paris vont coûter beaucoup d'argent en organisation et en infrastructures à mettre en place, et cela pour des "retombées économiques" aléatoires et de toute évidence dans le sens du Marché au profit des lobbys et dans un modèle de vie et de consommation incompatible avec la transition écologique... Car ces JO du 21 ème siècle n'ont rien à voir avec les JO du temps de la civilisation hellénistique du 5ème siècle avant JC...

     

  • La transition écologique

    ... La transition écologique par le projet qui la porte et par les essais de réalisation en cours , en France ainsi que dans de nombreux pays industrialisés du monde ; est incompatible avec le modèle de société économique, de consommation, de développement et de croissance qui est celui de l'ensemble des pays de la planète actuellement...

    Il faut dire aussi que ce modèle de société est lié à la problématique posée par la croissance démographique. En effet pour nourrir plus de sept milliards d'humains et bientôt en 2050 en nourrir neuf voire dix milliards, il devient nécessaire de "forcer la nature", une nature dont la capacité en production de céréales, de cultures vivrières, est limitée si l'on ne la "force pas"...

    La transition écologique aurait peut-être été du domaine du possible et du réalisable lorsque la planète n'avait encore "que" trois milliards d'humains à sa surface...

    Dans la version théorique 21 ème siècle et donc "dans les cartons" de ses concepteurs et de ses penseurs, de ses "ingénieurs" on va dire... Et dans les soit-disantes "bonnes volontés" de quelques gouvernants ou hommes d'états ("bonnes volontés" d'ailleurs dont il est permis de douter) et avec le soutien -celui là sincère- de quelques intellectuels engagés pour "sauver la planète"... Cela implique -on en est conscient mais nous est trop coûteux et l'on ne s'y résoud pas- "un changement radical de modèle de société, de mode de vie, de consommation, de nous nourrir, de nous déplacer"...

    Un tel changement qui est celui d'une transition écologique, comme le terme de "transition" l'indique, implique qu'il se réalise dans le temps d'au moins deux voire trois générations d'humains... Etant en effet totalement impossible et d'ailleurs inenvisageable dans l'immédiat c'est à dire pratiquement du jour au lendemain -à moins d'y être contraint par quelque catastrophe naturelle ou provoquée par les hommes, et subite...

    Nous sommes dans la même situation actuellement, que celle d'une forêt de cent kilomètres carrés dans laquelle un incendie s'est déclaré et avec pour arrêter l'incendie, une "pompierrerie" insuffisante en moyens et en matériels.

    Le pire, plus encore que la croissance démographique et la pression exercée par l'activité humaine sur l'environnement naturel, c'est ce qui s'y ajoute en plus de la pression "naturelle" (si l'on peut dire) de l'activité humaine ; à savoir la pression, le pouvoir, la domination des lobbys industriels et agro-économiques auxquels tous les pouvoirs politiques se soumettent et même encouragent dans leurs objectifs de profit, de rentabilité...

     

     

  • Le camping de la contestation écologiste

    Nid dans l arbre

         Les écologistes contestataires qui ont occupé le terrain près du barrage de Sivens ont quitté ce terrain sur lequel ils n'ont pas fait le ménage en partant... Ils ont laissé sur place bon nombre de détritus, à tel point que l'endroit ressemble maintenant à une décharge publique telle que l'on en pouvait voir du temps où chaque commune avait encore son dépotoir à ciel ouvert...

    Sur cette photo l'on voit dans les arbres ce qui reste d'un camping sauvage : l'on se demande (je me demande) comment ils faisaient, pour, la nuit, pisser !

    Je pose une simple question :

    La violence, celle que tout le monde condamne tout bardé qu'il est de "certitudes culturelles confortables, de mode, de pensée unique", d'où vient-elle ?

    Les soit-disant purs, les soit-disant innocents, les décontractés-décomplexés accro d'applis sur smartphone, de consommation de masse loisirs équipements, d'un côté...

    Et les "faiseurs de vérité des plateaux télé", les lobbies, les actionnaires, la plupart de nos députés et gens de gouvernement, les minorités arrogantes, d'un autre côté...

    Ne sont-ils pas, eux, tous autant qu'ils sont, des deux côtés que je viens de dire... D'une autre violence tout aussi affligeante que la violence abjecte des terroristes et des maudits de tout poil ?

    Tous autant qu'ils sont, avec leurs marches et leurs manifs pour des causes "nobles", eux-mêmes qui ont depuis des dizaines d'années après 1945, "enfanté" jusqu'à même les armer, ceux qui aujourd'hui nous assassinent!

    Oui, je vous le demande : la violence, la vraie/vraie violence, elle est de quel côté? Ou plutôt : la violence elle était et elle est encore de quel côté avant d'être du côté de là où on la condamne ?

     

    .. Je suis bien plus solidaire de l'humanité qui souffre, de l'humanité des humbles, de l'humanité de ceux et celles de mes semblables qui n'ont pas été ou pas pu aller à l'école, de l'humanité des pelés qui reçoivent des coups de bâton de partout, de l'humanité des exclus, des moqués, des "moins-que-rien"... Que je ne le suis, solidaire, de l'humanité de ceux et celles que l'on voit se rassembler en foules au nom d'une "noble cause"...