Violences faites aux femmes et violences en général

… Bien que dénonçant et condamnant les violences faites aux femmes – et d’autre part considérant, comme Jean Ferrat, « que la femme est l’avenir de l’homme » - je n’adhère pas pour autant à la « sacralisation de la femme » ni à tous ces mouvements engagés de féministes « purs et durs » qui à mon sens, décrédibilisent par la violence et par le radicalisme de leurs actions sur la voie publique, dans des associations et sur les réseaux sociaux, le féminisme, la femme en général…

 

À propos de « sacralisation » l’on peut en dire autant de l’enfant, de « l’enfant roi » dans la société de consommation, l’enfant qu’il faut vénérer et auquel il ne faut rien interdire…

Que dire – oui il faut le dire parce que c’est aussi une réalité – des violences faites par des femmes, à des hommes ?

 

La femme étant l’égale de l’homme en droits et devoirs et place dans la société, elle est l’égale de l’homme aussi, de la même manière que les deux faces différentes d’une même pièce de monnaie ; et, que ce soit d’une face ou de l’autre, la pièce peut-être rouillée, rayée, crasseuse ou au contraire bien nette, bien claire ou brillante ou mate ; et faite d’argent, d’or, de cuivre, ou d’alliage de plusieurs métaux de qualité et consistance différentes…

 

Autour de cette idée dominante dans la pensée « occidentalisée » socialement, culturellement, de la « sacralisation » de la femme, règne néanmoins beaucoup d’hypocrisie, d’ambiguité et de contradictions… Le plus évident étant l’inégalité des salaires entre les hommes et les femmes, ce qui en aucune façon, n’est « sacraliser » la femme !

 

Et il y a aussi, cette propension de tout un chacun, homme (jeune ou vieux), à considérer la femme en tant qu’« objet suscitant du désir (sexuel)… Comme si, soit dit en passant, il n’en était pas de même de la femme pour l’homme… Le sexe (attribut ou organe) masculin ou féminin, n’ayant « pas de sexe » puisque le sexe est tout bonnement le sexe, qu’il soit masculin ou féminin…

 

Il y a encore cette idée selon laquelle la femme – en particulier la femme musulmane (et jadis la femme chrétienne ou catholique ou juive… Et en partie encore aujourd’hui) « accepterait d’elle-même d’être soumise à l’homme » (son mari, son frère, son oncle, son compagnon, son chef, son patron) parce que c’est « dans l’ordre des choses » et qu’ainsi, la femme « ferait acte de liberté » et donc, « il faut tenir compte de cet acte de liberté et l’accepter »…

 

Au nom de la liberté en général et de la liberté de la femme en particulier, l’on conçoit « n’importe quoi » dans un courant de pensée et de mode dominant et « faisant référence »…

Les insultes, les vociférations, les provocations, l’agressivité, les calomnies, l’exposition au vu et au su des autres autour de soi, de son intimité de couple, de femme ou d’homme, les mensonges, les « cocoricos », les « scoops du jour » en « storie’s »… Tout ça, sur les réseaux sociaux Instagram, Twitter et Facebook ; c’est autant une affaire masculine que féminine… Ainsi d’ailleurs que, outre sur les réseaux sociaux, autour d’une table en famille, au comptoir du bistrot du coin, entre voisins jacassant glosant des uns et des autres, ou dans la rue, en tout lieu public où l’on se rencontre et « cause »…

 

 

 

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