Les Droits, le Droit

… Les Droits – humains et autres – y compris les droits fondamentaux, n’ont de sens et de portée, que dans une société “relativement évoluée”…

C’est avec regret que je dis – mais je le dis - : “dans l’état de médiocrité et de la déliquescence de la société actuelle dans le monde, les Droits, inscrits dans les constitutions républicaines et démocratiques de la plupart des états dont les gouvernements s’appuient sur ces constitutions, perdent leur sens, ont une toute autre portée que celle qu’ils devraient avoir… À vrai dire ils sont, les Droits, surdimensionnés ou galvaudés, ce qui contribue à la destruction par à-coups, par séismes, par crises, de la société”…

On ne plaisante pas, on ne complait pas, on n’arrange pas, on ne fait pas n’importe quoi avec les Droits…

À titre de comparaison si l’on veut, du premier quart du 21 ème siècle de la civilisation judéo islamo chrétienne occidentalisée consumérisée, avec l’époque, la société, du règne de Philippe Le Bel du royaume de France de 1268 à 1314, ou encore avec l’époque des Mérovingiens du Haut Moyen Age, l’on peut dire que ces deux dernières époques, de Philippe Le Bel et des Mérovingiens, ne sont guère très différentes, en l’état de la société, que notre époque actuelle… Il y a juste, de nos jours, les gibets, le supplice de la roue, les écartèlements, les bûchers, en moins… Mais l’inquisition (ou ce qui lui ressemble) en commun à plusieurs époques de notre histoire (dont la nôtre)…

Les Droits, ceux qui existaient jadis, et qui ont été, quand ils existaient, ceux des époques antérieures à notre époque, ont toujours été “en rapport” si l’on veut, avec l’état de la société dans ces différentes époques. On peut les juger aujourd’hui en fonction de nos “valeurs”, ces droits qui ont existé et ont été inscrits sur parchemin en des sortes de chartes, “primitifs”, “assez grossiers”, “à l’état d’ébauche”… Mais ils ont été en rapport avec l’état de la société de l’époque…

Il n’en est plus de même, des Droits aujourd’hui, en ce sens que, dans l’état de médiocrité et de déliquescence de la société à la fin de ce premier quart de 21 ème siècle, les Droits ne sont plus en rapport avec l’état de la société, mais surdimensionnés, ou galvaudés, ou pervertis, et, le plus souvent, de pure façade… Avec ce qu’il conviendrait d’appeler une “icônisation” du statut d’être humain” au point d’en arriver à considérer un extrémiste terroriste fondamentaliste religieux assassin décapiteur, ou un pédophile étrangleur violeur comme un être humain…

Que le “statut d’être humain” soit reconnu, certes… Mais tout de même pas “icônisé” !

Ce sont les décideurs, les penseurs de la société et de la civilisation, les intellectuels progressistes démissionnaires, complaisants, silencieux en face de l’inacceptable, qui ont encouragé et entretenu les aspirations individualistes et consuméristes des gens, ainsi que les revendications des minorités agressives, et qui ont donc contribué à un surdimensionnement des Droits…

 

 

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