Le rapport à la mort dans nos sociétés actuelles

Vivre et mourir

Dans nos sociétés “occidentalisées” à l’échelle de toute la planète et donc, jusque dans des pays, jusqu’à des peuples qui depuis des temps immémoriaux vivaient encore récemment, comme au Néolithique voire au Paléolithique Supérieur ; notre rapport à la mort a radicalement changé… D’inéluctable qu’elle était, la mort – elle l’est toujours, d’ailleurs, inéluctable la mort – elle est devenue indécente, sujette à des statistiques sous forme de courbes évolutives tendant à prouver au commun des mortels, à l’ensemble des populations et de la société, que, de progrès en progrès, par la grâce de la science, de la technologie, de la médecine et d’une aseptisation accrue des modes de vie et de consommation, elle “recule” partout dans le monde… (proportionnellement bien sûr, au nombre d’humains selon les différentes époques de l’Histoire)…

Tout le monde sait que la mort ne peut disparaître, qu’elle sera toujours d’actualité, mais tout le monde la veut comme n’existant plus, ou à défaut, le plus proche possible de zéro… Avec cet objectif de “zéro mort” inatteignable…

L’image de cet homme, ci dessus, d’un “certain âge” coiffé d’un béret, clope aux lèvres, au regard souriant et insouciant, auquel il manque peut-être le verre de Ricard sur une table de jardin devant sa maison (que l’on peut imaginer)… Est une image qui en quelque sorte dédramatise la réalité “nouvelle” si l’on peut dire, de cette “aurore douteuse et bâtarde d’une civilisation où le souci d’échapper à la mort conduit les hommes à l’oubli de la vie” … qui est, elle, cette “aurore là”, mise en scène avec tous les effets spéciaux de la technologie, et en “trompe l’œil”… L’indécence réelle… Et le véritable drame…

 

 

 

vie mort

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