Le monde d'après ...

Si, au delà du 11 mai prochain, on ne peut plus aller au cinéma, au café, au restaurant, s'approcher les uns des autres, se rendre à une fête, à un spectacle en plein air ou en salle, se promener entre amis dans la nature, se rendre visite les uns les autres, et vivre désormais masqués ; et si nous sommes dix huit millions dans ce pays, la France, à devoir encore produire un « aussweis » lors de nos déplacements, aux forces de l'ordre chargées de vérifier si l'on est apte à se déplacer...

Alors ce monde d'après ne ressemblera plus à rien, je le détesterai plus encore que tout ce que je détestais dans le monde d'avant...

Dans le monde d'avant, en dépit de tout ce que je lui trouvais d'absurde, d'injuste, de délétère, oui, de tout ce que je pouvais contester de ce monde d'avant... Il y avait cette beauté du monde faite de mille « petits riens », de regards, de sourires, de visages, de paysages, de gestes de gentillesse, de tout ce qui procédait de la culture de la relation humaine, de la culture dans toutes ses œuvres visibles, accessibles, partageables, en mouvement, en diffusion autrement que par écran...

Le monde d'après, cela va être d'une manière qui va ressembler à tout ce dont on pouvait déplorer du monde d'avant, le même monde que celui que l'on a connu avant le 17 mars 2020, aussi absurde, peut-être encore plus injuste... Mais avec en moins, la moitié de la beauté du monde telle que je l'ai décrite, de tous ces mille petits riens, du fait de ce qui va nous être prescrit, imposé, et qui va durablement impacter la relation humaine, la culture de la relation humaine...

Dans les temps de guerre notamment dans la France occupée de 1940 à 1944, quand on était résistant et que l'on allait dans les maquis, armés de fusils et menant des opérations de guérilla contre les occupants et leurs alliés, l'on disait qu'il valait mieux mourir debout que mourir à genoux (ou quelque chose de semblable)...

Dans ce monde d'après qui va venir, la résistance sera faite de tous ceux et celles d'entre nous, de toutes générations, qui diront qu'il vaut mieux risquer de mourir asphyxié/noyé comme une souris au fond d'un seau empli d'eau, que de continuer à vivre avec la moitié de la beauté du monde en moins...

« À bon entendeur salut ! » les décideurs, les politiques, les guetteurs de l'Ordre, les scientifiques de la santé nervis des lobbies pharmaceutiques, les donneurs de leçons de morale, les diviseurs, les stigmatiseurs, les hypocrites, et d'une manière générale tous ceux et celles qui, tacitement déjà, s'y sont faits, à ce monde d'après … Qui ont la pète à faire dans leur culotte, de choper ce putain de virus -et peut-être de risquer d'en crever !

Ah oui ! Ils pourront en porter des masques leur bouffant la moitié de leur visage, ils pourront s'en ébaudir de toutes ces mesures prescrites et imposées par les Décideurs, ce putain de virus il sera toujours là, tapi quelque part, prêt à recavaler... Et si c'est pas lui ça sera son frangin ou son cousin ou son clone...

 

 

 

virus monde d'après

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