"Iel" je t'emmerde !

… Je hurle de rage à “IEL” et autant pour l’écriture dite “inclusive” !

En pensée je brûle les nouveaux dicos qui ont “officialisé” le pronom “iel” !

Je hurle haut et fort sur la place publique : “ nos éminents grammairiens et académiciens progressistes réformistes sont des assassins de la langue française !”

 

… Il y a de ces colères très fortes qui s’apparentent à de la haine… Encore faut-il distinguer la haine contre des personnes – c’est à dire des êtres humains – de la haine contre des comportements, des agissements, des manières de penser, des pratiques, des idées (idéologies), des systèmes, des principes, des modes… Que l’on combat, contre lesquels on s’insurge…

Le problème c’est que derrière des comportements, des agissements, des manières de penser, des pratiques, des idées, des systèmes, des principes, des modes ; il y a des personnes…

À défaut de s’en prendre directement, frontalement, à des personnes – ce que l’on serait enclin à faire dans un agissement violent – on s’en prend à une représentation : en l’occurrence, à propos des acteurs en tant que personnes, de l’institution de l’écriture inclusive et du pronom “iel” désapprouvés, la “représentation” c’est le dictionnaire qui est mis en diffusion officielle, reconnue ; et que l’on souhaite détruire, brûler en pleine rue après l’avoir ôté de la librairie ou du magasin où ce dictionnaire figurait en rayon…

Brûler, détruire, est un acte “fort” (de violence), un acte pouvant être qualifié de haineux, mais qui traduit, à mon sens, davantage un mouvement d’extrême colère ou de révolte, que de la haine proprement dite du ou des personnages en tant qu’acteur(s)…

“Idéologiquement – ou philosophiquement” parlant, je pense que la haine ne peut être justifiée, ne peut être laissée, livrée à elle même… Elle peut juste, “à l’extrême limite” être “concevable” parce qu’elle est inhérente à la nature humaine (les autres êtres vivants que l’humain ne haïssent pas)…

Inhérente donc reconnue en tant que réalité…

Dans un certain sens, “il faut” – façon de parler- l’accepter, la haine, en tant que réalité (et par extension, accepter l’existence du mal)…

Et de l’acceptation, de la reconnaissance, de la réalité de la haine, vient – ou peut venir- la conscience même de ce qu’elle est, de ce qu’elle implique, la haine… Alors s’ensuit – ou peut s’ensuivre – la réflexion sur l’implication…

Alors s’ouvre, avec la réflexion, une “porte” sur ce qui n’a pas été exploré… C’est alors que la haine peut commencer à refluer…

 

 

 
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