Grippe "normale" et covid

Toutes les maladies confondues dont la grippe “normale” font tous les ans dans le monde, davantage de morts que le covid…

La contagion, transmission du covid, dans son mode de propagation, est identique à la grippe “normale”… Mais en étant un peu plus importante…

La grippe “normale” ne fait pas, n’a jamais fait l’objet d’une médiatisation du genre “les cloches des églises sonnent le tocsin”…

Pas de reportage télévisé internétisé sur des services de réanimation où l’on voit des patients harnachés tuyautés sur des lits, pas de masque sur les visages dans la rue, pas de désastre économique généralisé, pas de limitations d’activités humaines… Avec la grippe “normale”… Donc, pas de Grande Peur comme de celle du covid, jour et nuit “embouclée” dans les JT, avec des chiffres, des courbes, des annonces et des débats à n’en plus finir entre les “ceu’s qui et les ceu’s que”…

Entre mari et femme, pour la grippe “normale”, quand l’un ou l’autre “chope la crève” 39 de température, moucher tousser complètement à plat ; le premier jour ou dès que l’un ou l’autre sent venir, il dit à l’autre le soir en se couchant “ne me fait pas la bise”… Bon c’est vrai, assez souvent – quoi que pas toujours – l’autre huit ou quinze jours après, la chope la crève…

Avec le covid la seule chose qui est vraiment inquiétante (outre le fait de la mortalité plus importante qu’avec la grippe “normale”) … Et qui n’est pas évoquée par les médias ; ce sont ces séquelles de la maladie à moyen long terme dont les effets (grande fatigue permanente, gêne respiratoire, dépression et stress accrus…) se manifestent et s’amplifient, un, deux trois mois après avoir été guéri… Environ 40% des hommes et 60% des femmes ayant contracté le covid d’une forme bénigne à grave, seraient concernés par ces effets ultérieurs dont on n’en connaît d’ailleurs pas le nombre et la diversité parce qu’ils co-existent souvent avec les autres affections dont on souffre de manière chronique…

 

Sans doute dans cette crainte des effets à moyen long terme, faut-il, oui, prendre certaines précautions en plus, avec le covid par rapport à la grippe “normale”… Mais… de là à sonner le tocsin et à crier “tout le monde aux abris”…

 

Mais faut-il pour autant se mêler à la foule des sans masques ?

 

La foule des sans masques, au lieu d’être foule rassemblée et compacte dans certains lieux où elle ne peut être empêchée par les autorités préfectorales et autres ; ne devrait-elle pas être foule dispersée, “atomisée”, invisible tout en étant présente, de gens qui ne vont plus dans aucun lieu fréquenté autre que le lieu de leur travail, que les lieux où ils doivent se rendre par nécessité ; et démotivés, désenthousiasmés qu’ils dont devenus, dans ce monde, dans cet environnement se voulant compatible avec la présence du virus ?

La foule, en somme, de ceux et de celles qui ne se mêlent plus à la foule des “on fait quand même contre mauvaise fortune le meilleur cœur possible” ?

 

 

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