Désastre social

…. Une pensée ce matin me vient et s’impose avec acuité, à l’esprit :

Depuis un an en cette fin du mois de février, je mesure à quel point cette pandémie de covid a laminé la vie sociale…

Dans une réalité cependant variable en fonction des situations personnelles de gens pouvant être “moins impactés” que les autres par les conséquences de cette pandémie de covid sur la vie sociale, se situent – c’est ce que l’on peut observer autour de soi :

-Les familles avec enfants et adolescents vivant en un même foyer, souvent une maison individuelle entourée d’un espace, d’un terrain ; pour autant, tout de même que règne une certaine harmonie ou entente au sein du foyer…

-Et peut-être des gens qui, en famille ou non, ont une occupation qui les motive, les passionne, du fait qu’ils peignent, dessinent, écrivent, jouent d’un instrument de musique, créent, imaginent… Car lorsque c’est le cas, avec internet, les réseaux sociaux, la communication par Messenger, Whats/Ap, etc. … Ces gens peuvent s’exprimer, échanger, et virtuellement se rencontrer…

- Et il y a encore les personnes qui ont un animal de compagnie ou même plusieurs animaux, qui s’occupent d’animaux…

- Et les couples, souvent des retraités, qui ont la chance d’être en bonne santé, de bien s’entendre entre l’un et l’autre, et dont bon nombre d’entre eux ont des contacts familiaux avec leurs proches, enfants, petits enfants, frères et sœurs, qu’ils rencontrent de temps à autre – mais bien sûr il faut dire, dans des “conditions covidiennes” c’est à dire restrictives en gestes, rapprochements, lieux possible de réunion…

 

… Mais au delà de toutes ces personnes dont je viens d’évoquer les situations qui sont les leurs dans un cercle de connaissances et de relation familiale et autre ; il y a ces millions de gens vivant seuls, des jeunes, des étudiants, des célibataires, des séparés, des divorcés, des veufs et veuves, femmes et hommes, personnes âgées ; dont beaucoup demeurent en ville dans des logements, en location ou dont ils sont propriétaires et qui, en périodes de couvre feu ou de confinement, ne peuvent sortir de chez eux sinon pour des courses, des achats de produits de nécessité… (Avec un couvre feu à 18h pour les habitants des villes en appartement rien qu’un balcon donnant sur la rue, c’est assez dramatique, très inconfortable, difficilement supportable sur des semaines ou des mois, il faut dire)…

Sans les cafés de quartier, dans les villes et les villages, sans les associations qui ont toutes et partout cessé leurs activités, leurs assemblées, leurs réunions, leurs festivités et repas conviviaux, sans les cinémas, les théâtres, les spectacles, les salles de sport, les terrains de jeux… C’est, socialement, un désastre…

Déjà cette réalité : une très grande partie de l’activité sociale hors travail, est réalisé dans le cadre de plus d’un million d’associations en France, toutes villes et régions confondues…

Imaginez! Un million d’associations à l’arrêt! C’est un véritable effondrement de vie sociale !

 

 

 

vie sociale effondrée

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire