A-t-on surdimmensionné les mesures prises contre le covid ?

… En 2020, en France, 667400 personnes sont décédées, toutes causes confondues, pour une population d’environ 68 millions d’habitants.

Durant ces deux dernières années 2019 et 2020, le nombre de décès en France, toutes causes confondues, peut donc s’évaluer autour de 1 300 000.

Ce qui représente en pourcentage environ par an, actuellement, 1 % de mortalité en France toutes causes de décès confondues.

Qu’en serait-il si un virus de type Ebola ou de coronavirus très aggravé aurait un taux de mortalité d’environ 50 % ?

L’on peut imaginer alors, les gens mourir chez eux ou n’importe où en dehors de chez eux, ou encore dans les couloirs des hôpitaux, par milliers ; et au moins le tiers de la population disparaître en l’espace de deux ans… Un scénario certes peu probable dans l’état actuel des traitements médicaux, des avancées de la science en matière de lutte contre les virus… Mais tout de même possible…

En 2018 et 2019, environ 23 000 personnes sont décédées de grippe classique.

Durant une période de temps comparable, deux ans, depuis février 2020 jusqu’à aujourd’hui en février 2022, 135 950 personnes en France sont mortes du covid.

Soit sur deux ans, 6 fois plus de morts par covid que par grippe.

Selon une statistique relayée par les réseaux sociaux, le taux de mortalité du covid en France ne serait que de 0,05 %… Ce qui en vérité traduit peu la proportion de décès liée au covid par rapport à la population dans son ensemble…

Ce taux de mortalité par covid en France (large proportion de personnes vieillissantes, tout comme dans les pays de l’Ouest Européen) serait en réalité de 1,15 %…

Considérons et réfléchissons sur ce taux de mortalité par covid de 1,15 %, et essayons d’imaginer 50 % de mortalité (un virus de type Ebola par exemple) ou même de « seulement » 20 % voire 10 % (un virus de type corona mais beaucoup plus sévère)…

Toutes les mesures (confinements, port du masque, couvre-feu, passe vaccinal, tests ; réorganisation de la vie sociale, télé travail, restrictions de déplacements etc)… Prises durant ces deux années 2020 et 2021 jusqu’encore cette année 2022, et qui ont si durement impacté la vie économique et sociale (en un mot nous ont « pourri la vie ») auraient alors été oh combien plus nécessaires en face d’un virus de type Ebola ou d’un corona bien plus sévère !

Autrement dit, devant la réalité d’un taux de mortalité de 1,15 % du covid, l’on a réagi avec toutes ces mesures contraignantes, comme si l’on se trouvait en face d’un taux de mortalité 10, 20 fois supérieur !

En février 2022, dans la localité où je demeure, je vois encore des gens porter le masque dans la rue principale de cette localité de 3000 habitants, alors même qu’ils ne pénètrent pas dans l’une des boutiques situées de part et d’autre de cette rue principale ! Une rue où, au plus fort de fréquentation de la journée, ne circule qu’à peine 30 à 50 personnes (la rue fait 300 mètres environ de longueur et 30 de large)… Et je ne parle pas de tout ce qu’il faut encore devoir faire (présenter passe vaccinal et autres contrôles) lorsqu’on se rend dans un lieu public fermé, lorsqu’on prend un train, un avion)…

Oui, l’on a bel et bien surdimensionné, dans « cette affaire là, de pandémie de covid – soit dit en passant « pandémie » est un terme qui pour moi, évoque plutôt une maladie dans le genre de ce que l’on peut lire dans « Le Fléau » de Stephen King…

 

 

 

pandémie

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