Une affaire à suivre : une question...

Dans des villes, dans ces quartiers d'habitations que l'on qualifie de « sensibles », et dans la mesure où les municipalités, les pouvoirs publics, par le biais d'associations, d'initiatives citoyennes, essayent d'implanter des structures socioculturelles (terrains de sport, salles accueillant des jeunes pour des activités artistiques et culturelles)... Cela dans le but de « déguettoïser » ces quartiers de populations défavorisées économiquement et socialement...

Ce qui, il faut le dire, « ne marche pas toujours selon ce qui est souhaité » si de nombreux jeunes et adolescents livrés à eux-mêmes, en échec scolaire, dont les parents sont en situation d'emploi précaire, de chômage, de relation difficile en famille recomposée, tout cela dans un climat de violence, de comportements irresponsables, d'exclusion, de rejet, de racisme ; fréquentent peu ces salles d'activités culturelles ou ces terrains de sport ; vivent dans ces quartiers en général de grandes barres d'HLM, en bandes ou en gangs se livrant au trafic de drogue, à des marchés clandestins de toutes sortes, dans une « économie parallèle »...

Lorsque le coronavirus (Covid-19 pour le nommer) fera -si ce n'est pas déjà fait- son apparition dans ces quartiers où la police, les pompiers, les médecins évitent de se rendre tant règne violence et insécurité, où les poubelles sont renversées ou débordent, où l'hygiène fait défaut... Cela risque de devenir assez catastrophique et inquiétant...

Il serait « significatif » de prendre la mesure réelle, d'avoir une idée précise, de la structure sociale dans les villes considérées comme des foyers de propagation... Des villes telles que Creil, Noyon, Nogent sur Oise, Beauvais, ayant des quartiers de barres d'immeubles...

Nous sommes bien là, avec l'existence, la réalité de tous ces quartiers dits « sensibles » et de leurs populations défavorisées exclues de l'emploi et dont la consommation se limite à des équipements de téléphonie mobile, télés, jeux vidéo, scooters, divers gadgets... Dans un grand inconnu...

Il est possible que dans ces populations forcément fragilisées et donc plus vulnérables, le taux de mortalité de ce virus Covid-19, devienne plus élevé que 2% … Sans compter un « champ d'extension » très important aussi...

 

194 cas signalés au soir du 2 mars 2020... Ce qui laisse à penser que ces cas ont pu jusqu'à présent être déclarés comme tels... Mais qu'en sera-t-il lorsqu'il deviendra manifestement impossible de déclarer atteints de ce virus, des milliers de gens un peu partout en France ?

 

 

 

covid-19

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