Les Roms, un sujet qui fâche...

 

 

... Selon les sensibilités politiques ou autres, lorsque cela "fâche" ou interpelle... Et cela fâche en général ceux et celles qui, "de droite comme de gauche" pensent que les Roms sont des gens "indésirables" dans la mesure où "partout où ils passent, y'a du chapardage"... Sans compter les "grosses bagnoles", les trafics en tout genre, les bagarres et autres "problèmes" (qui forcément dérangent les "bons citoyens")... Et quand cela ne fâche pas (ou beaucoup moins), alors le "sujet" interpelle et amène les gens à "se poser des questions" (humanitaires ou autres) en fonction de leur culture personnelle, de leur sensibilité, de leurs "valeurs morales" etc.

Je ferai tout d'abord cette réflexion qui, apparemment n'a "rien à voir" avec le sujet... sauf à y bien réfléchir :

Si, enrhumé, tu as les deux mains prises, tu ne lâches pas l'un ou l'autre des objets que tu tiens afin de te saisir d'un mouchoir dans ta poche et de te moucher correctement : tu renifles, et bien sûr, s'il se trouve du monde autour de toi à ce moment là, c'est "assez vilain"... Donc tu renifles, même si tu as une belle âme...

Il y a des gens cependant, qui, même lorsqu'ils ont un mouchoir dans leur poche et n'ont pas les mains occupées... Reniflent quand même.

Cela dit, le fait d'avoir les mains occupées quand on est enrhumé, que l'on ait ou non un mouchoir dans sa poche (ou une "belle âme", ou une "moche âme") ; augmente considérablement le nombre de gens qui reniflent.

Vous me direz : "il y a la manière de renifler... ou de se moucher soit disant correctement"...

J'en viens à présent au "sujet" :

Au Néolithique, il y avait déjà un antagonisme entre les peuples nomades et les peuples sédentaires (qui d'ailleurs n'étaient pas sédentaires depuis bien longtemps à l'époque)... Ce sont en effet deux modes de vie différents que le nomadisme et le sédentarisme... Et aucun de ces deux modes de vie ne peut être défini comme étant "l'idéal" par rapport à l'autre... Chacun de ces deux modes de vie a ses réalités, sa ou ses vérités, sa culture et son destin. Ce qui les rend incomparables mais cependant coexistants dans un même monde, un même espace, et parfois en un même lieu, en une même ville lorsqu'ils se rencontrent (les uns qui repartiront ailleurs et les autres qui demeurent en la ville en "citoyens de toutes sortes")...

Il y a ceux qui ont les mains prises comme dans un étau de misère, de dénuement et de nécéssité dans l'urgence d'une situation difficile ; et il y a ceux dont les mains sont prises comme dans un étau de violence ou de pure cupidité... Et quoiqu'il en soit, avec les mains prises, on "renifle"... Ou autant dire que l'on s'empare de ce dont on a besoin par nécessité ou par cupidité...

Que tu sois de la route le long de laquelle tu roules, ou que tu sois établi en la ville où tu demeures... Il y a toujours cet étau de misère, de dénuement et de nécessité ; ou cet étau de violence et de cupidité. L'un de ces étaux qui prend les mains des hommes et des femmes de ce monde, pourrait être desserré : c'est celui de la misère... L'autre ne peut qu'exister toujours, même dans le "meilleur des mondes possible" : c'est celui de la violence et de la cupidité... Mais si ce dernier devait seul exister, alors les "statistiques qui dérangent" ne seraient plus les mêmes et l'on verrait décroître les "mauvais chiffres"...

Nos très lointains ancêtres dans les origines de l'humanité, étaient tous des sortes de "Roms", et déjà à l'époque, il y avait l'emprise sur les êtres humains, l'emprise le plus souvent brutale et cruelle de la misère, de la peur, de la souffrance et de la nécessité... Déjà aussi à l'époque il y avait l'emprise de la violence et de la cupidité...

Alors, pauvre Rom ou pauvre citoyen à demeure (qui parfois n'a même pas de toit)... ton frère, il a peut-être une"belle âme", ou "il va te faire un enfant dans le dos"... On le sait bien : la misère ne rend pas forcément les gens solidaires !

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