Deux écoles, ou deux courants, en littérature ?

     Il y aurait – mais ce que je vais dire a-t-il vraiment un sens? - comme deux « écoles » en matière de littérature...

Dans la première « école », les écrivains « baroques » pourrait-on dire ; et dans la deuxième les écrivains « purs »...

Il n'y a pas à mon idée, de « meilleure école »... Ce serait comme si l'on disait « le coeur est meilleur que le foie, ou le foie est meilleur que le coeur ». Les deux « écoles » se valent pour autant que dans chacune des deux, les écrivains « écrivent bien »...

D'un côté donc, les auteurs qui usent d'images, de métaphores, d'effets de style, de « formules », de tons et de langages, et de toutes sortes de « constructions »... Tout comme en matière d'architecture.

Et d'un autre côté, les auteurs qui ont une écriture, un style plus « épuré » ; qui optent naturellement

pour des « constructions » plus simples, sans effets de style ni métaphores un peu trop riches... Tout comme ces bâtisseurs de villes de terre dans des pays brûlés par le soleil, des villes de terre aux toits en terrasses, d'architecture très simple mais néanmoins harmonieuse, équilibrée et « faisant corps » avec l'environnement naturel, et très belle...

Je crois que la préférence que l'on peut avoir pour un auteur et pour l'« école » dont il est (l'une ou l'autre des deux « écoles »)... Est une affaire de sensibilité personnelle.

Mais je crois aussi qu'aimer la littérature, implique – ou devrait impliquer – que l'on cherche à se démarquer de cette préférence... dans la mesure où cette préférence ne serait qu'une affaire de sensibilité personnelle et non pas une préférence « globale » qui elle, forcément, nous ferait prendre parti et nous engagerait « contre » l'école différente...

À partir du moment où il nous est donné de « toucher » (ou d'atteindre) ce qu'il y a de plus beau, en quelque « école » que ce soit... Il ne saurait y avoir de « parti pris » à cause d'une préférence...

Cependant, dire « il y aurait comme deux écoles en matière de littérature » me semble un peu réducteur : ce serait comme définir « blanc » ce qui est plus clair que sombre, et définir « noir » ce qui est plus sombre que clair...

Il y a aussi – il faut le dire- en quelque « école » de littérature que ce soit, le travail de l'auteur... Toute cette recherche afin d'obtenir le meilleur possible : la très belle « construction » ou la tout aussi belle « maison de terre » élevée dans un paysage lumineux avec lequel elle fait corps...

 

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