Des choix difficiles dans les années qui viennent, avec les pandémies...

C'est la connaissance « relativement » précise et identifiée du taux de mortalité d'une affection de type coronavirus -ou d'un autre type de virus- qui devrait déterminer si oui ou non l'on fait le choix d'un confinement des populations.

Dans le cas, par exemple, d'un taux de mortalité de l'ordre de 50% qui est celui du virus Ebola, il est clair que suspendre ou arrêter l'économie (opter pour le confinement) et ensuite envisager une reprise progressive, en terme de pertes de vies humaines, cela coûte alors moins cher à l'ensemble des sociétés, des peuples, des pays dans le monde, puisque le ralentissement et l'étalement par confinement, de la maladie réduit de moitié l'infection puis la mortalité...

En effet, l'économie aussi réduite qu'elle soit durant plusieurs mois et avec les conséquences pour la vie des gens, que l'on peut prévoir ; en ne disparaissant que de moitié, finira par reprendre quasi normalement, du fait des personnes qui, encore en grand nombre, et avec l'arrivée dans la vie active, des nouvelles générations, seront en mesure de permettre une reprise d'activités...

Alors que des pertes en vies humaines en grand nombre, sont irrémédiables et ont forcément pour conséquence une reprise d'activités bien plus difficile, du fait que les gens « manqueront à l'appel » dans toutes les activités, dont celles, en particulier, les plus nécessaires à la vie humaine (liées à l'alimentation, énergie et eau afin de couvrir les besoins des populations survivantes)... Il n'y a alors plus que les naissances, pour compenser, et l'attente de l'arrivée d'une nouvelle génération...

Dans le cas d'un taux de mortalité de l'ordre de 10%, le choix du confinement des populations afin d'enrayer ou de ralentir la progression d'une pandémie, ne garantit qu'un nombre de morts limité lié à la maladie... Mais ne garantit pas que l'on puisse éviter un bien plus grand nombre de morts du fait d'une crise économique très grave et durable...

Et la question se pose du retour de plusieurs vagues de pandémie espacées entre elles , par exemple de quelques mois à un an... Le choix du confinement alors, n'est pas meilleur que celui du choix de laisser la pandémie se développer jusqu'à son terme...

Le 20 ème siècle a été un siècle de fer et de feu, notamment avec 2 grandes guerres mondiales et leurs conséquences...

Le 21 ème siècle risque d'être une siècle de fièvres et de maladies – mais pas seulement, du fait de l'existence et de la permanence de conflits locaux, régionaux, ou entre pays, entre puissances politiques et économiques dans certaines parties du monde...

Un siècle de fièvres et de maladies parce que des virus nouveaux apparaissent ou sont réactivés (je pense au dégel du permafrost et aux différents virus en « sommeil » mais aussi aux mutations des virus existants)...

La science sera impuissante à combattre ces virus nouveaux ou réactivés, qui seront d'ailleurs de plus en plus nombreux et divers... L'on n'a toujours pas trouvé de vaccin contre le sida et contre Ebola...

Les choix que nous devront faire ( confinement ou « laisser courir » ) se réduiront hélas à un seul choix forcé et unique... Et ce choix forcé sera d'autant plus douloureux, dramatique, pour les représentants actuels de l'espèce humaine dont le rapport à la mort n'est plus ce qu'il était jadis (au Moyen Age, au XVIII ème siècle)...

 

 

 

pandémies

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire