Solitude ensoleillée

… “Ma seule étoile, non. Celle qui aurait pu être ma muse n’est jamais venue”…

- Ischou Driss, sur Facebook -

… Il y a des muses cependant, qui “musellent”…

Enfin, peut-être pas tout à fait comme le ferait une muselière à un chien un peu trop “expressif”… Mais des muses qui “musellent” en réalité, à leur manière, de telle sorte que l’on ne se sent pas muselé…

Juste retenu dans des élans un peu trop en avant portés…

La muse qui ne vient jamais, ou que, par chance on peut avoir, c’est celle qui, toute ta vie durant… “t’existe”…

Ainsi, par exemple, John Fante, le précurseur de la Beat Generation au 20 ème siècle en Amérique, eut, plus encore qu’une muse, Joyce Smart, sa femme, qui l’a “existé”…

Pour le poète, pour l’artiste, pour l’écrivain, et, d’une manière générale pour qui s’exprime, ne pouvant se résoudre à garder au fond de lui son “monde intérieur”… Pour celui qui a besoin d’avoir des interlocuteurs… “il faut souvent faire” avec une muse qui est peut-être la femme ou l’homme de sa vie, et qui “muselle” tant soit peu, retient, modère… Et donc “s’exister” à défaut d’être “existé”…

Une “entreprise” difficile, certes… Ou “une rude école” !

Reste à savoir ce qu’il en ressort, de cette “solitude ensoleillée d’un être aimé et aimant” mais “balisée” …

Ou ce qu’il en ressortirait, “existé” que l’on aurait été…

 

muse

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