Langage

… Dans le langage des jeunes des “cités” – et des “zones pavillonnaires péri urbaines”, je “pige à peu près tout, question vocabulaire, formulations…

Mais de tous les vocables notamment les plus utilisés au quotidien, s’il en est un auquel je n’adhère pas, que je déteste, c’est bien ce terme de “meuf” pour désigner une fille, jeune fille, jeune femme, femme…

“Meuf”, oui, ça me heurte ! Je ne peux pas “encadrer” ce terme là !

J’arrive pas à imaginer en “meuf” par exemple, une jeune femme – sans masque- au “visage chic”, bien “sapée” ( élégance, naturel, simplicité)… À la limite, une fille de 15 ans (ou une jeune femme répondant au prénom de Jenifer) en “futal” moulant jean troué, baskets semelles compensées, blouson vinyl matelassé ultra court niveau nombril… Peut-être… Et encore… La “Jenifer” en question, avec ce “look là”, en “meuf” ça “cadre pas” avec l’idée que je me fais de la Féminité dans un sens – celui que je préfère- ou un autre – qui “sied” moins à ma sensibilité (rire)…

… C’est comme, plus généralement en matière de langage – et d’écriture – selon certains “grammairiens” (ou “réformateurs”) qui, soit dit en passant, “ne font pas le moindre coup de hache sur un lac gelé” avec leurs “trouvailles” ; ce que l’on définit par “écriture inclusive”…

Je n’adhère pas, pas du tout, à l’ “écriture inclusive” : la candidat.e, les artisan.e.s, les ambassadeur.rice.s …

Ça ressemble à rien ! … Rien à voir avec un “coup de hache sur un lac gelé” !

Si Louis Ferdinand Céline et Arthur Rimbaud “étaient du monde”, que penseraient-ils de l’écriture inclusive ?

 

 

féminité

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