Dalida

Dalida

… Âgée de 54 ans en 1987 depuis le 17 janvier, Iolanda Gigliotti dite Dalida, déclarait peu de temps avant sa disparition :

« Je n’ai jamais mendié l’amour d’un homme, et ce n’est pas à 54 ans que je vais commencer »….

Le 4 mai au matin en 1987 j’apprenais que Dalida venait de mourir, la veille, 3 mai, à son domicile dans le 18ème arrondissement de Paris…

En ouvrant les fenêtres de ma maison dans les Vosges, ce matin là du lundi 4 mai 1987, je découvrais un paysage couvert de neige…

 

… Oui ! Une femme n’a pas à mendier l’amour d’un homme. Jamais. À aucun moment de son existence.

Une femme a sa féminité, une féminité qui est sienne, ne ressemble à aucune autre. Cette féminité là est un don de sa personne, un don gratuit, sans contrefaçon. Et l’homme dont le regard n’a pas été retenu par l’expression d’une telle féminité, n’a rien compris de ce qu’est une femme.

De même, un homme n’a pas, non plus, à mendier l’amour d’une femme. Si un homme peut et doit soigner son apparence, c’est aussi comme la femme, pour donner de lui ce qu’il y a de plus vrai et de meilleur en lui, et faire de son visage, de son regard, de ses mots, de toute sa manière d’être et de se comporter, une réalité digne de reconnaissance, réalité par laquelle l’image produite n’est plus un décor de façade.

La femme ou l’homme qui mendie l’amour de celle ou de celui qui pourrait être son partenaire, se fragilise et brouille son image. Il ne lui reste alors plus qu’une concupiscence… ou un rêve déraisonnable et sans avenir…

 

« C’est fini la comédie… »

Je pense à cette « comédie des apparences » qui commence dès l’âge où l’on va à l’école pour apprendre à lire et à écrire, autant pour un petit garçon que pour une petite fille d’ailleurs…

La « comédie des apparences » devrait être, non plus un jeu qui consiste à ruser, à tromper ; mais un « art du paraître » qui se fond dans l’être, ne faisant plus qu’un avec l’être…

 

… Je n’ai pas adhéré à « Hôtel du temps », documentaire sur France 3 à 21h 10 le lundi 2 mai 2022 ; réalisé à l’aide de ces récentes technologies permettant de donner à des personnages disparus leur « vrai visage » et de cloner leur voix… Afin de « reconstituer » une réalité (passée) purement subjective et « en trompe l’œil »…

Dans ce documentaire l’on assiste à un entretien entre Thierry Ardisson et Dalida, comme si ces deux personnages étaient en 2022, contemporains, l’un Thierry Ardisson né en 1949 âgé de 73 ans, en face de Dalida « vivante » (à environ 35 ans) en 2022…

J’aurais préféré un documentaire réalisé grâce à des archives de films et de reportages.

 

https://www.youtube.com/watch?v=GMIGGOKRh8k « C’est fini la comédie »

 

 

 

Dalida

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