Super pirate suite 2, écrits incendiaires et hors norme

 

Droite décomplexée et Gauche Bobo...

 

     Je déteste ces jeunes de la “droite décomplexée” (à dire vrai ces jeunes et moins jeunes jusqu'aux environs de 40 ans)... Et ces mêmes jeunes de la “gauche bobo” ou encore tous ces autres jeunes “qui se foutent de la politique sans vraie réflexion et ne pensent, n'agissent que pour leurs intérêts personnels”... Diplômés des Grandes Ecoles ou tout simplement “de formation universitaire classique”... ou d'une “vague et superficielle culture générale”... ou de “pas du culture du tout”... Qui piétinent la pensée, la réflexion, la sensibilité et la poésie que j'affectionne, qui voudraient “voir crever la gueule ouverte” des gens tels que moi, qui sont à l'égard de ces gens sensibles et d'un regard “autre” sur le monde, d'une condescendance méprisante... Oui je déteste cette “droite décomplexée” arrogante, bardée de certitudes confortables, friquée, qui roule en belles bagnoles “dernier modèle”, passe huit ou quinze jours de vacances aux Bahamas ou aux Seychelles, affectionne les sports de compète nécessitant des équipements coûteux, et qui dès que tu dis trois mots de trop pour expliquer quelque chose, te largue un “accouche !”d'une voix cinglante...

Et je déteste tout autant ces “vieux” (quadra et quinqua et sexa génaires ou plus vieux encore) qui, de “droite décomplexée” ou de “gauche bobo”, ou du Front National ou d'autres “bords” identitaires et sectaires, racistes, xénophobes... Genre belles baraques, mêmes vacances que les plus jeunes dans des pays tropicaux de rêve grands hôtels complexes touristiques... Oui je déteste toute cette population “droite décomplexée” ou “gauche bobo” ou se disant apolitique, qui veut surtout pas lâcher un iota de son confort, de ses sous (souvent dans des placements financiers en banque), qui veut rien céder de ses privilèges (à partir d'un certain niveau, exorbitants et d'une insolence abjecte), qui geule comme des veaux quand les trains et les métros et les avions ne marchent plus, qui tape sur les jeunes des cités, sur les chômeurs et les “assistés”, qui barde ses résidences de clôtures voire de murs, a autour de sa maison un toutou féroce ... S'enterre à l'église même si le bon dieu n'est plus qu'une habitude... Et j'en passe et j'en passe... J'en passe à me faire écrabouiller de sourires condescendants ou d'insultes ou de toutes sortes de violences par tous les représentants de cette population que je déteste... Et au milieu de laquelle je ne puis qu'opposer une forme profonde d'autisme ou de silence... ou parfoisd'insolence brutale et de révolte ouverte...

À défaut d'être un délinquant de la pire violence, de jeter des coktails molotov, de péter des nains de jardin ou des vitrines de banque, de détourner des bateaux de croisière ou de séquestrer jusqu'à ce qu'ils en crèvent, des barons-actionnaires de fonds spéculatifs... Je suis un délinquant en écriture en me disant au fond de moi, d'une lucide et froide et impitoyable détermination... Que la pensée vaut l'action, et que j'écris ce que je ferais si je le pouvais sans que personne ne puisse m'arrêter, m'enfermer ou me tuer...

Et je déteste aussi tous ces prédateurs et voyoux petits et gros, qui n'ont entre eux que des liens d'intérêt, qui se comportent tels des animaux (avec en plus, ce qu'il y a de pire dans l'espèce humaine) et qui eux, se foutent que tu sois riche ou pauvre, poète ou écrivain, se foutent de ta pensée, de ton regard sur le monde, de la vie autant humaine qu'autre, et ne veulent que t'égorger pour te piquer quatre sous... pour boire ou se droguer, et violent femmes et enfants... Ces êtres là, ne seront jamais sensibles à la moindre main tendue, à la moindre communication dans un sens ou dans un autre, et ils valent bien (tout à fait différemment cependant) les “droite décomplexée” et “gauche bobo” friqués/bardés de certitudes confortables, et apolitiques inconsistants soucieux de leurs seuls intérêts...

 

... Mais j'adore, oui j'adore à en crever de bonheur... Ces jeunes (et moins jeunes) sans doute plus nombreux que ce l'on croit, qui ont eux, de la pensée, de la réflexion, de la poésie, de la sensibilité et de l'humanisme dans leur coeur et dans leur esprit... Et qui, pas forcément par leur milieu familial ou l'éducation qu'ils ont reçue, sont ces êtres “comme venus du fond des âges” qui ont toujours existé et existeront toujours... Avec ceux là, dans la compagnie de ceux là, je guéris de mon autisme et ne pense plus à détourner des bateaux de croisière ou à séquestrer des actionnaires de fonds spéculatifs...

Dans un monde sans misère il n'y aurait peut-être pas de “droite décomplexée” arrogante et riche et attachée à ses privilèges et à son patrimoine, ni de “gauche bobo”...

Mais la misère à elle seule n'est pas entièrement responsable de l'existence de tous ces petits et gros prédateurs qui violent et égorgent : elle les rend un peu plus nombreux que s'il n'y avait pas de misère... Car ces êtres là existeront toujours, dans le meilleur des cas en nombre restreint de par le monde, dans le pire des cas en nuées de bêtes de proie et de sang dans un monde terrifiant et cauchemardesque...

 

Pâquépapikpac

 

Pâquépapikpac

Toute la frangue en messe et en cloches

Pâquépapikpac

Ils vont jamais à la messe et ce dimanche là ils y vont

Pâquépapikpac

Cela est juste et bon

L'élévation

Le sermon

Pâquépapikpac

Toute la frangue en messe et en cloches

Filles et femmes en voilettes et grand chic

Pâquépapikpac

Cela est juste et bon

Même con

Même sans purée

Pâquépapikpac

Le kiki qui fait tic tac dans le futal

En tressaute déjà tôt matines du radada d'après midi

Quand les cloches feront la sieste

Pâquépapikpac

Le penseau bedonne de pensées pieuses

Juste le temps de l'élévation

Cela est juste et bon

Même pauvre comme Job sur son tas de fumier

Pâquépapikpac

Toute la frangue en messe et en cloches

Le papa Raffarin n'avait pas sucré le lundi

De paquépapikpac

Et le mardi qui vient

On retroue le cul à la racaille

Et on remet cent balles dans le dada

Pâquépapikpac

Mardi c'est reparti

Pour une crade messe dans la frangue en détresse

Et rebelote

Pâquépapikpac

Gare au dix de der

 

Mon livre en vide grenier

 

Environ 25 à 30 personnes dans le département des Landes, ont acheté en 2003, mon livre “Au pays des guignols gris”...

Je serais curieux “d'écluser” tous les vide grenier des villages Landais pour voir si d'aventure, mon livre ne “trônerait” point avec tant d'autres “vieux livres” en quelque carton au soleil au bas d'un étalage hétéroclite de “choses à vendre”...

De ces 25 ou 30 personnes il en est peut-être qui après avoir lu (ou “survolé”) ce livre, ont décidé de le “fourguer” en vide grenier...

Après tout, j'ai bien trouvé en vide grenier à Dax, un exemplaire (à 8 euros) des “Nourritures terrestres” d'André Gide (avec des pages jaunies et sentant la souris)... et un livre de mémoires de François Mauriac (aux pages tout aussi jaunies)...

J'imagine ces maisons d'une vieille tante ou d'un parent, d'un père ou d'une mère partis en maison de retraite, l'une de ces maisons que l'on vend (avec tout le fourbi dedans)... Et que bien sûr on vide ou fait vider... Quel jeune de 30 ans aujourd'hui, accro d'Internet et de téléphonie mobile, va récupérer “pieusement” un livre de Gide ou de Mauriac... et encore moins “Au pays des guignols gris” d'un Guy Sembic totalement inconnu et de surcroît “chiant au possible”?

Ah, j'en ris, de mon livre en vide grenier! Qu'à cela ne tienne : il y a au moins 5 exemplaires en bibliothèque ou médiathèque municipale, à Pontonx, Dax, Mont de Marsan... Et encore un carton plein, dans un recoin de débarras, contenant 20 exemplaires (le carton sauvé du pilon)... Un carton que je n'ai même pas ouvert lorsque je l'ai reçu, des Editions Bénévent, en fin de contrat...

Bon vent”, Bénévent!... Et que le benêt que je suis te pèle!

 

Le grand dossier explosif des retraites

 

Déjà, 1ère observation :

Les employés, ouvriers, salariés (qui font depuis 30 ou 40 ans plus ou moins le même travail avec les mêmes contraintes - cadences, rendement, objectifs, trajet voiture ou bus ou métro ou train, pression de la hiérarchie avec des petits cheffaillons de merde, salaires de misère, heures sup imposées etc -) ... Pour tous ces gens là il est hors de question de les faire bosser jusqu'à 65, 67 ou même 70 ans... (qui voudrait rester au bagne ou en prison 2, 3, 5 ou 10 ans de plus?)

D'ailleurs y'a personne, absolument personne parmi tous ces gens, qui souhaite volontairement et "par plaisir" continuer à "galérer" plus longtemps (surtout dans les conditions actuelles du monde du travail qui sont de plus en plus insupportables)... Et lorsque ces personnes à l'âge de 55 ou 57 ans se retouvent sans emploi (licenciement) elles veulent toutes une indemnité pour arriver à 60 ans, plutôt que de se voir reproposer une autre "galère" (encore pire que la précédente)... Alors excusez moi, mais "l'emploi -ou le réemploi - des seniors" c'est de "l'idéologie économique et sociale de merde"! (pour les gens qui "galèrent")...

 

2ème observation :

Imaginez de "vieilles" hôtesses de l'air, de halls d'accueil de grandes sociétés ou d'agences de voyage ou d'hôtels ou de salles de conférence

ou de sociétés commerciales ; de "vieilles" institutrices, de "vieilles" infirmières et généralement de "vieux personnaux" dans des boulots de com' ou de santé ou de maisons de retraites, tous âgés de plus de 60/65 ans, à moitié décatis, fatigués, tous les quinze jours en congé de maladie, moins bons et moins efficaces parceque moins réactifs...

 

3ème observation :

Les gens qui font un boulot ou ont une activité "qui les intérèsse et les passionne" et où ils se réalisent, s'épanouissent, ont des tas de contacts, des tas de relations, d'amis, de collaborateurs autour d'un "projet" qui leur tient à coeur... Même s'ils vivent dans un monde "difficile", ceux là ils ont pas envie d'arrêter ni à 55 ans ni à 60 ni jamais d'ailleurs... Je pense aux artistes, aux écrivains et auteurs, aux créateurs de projets et d'entreprises, aux innovateurs, aux chercheurs, aux scientifiques, aux historiens et géographes, aux explorateurs, et d'une manière générale à tous les gens qui d'une manière ou d'une autre selon leur talent, leur volonté et leur dynamisme et leurs compétences professionnelles, contribuent au bien être de l'humanité et à un niveau de relations autre que celui que l'on subit au quotidien dans un monde en déliquescence...

 

Alors moi je dis : peut-être pas d'âge "imposé" pour la retraite mais que la retraite demeure toujours perceptible à 60 ans pour les gens qui souhaitent "arrêter de galérer"...

Et que ceux qui souhaitent continuer (cas de figure 3ème observation) puissent aller jusqu'au bout de leurs possibilités physiques et intellectuelles sans limite d'âge : pour ceux là, une retraite de "fin de vie" quand ils deviennent trop handicapés et vraiment trop vieux au point de ne plus pouvoir rien faire...

 

Dernier point, le financement :

Tout ce qui existe déjà (et qu'on ne change pas - surtout en moins-)

ET EN PLUS de tout ce qui existe déjà (et ça c'est important) : Une partie des bénéfices et plus-values bancaires, une partie (conséquente) des plues values boursières et des dividendes d'actions, une partie des intérêts de placements financiers et immobiliers, et une "main mise" drastique et autoritaire voire spoliatrice du pognon des paradis fiscaux, de la mafia et de la fortune scandaleuse de tous les grands prédateurs et privilégiés de l'économie mondiale...

 

... J'invente (je rêve, je rêve)... Le "Ministère de la Littérature, de la Poésie, de la Pensée Ecrite et diffusée"... Et je demande que ce "Ministère" soit mon employeur et me rétribue sur la base d'un contrat de travail :

Produire un minimum de 1000 textes, articles, thèmes de réflexion, histoires courtes, anecdotes, dans l'année, d'environ 30 lignes en moyenne chacun, et en toute liberté (j'écris ce que je veux et comme je veux). Et diffuser tout ce que j'écris dans le plus grand nombre possible de forums et sites de discussion... Tout cela pour un salaire de 25000 euros annuel, à charge pour moi d'organiser mes journées (ou heures) de travail... Avec bien entendu, les impositions qui correspondent à ce revenu, taxes, CSG, foncier, habitation et tout le tintouin (sans "niche fiscale")... Et cotisation en tant que salarié pour la retraite du régime général par répartition...

Dans ces conditions là, je ne me considèrerais plus du tout comme le retraité actuel que je suis mais comme un actif jusqu'à la fin de mes jours (jusqu'à cent ans et plus si possible)...

Et comme je serais un actif avec un boulot, un salaire, eh bien la pension que je perçois (suite à mon ancienne activité de postier jusqu'à l'âge de 57 ans)... je la reverserais intégralement à la ville où je demeure pour assistance, aide financière et soutiens divers aux plus démunis et "laissés pour compte" de mes concitoyens les plus pauvres et les plus humbles (ceux qui lèvent jamais le petit doigt pour demander quelque chose, qui récriminent pas pour un oui pour un non, qui se mettent pas en valeur et restent dans l'ombre, la solitude et le dénuement discret)... Soit dit en passant, les "autres" c'est à dire les "ceu's" qui gueulent tout le temps, qu'on voit pérorer et déblatérer dans les bistrots en roulant leurs mécaniques, les "ceu's" qui "refont le monde" et qui par devant te lèchent le croupion et par derrière te piétinent... Ceux là, je les emmerde, je les emmerde autant que les "gros lards pleins de pèze", autant que tous ces intellos et argumenteux à la noix qui ont tout vu et savent tout et sont "orgueilleux comme des poux"... Et qu'on voit sans cesse sur des blogs et des forums genre "littérature people, littérature de gare ou de troquet de quartier...

 

NOTE : dans ce "contrat de travail" il serait aussi spécifié que je pourrais me produire dans des lieux publics (écoles, cafés, place du village, petites salles de cinéma, mariages, banquets, repas d'associations, marchés, animations citadines diverses)... (et même dans des enterrements pourquoi pas)... Pour lire mes textes à voix haute (mais sans micro, sans équipements high tech, sans lampions électroniques de toutes les couleurs, sans meute de journalistes, sans rétribution supplémentaire, et pour le logement pas d'hôtel mais chez l'habitant et dans des conditions très simples et très modestes)...

... Une dernière précision : quand je serai trop vieux et trop décati, voix chevrotante et hésitante, pipi tous les quarts d'heure, danse de St Guy... On me remplace dans les lieux publics par une fille ou une femme chic qui lit mes textes...

 

... "Que l'heure de la retraite sonne"... [Jean Ferrat]

 

Tout cela dit... Je n'aime pas le mot "retraite" (et encore moins "retraité")... D'ailleurs dans les "profils" (Facebook, forums and Cie) je dis " sans activité" (ou à la rigueur - quoique ça me gêne un peu parceque j'aime pas "rouler les mécaniques"- je dis "homme d'écriture sur le Net" ... (Ecrivain avec un grand E, putain, ça "en jette"!)

Les chauffeurs de tripes

 

C'est le gang des Chauffeurs de Tripes...

Ils n'agissent que cagoulés et au plus profond des nuits sans lune et sans étoiles, ces membres d'une association secrète répartis dans tout le pays en groupes organisés et déterminés...

Leur objectif?

Traquer les délinquants sexuels pédophiles ayant été libérés à l'issue de leur longue peine de prison, ces assassins et violeurs d'enfants ayant purgé 20 ou 22 ans incompressibles, et revenus soit-disant à une vie normale dans des maisons, ou des appartements au milieu d'une population locale, et bien sûr, anonymes, non reconnus par leurs voisins...

Traquer aussi tous ces prédateurs pédophiles qui, non encore inquiétés et condamnés, donnent des rendez-vous à des enfants et entraînent ces enfants dans leurs "jeux" sexuels pervers...

Ce gang bien organisé envoie des commandos au milieu de la nuit au domicile des prédateurs au préalable repérés, ciblés et suivis à la trace... et qui sont enlevés puis conduits en des caves ou des lieux secrets... Et voici ce qui se passe dans la cave : on leur introduit dans l'orifice anal un petit tuyau métallique dans lequel on pousse une tige de fer rougie au feu... D'où ce nom de "chauffeurs de tripes" donné à ce gang et à ces commandos cagoulés agissant dans la nuit et par surprise à l'insu de toutes les polices du pays...

Quand on retrouve les cadavres (en général au milieu des poubelles du quartier) il n'y pas de sang ni de plaies apparentes...

C'est l'autopsie (si elle est demandée) qui révèlera que les intestins sont brûlés...

... Et la "scène" est filmée avec un téléphone portable ou un camescope numérique, et diffusée en vidéo pirate sur le Net, où l'on peut suivre "l'opération" dans tous ses détails... La vidéo est signée d'un visage en noir et blanc aux yeux rouges, barré en croix de Saint André aux extrémités en crochets, et accompagnée de ce slogan en lettres en forme de flammes déchirées :

"le sucre d'orge de feu des chauffeurs de tripes dans le fondement des pédophiles assassins et des tortionnaires violeurs de femmes"...

 

... Avis aux réalisateurs de films d'horreur : "Les chauffeurs de tripes"...

 

... Edouard II mourut le ventre brûlé de l'intérieur par un tisonnier rougi au feu enfoncé dans son trou de bale (c'est dans "Les Rois maudits", de Maurice Druon)... Et Ken Follet fait aussi allusion à la mort d'Edouard II dans "Un monde sans fin"...

Dans "Mort à crédit", Louis Ferdinand Céline écrit : " c'est ingrat les chômeurs d'en haut. Ils ne me raccompagnent même pas. Je suis sûr qu'ils recommencent à se battre. Je les entends qui gueulent. Qu'il lui fonce donc son tison tout entier dans le trou du cul! ça la redressera la salope! ça l'apprendra à me déranger"...

Quand aux "chauffeurs" c'est vrai qu'ils chauffaient (brûlaient) les pieds des gens pour qu'ils révèlent leur trésor caché... (et ça se fait encore)...

 

... Mais poursuivons l'horreur jusqu'au bout...

 

Ces "chauffeurs de tripes" avaient acquis une certaine popularité aux yeux du grand public... Et le gouvernement, la justice, fermèrent les yeux et donc laissèrent faire...

Pour le principe (à cause des droits de l'homme et au nom de la civilisation) on prit des mesures et on fit des lois, on arrêta quelques suspects (que l'on relâcha faute de preuves que l'on ne chercha point)...

L'Eglise, représentée par Benoît XVI, ferma les yeux sur cette affaire...

Pour voir sur le Net les vidéos des oeuvres des chauffeurs de tripes, il fallu payer et une société prit le marché en main... La société en question fut côtée en bourse, un fonds commun de placement fut créé et même un fonds de pension... Et de braves retraités actionnaires vécurent des dividendes (confortables) de ces placements (c'est que les vidéos rapportaient beaucoup d'argent et que les actions de la société ne cessaient de progresser à des taux pharaoniques)...

En 2184, une controverse agitée secoua l'Eglise : Pie XVIII le pape, voulut canoniser Benoît XVI... Mais un petit groupe de cardinaux et quelques associations de la "Nouvelle Ethique des Valeurs de la Civilisation" s'élevèrent contre cette décision parce que Benoît XVI en son temps avait fermé les yeux sur l'affaire des chauffeurs de tripes, et pensaient que ce "n'était pas chrétien" (ou digne de l'Homme) d'avoir "fait l'impasse" sur cette affaire...

Mais en définitive, Pie XVIII fit canoniser Benoît XVI...

 

... Petite précision : les tortionnaires d'Edouard II utilisèrent selon Maurice Druon dans Les Rois maudits, une corne dont le bout (le petit bout) avait été coupé pour que le tisonnier rougi au feu puisse passer... Et ne pas laisser de traces de brûlures au trou du cul...

Une série bêtifiante de TF1

 

Les feux de l'amour! ça dure encore... depuis plus de 10 ans déjà !

Il faut croire que, vu le temps que ça dure, des centaines (et peut-être oh horreur et damnation) des millions de français doivent certainement être "fidèles au rendez-vous" tous les jours à 13h 30 pour se pâmer aux infinis rebondissements de cette série bêtifiante...

Vers 13h au Carrefour Market ouvert non stop de 9h à 19h, se précipitent dans un dandinement de canards dodus, quelques "mémères" genre coiffure en chou-fleur et virées paillardes en car une fois par mois pour la sortie gastronomique et touristique ... Plantureuses mémères avec des bas-joues, à l'oeil allumé et toujours enclines à des plaisanteries douteuses et scabreuses, se précipitant et se poussant du coude -et du cul - à la seule caisse ouverte à cette heure là, afin de ne pas "louper" ne serait-ce que d'une minute, les feux de l'amour...

La caissière, une célibataire "endurcie" de 35 ans, mais d'une franchise émouvante et d'une légendaire absence de toute forme d'hypocrisie)... Les "rudoyait" à sa manière, ces sacrées mémères ! Et elle voyait bien, à dire vrai elle "sentait à plein nez", à quel point ces dandinantes vieilles canes "schmuctant" la sueur (et parfois la crevette pourrie) heurtaient la sensibilité de "poète" du jeune écrivain du coin venu à cette heure s'acheter un sandwich-club et "faisant la queue" derrière les mémères...

... Et le jeune écrivain, revenu dans ses pénates, affronte de sa décapante verve habituelle son frangin atteint d'iphonite aiguë et fana de jeux vidéos... et lui raconte le dandinement des mémères le feu au cul pour voir les feux de l'amour...

"Fous-leur la paix, à ces mémères! Après tout, tu regardes bien parfois, la croisière s'amuse et Louis la brocante en compagnie de la petite amie de ton copain pour laquelle tu as un "faible" et lui pardonne de ne lire que Closer"...

LA REVOLUTION SUR LE CLAVIER D'UN ORDINATEUR

 

... Oui, anarchiste que je suis, "seulement derrière un ordinateur à pester contre le monde " (aux dires de certaines personnes qui me connaissent)... Je reconnais percevoir sans le moindre état d'âme (et comme si ça "tombait du ciel") une pension de retraite d'environ 1500 Euros par mois (1530, 29 pour être exact)... Et en l'occurrence l'on peut dire que je ne "peste pas contre un Etat qui me verse chaque mois "de quoi vivre"...

Soit dit en passant, nombre de retraités en ce "beau pays de France", ne perçoivent pas même mille euros par mois, et sans doute encore plus de salariés sont des salariés précaires, à "temps partiel" ou en contrats "bidons", sans compter le million et demi de Errèmistes et de "fin de droits"...

Jamais, je l'ai maintes fois observé, les gens ne disent publiquement ce qu'ils gagnent (surtout quand ils gagnent plus de 1500 euros par mois)... (par contre ils disent souvent de quel signe astrologique ils sont)...

... Oui je reconnais que mon "action" se limite le plus souvent pour ne pas dire à 99%, devant un ordinateur et en utilisant le Net...

A mon âge (62 ans) si je n'avais pas ce revenu de pension de retraite, si rien n'était prévu pour le remplacer (RMI ou autre)... Eh bien je volerais ! (vol à l'étalage, chapardage, débrouille, expédients divers... Mais alors je ne volerais que pour bouffer, survivre ou me procurer ce dont tout le monde a besoin au minimum...) Pour rien au monde je rechercherais à 62 ans un putain de boulot avec de putains de contraintes à la con, me lever à 5 plomb'du mat, subir un patron accro au système, avoir des zob-jectifs de merde, etc... Le monde du travail, j'ai vu durant près de 40 ans de ma vie ce que c'était, et surtout les dix dernières années !

J'aimerais mieux "crever la gueule ouverte" ou voler !

Mais ce que je peux dire c'est que... "Y'a des tas d'trucs dans la vie de tous les jours, que je fais pas du tout comme tout le monde - et même le contraire- à tel point que ça me vaut des emmerdes, et parfois du rejet...

Quant à me voler des trucs chez moi, avant d'aller chercher les flics et de "faire tout un scandale" , je me demanderais tout d'abord si le préjudice subi, après tout, vaudrait la peine que j'en fasse un fromage...

Dans ma baraque sans crépi, sans rien qui fait extérieurement riche et beau et avec des peintures et des tapisseries à l'intérieur à faire fuir des bourges coconing'gueux)... et plein d'herbe folle tout autour... oui on m'a volé du bois ! (j'avais un gros tas de bois derrière la maison)... Mais ce n'était qu'une dizaine de grosses bûches qui ont du "chauffer le cul" durant le dernier hiver si rude, à un pauvre bougre au RMI...

Et puis merde, on "fait la guerre" à sa façon et ça n'empêche pas en même temps d'avoir un coeur et une âme grand comme un cosmos !

Et ma "guerre" si j'ose dire... C'est cette putain de littérature en plusieurs dimensions et longue comme Lisbonne-Vladivostok par le train, que je tague à tout va jour et nuit sur le Net... Et ce qui restera de ma chrysalide, quand j'aurai cessé de cigaler (l'écorce transparente et légère d'un cocon déchiré) se balancera quelque part sur l'un des fils de l'immense Toile du Web...

Poussé haut et fort du fond de mon gosier

Hêh-Rîqh-Ou'heur'th !

Excusez moi je me répète : je RE - rote !

... Tout comme du fond de mon gosier, je poussai en plein cours de Français ou d'Anglais au lycée de Mont de Marsan, un tonitruant et caverneux "ZOB" à faire trembler toutes les vitres de la classe et blêmir les visages des profs "crème" que nous chahutions...

"Zô'hôb !"

... Nouvelle petite anecdote :

Je faisais circuler dans la classe une carte de géographie "pirate" représentant un continent de notre belle Téterre, en forme de ZOB géant... La plus grande ville de ce continent se nommait Belzézobe, il y avait le grand désert de Mem'zelzébie et le mont Troudebahl avec sa grande verrue volcanique surplombant une jungle peuplée de petits "zézèbes"... Et pour l'histoire ancienne, en l'an Audi A4 avant Jésus Quique, un déluge de purée de robinets d'amour haut-pointés, fondit sur le plus beau cortège de femmes chic du plus grantenterrement général du siècle, l'enterrement "en grande pompe" du prophète Bozèbe... Où il n'y avait que des dames et des demoiselles en voilettes à mouches et chiquement imperdées et en hauts talons sonnant sur le pavé mouillé...

 

NOTE : J'en avais "toute une Bible" de "cette affaire là"... Un plein cahier de brouillon de 96 pages écrit très petit, avec évangiles, apocalypse, anges et démons, et Dieu (un grand phallus géant) et Jésus-Quique, et le deutéronome et tout le tremblement... Une oeuvre pirate et iconoclaste qui fit le tour du lycée, de tous les dortoirs et dont on s'arrachait la lecture avec de grands éclats de rire... Mais hélas, je n'ai pas conservé ce "document pirate" ! Je l'ai perdu dans je ne sais quel voyage !

Au nom de ...

 

Au nom du pére et du saint esprit

Au nom d'allah

Au nom de Yugcib

Au nom de toutes les couillonnades du monde

Au nom de la face du Boucque qui veau-cifère et de la Touite qui pue

Au nom du fric

Au nom des joujoux pour toutous de riche

Au nom de bachar el hassad

Au nom du carré pro de là où ça swingue la musique tam tam coeur de pieuvre

Au nom de la clique qui nous broute l'herbe sous les pattes

Au nom du cul et de la bite

Au nom de la bouffe aseptisée labellisée sous emballages scellés

Au nom du vase sacré

Au nom du sacré coeur sur le sang des communards

Au nom des morales et des vertus bardées de chartes

Au nom du foot

Au nom des dopes autorisées

Amen

Ramen

... Et y'en a plein le cul

D'amen et de ramen

 

ça suffit pas de croire en son propre système et de chier sur le système

il faut aussi et autant chier sur son propre système

 

Amen

 

Tu te fous de ma gueule ou quoi ?

 

Proutt...

 

Là c'est mieux mon pote

 

J'vous en conte une de bien raide...

 

 

 

     À dix-huit ans, comme d'une gueule de gargouille diablotine, jaillit une cascade ; à soixante ans, comme d'une tête de dindon pendante et toute de chair fripée, suinte un filet en pointillé...

 

Mais, en général dans l'avance que prend l'automne de la vie, lorsque se dresse encore la tête du dindon et que se tend un cou noueux, il sourd du bec enturbanné de chair, une salive qui, après une curée parfois nécessaire, se déverse dans le gosier...

 

Alors, autant que faire se peut, laissons longuement suinter le dindon au dessus du siège, n'optons pas de sitôt pour la curée nécessaire, afin de mouiller encore de salive jusqu'à un âge canonique, de douces lèvres de femme...

 

À sec, cela fait autant de bien que si cela mouillait, certes... Mais si cela ne mouille plus ; dans les yeux égarés et chavirés de la femme adorée, cela fait comme une brise brûlante et sèche chargée d'électricité...

 

 

 

C'est vrai, me direz vous... à juste titre : « On ne plaisante pas avec ces choses là »...

 

N'empêche, n'empêche... le « sujet » est fort sensible... Et nos « grands humoristes » ne se risquent guère sur ce « terrain là »...

 

 


 

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