Marmelades suite 1, histoires abracadabrantes...
Bibic
Il s'appelle Bibic
Enfin – nuance – “ON” l'appelle Bibic...
... Ou plus précisément Bébert le Bègue l'appelle Bibic
Et Bébert le Bègue en dépit qu'il bègue et qu'il a une tête de clou...
“EST” du monde des Pas-Plouks...
Alors tous les Pas- Plouks appellent Bibic, “Bibic”...
Bibic a une grosse queue dont il ne se sert jamais...
Sauf dans ses rêves.
Et il rêve HARD, Bibic!
“Eh Bibic, qu'est-ce que tu mijotes dans ta marmite aujourd'hui”?
C'est toujours la même musique
Des Pas-Plouks autour de Bibic...
Bibic a onze ans
Il a une jolie maman
Très bien habillée
Mais la maman de Bibic est enfermée avec plein de gens au 7 ème sous sol de l'immeuble
Bibic a vu par un trou de serrure ce qui se passait dans les sous sols de l'immeuble
C'était comme par un oeil qui traversait les plafonds de béton
Les gens étaient tous couchés par terre à même le sol avec les mains attachées ensemble
Et les pieds aussi...
La maman de Bibic était la seule à être assise et pas les mains ni les pieds attachés...
Les gens étaient sales
Il y avait de la poussière et on entendait des cris
Mais pas de poussière ni de traces sales sur la robe de la maman de Bibic
Il y avait des gardiens en uniforme à tous les sous sols
Avec de grands bâtons blancs et un étui à la ceinture...
Les gardiens sans arrêt allaient d'un bout à l'autre du sous sol
Comme des nageurs cent fois la longueur de la piscine avec un casque sur la tête...
A côté d'elle, la maman de Bibic avait un grand sac qui paraissait très lourd
Bibic entra dans l'immeuble par la grande porte ouverte
Bibic descendit dans les sous sols par l'escalier tournant
A chaque sous sol aucun gardien ne demanda à Bibic une pièce d'identité
Bibic arriva au 7 ème sous sol
Tous les gens avaient des têtes de Plouks
Et même des zeuils noirs...
Noirs, noirs noirs!
Et au 7 ème sous sol encore plus
Bibic s'approcha de sa maman et prit le grand sac très lourd
C'était tout plein de papier journal froissé dans le grand sac
Bibic écarta entre les doigts de sa main gauche du papier au dessus
Il y avait des liasses de billets
Rien que des billets de cent euros
Personne ne savait qu'il y avait tous ces billets dans le grand sac
Pas même les gardiens
Bibic et sa jolie maman très bien habillée remontèrent du 7 ème sous sol par l'escalier tournant
Et sortirent par la grande porte ouverte de l'immeuble
Dans la rue il pleuvait
Et des gens tiraient des coups de pistolet
Une vache barrait la rue
La vache avait des yeux comme les yeux d'un enfant triste
Bibic se retourna
Sa maman avait disparu
Il ne restait plus que le grand sac plein de billets entourés de papier journal
Plus de gens non plus
Et tout un désert de portes ouvertes
Un désert très long et très étroit
Et Bibic s' appelait encore Bibic...
C'était d'ailleurs écrit au dessus de la porte d'un bâtiment qui ressemblait à un musée
“Pas-Ploukthèque”
Le Voyage en Amazonie
C'est l' histoire d'un petit garçon, Rasta et de son chien Titi - Puant qui veulent rejoindre leur cousin indien Ding - Ding en Amazonie.
Rasta et Titi – Puant :
"Quel moyen de locomotion allons - nous utiliser pour ce long voyage ?
Après maintes réflexions, Rasta s' écria " Il nous faudrait un mille-pattes géant."
-- Ouais... ça, c'est une bonne idée, répondit Titi-Puant, qui se mit aussitôt à chercher. Il creusa avec frénésie et trouva un énorme mille-pattes.
-- Il est superbe, s'écria Rasta. Peux-tu te transformer en pont ? ajouta-t-il en s'adressant au mille-pattes ?
-- Vrinn ???...
-- Peux-tu te transformer en pont ?
-- Vroui...
Le mille-pattes s'allongea, s'arc-bouta au dessus de l' Atlantique.
C'est sur ce pont improvisé que Rasta et Titi-Puant traversèrent l'océan et se retrouvèrent en Amérique du Sud.
Ils marchaient dans la forêt Amazonienne quand ils entendirent des bruits bizarres.
" Boum broum broum..."
-- Qu'est-ce que cela signifie ? demanda Titi-Puant.
-- Je ne sais pas, répondit Rasta.
-- Allons voir !
-- Hein, oh, des peluches géantes !
-- Hi...Hi...Hi...
-- Un des dinosaures dit :
-- Eh, arrêtez, monsieur, de me chatouiller ! voyons !
-- Ouhhaaa ! Au secours ! Des grogosaures!... Et ils s'enfuient en courant. Mais un petit grogosaure les rattrappa et leur demanda :
-- Est-ce que je peux venir avec vous ?
-- D'accord !
Et ils firent un bout de chemin ensemble.
Continuant à marcher dans la forêt, ils virent un arbre qui bougeait dangereusement.
-- Ah, si seulement je pouvais faire du trampoline, rêvait un énorme gorille.
Il aperçut le mille-pattes :
-- Quelle bonne aubaine ! Vite, ma baguette magique, " Badabim, boum boum, trampolino, trampolinou, gogorillo, gogorillou, trampolino, trampolinou ! Il se laissa tomber sur le magnifique trampoline et rebondit tant et tant qu'il atterrit dessus et rebondit tant et tant qu'il versa sur un gros nuage noir.
-- « Qui ose me réveiller pendant ma sieste ? » s'écria le nuage...
-- « Au secours ! Au secours ! Je suis crevé ! »s' écria encore le nuage...
Et il se transforma en pluie.
Mais les autres nuages arrivèrent à toutes jambes et l'entourèrent. Il y en avait des petits, des gros, des grands, des maigres, des carrés, des gourmands, des vieux, des jeunes et des enfants.
-- Pourquoi as-tu fait du mal à notre ami ? demanda le gros rouge, très en colère.
Sans le laisser répondre, les autres s'écrièrent :
-- A l'attaque !
Mais, d'un coup de baguette magique " nuagi, nuageou, dégoulini, dégoulinou, pluilli, pluillou ... » les nuages colorés se transformèrent en pluie. Celle-ci se mit à tomber à seaux, si violemment, sans s'arrêter ; et le filet d'eau grossit, s'enfla, déborda... Et c'est ainsi que se forma le grand fleuve Amazone.
Un crocodile qui se prélassait vit toute cette eau déferler vers lui.
-- Ah ! Quelle merveille ! Un déluge !
Comme il criait cela, il reçut juste à ce moment-là, dans sa gueule ouverte, le gorille qu'il avala illico.
Au même instant, Rasta et Titi-Puant récupérèrent la baguette magique qu'avait laissé échapper le gorille en tombant.
Un coup de baguette magique... Et le trampoline fut transformé en canoé. C'est ainsi qu'ils arrivèrent en vue de la tente de Ding-Ding. Celui-ci, quand il aperçut cette embarcation, crut qu'il avait affaire à des ennemis. Il saisit son arc, les visa...
et tira quelques flèches. Vite, Rasta prit la baguette magique et les flèches devinrent des fleurs.
-- Arrête ! C'est nous, tes cousins de France.
Ding-Ding les reconnut et il les fit entrer.
C'est alors que la grande fête des retrouvailles put commencer.
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