Mes réponses aux commentaires

Ma réponse à Becdanlo :

Imaginons Céline, né en 1970… Et « Voyage au bout de la nuit » écrit en 2005… Version « de notre temps », cependant. Le même livre, avec les personnages d’aujourd’hui, les décors, etc… Quel éditeur en aurait accepté le manuscrit, combien d’exemplaires vendus, quel « retentissement », quel effet sur le public actuel ?

Céline aurait-il été reconnu ? Aurait-il « percé » ? Qui l’aurait lu ? Serait-il parvenu à faire éditer ses livres ? Quelles eussent pu être ses rencontres ? Qui l’aurait « lancé » ? Se serait-il « imposé » tout seul ? Et après combien d’années de « galère », ou de « non reconnaissance » ?

Imaginons Céline, crapahutant de « courriels » et courriers, de manifestations littéraires, de salons du livre, d’articles dans le « courrier des lecteurs », de visites auprès d’ « ambassadeurs  de la Culture », débarqué au « pays des Auteurs » comme sur un quai de New York au plus fort des grandes vagues d’émigration, vers ces Grands Marchés » de l’Edition en tout genre !

Céline, aurait-il été en 2005, ce mec là ? Aurait-il fait un site ? Un blog ? Serait-il sur alexandrie online ou sur le Portail des Auteurs… Lyno ou Celo ? Imaginez son langage dans les forums du Web ! … Et le ou les « échos », immédiats ou à retardement… Ou les « pas d’écho du tout »…

           

            Ma réponse à Dener :

A relire, oui certes ! Mais la 3ème partie de ce « Grand Hôtel du Merdier », que faut-il en penser ? Je n’en sais rien moi-même ! Après coup, je me dis que c’est peut-être une imposture : cette « idée » d’une « œuvre commune » réalisée par nos trois lascars, est en fait « couchée sur le papier » par un certain « yugcib », en tout cas par le même « élucubrateur » ! L’on n’y reconnaît pas trois écritures différentes dans ce texte fou !

Et puis, « singer du Dali » en écriture, c’est peut-être pas un scoop !

 

            Voici ce que dit « JPP » le 6 février 2006, après avoir lu « Grand Hôtel du merdier » :

 

            « Impressionnera qui n’a pas ou peu de culture littéraire. Pour le reste c’est ce que ça a l’air d’être : une régurgitation dont il reste à savoir à quel point elle est ruse ou inconscience ».

 

            A noter que ce « JPP » n’a pas laissé son adresse électronique…

Alors voici ma réponse :

            « Tu dis que ce texte ne peut impressionner que des gens qui n’ont pas de culture littéraire… Mais la culture littéraire est-elle un élément essentiel de la culture ? Nous ne sommes pas, je crois, sur la même « longueur d’onde » dans cette idée de culture qui semble faire référence dans le monde de la littérature… Et du monde en général.

Ceci dit, j’ai des amis et des personnes dans mon entourage , qui ont réellement comme tu dis, une culture littéraire… Et ces gens là, après avoir lu mon texte, l’ont cependant accueilli autrement que par les commentaires qu’ils eussent du générer étant donné ce que j’évoque avec une « complaisance » provocatrice à la limite de la délinquance…

Ruse ou inconscience, dis tu encore ! Au sens d’une certaine forme d’intelligence, il est sûr que je « ne fais guère le poids ». Et qu’en conséquence je ne puis être bien rusé ! Quant à l’inconscience, mon regard sur le monde et les gens est trop épris de lucidité ; mon langage s’efforce d’être si sincère au risque de déplaire ou de déranger, que je ne puis en avoir, précisément, d’inconscience. D’autant plus que je ne me suis jamais senti aussi responsable de ce que j’écrivais… que dans une lucidité tour à tour douloureusement tragique ou emplie d’une immense espérance… »

 

            Réponse à Woland sur Grand Hôtel du Merdier…

 

            Te connaissant telle que je te connais, ça m’émeut beaucoup que la femme que tu es ait pu apprécier ce livre !

J’en suis confondu de remerciements… Et, à dire vrai, ça me fait comme un « orgasme » de l’esprit ! Que j’ai un peu honte d’avouer ( dans la mesure où ça s’apparente à un orgasme)… mais que j’avoue tout de même !

Je reconnais qu’il y a dans ce texte, quelque chose d’ambigu de ma part… Que j’ai voulu « exorciser » sans doute… J’ai l’heureuse certitude d’y être parvenu, et ça me fait un bien fou !

 

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire