Des confettis sur la Toile, n° 5

                        LA  VITRE  CLAIRE

 

            C’est une vitre

            Une belle vitre bien claire

            Une trace, discrète, sur cette vitre…

            La trace d’une goutte de pluie.

            Et la goutte tout doucement descend, comme un doigt de femme sur un visage d’homme jusqu’à ce petit coin des lèvres qui mouille le bout du doigt de la naissance d’une salive…

            Un arc en ciel dilué joue de ses reflets incertains sur la vitre, danse dans une fête incendiaire…

            Et sur la vitre claire, la trace s’élargit d’autres traces venues de lèvres mouillées.

            Les traces prennent un goût de salive qui étreint, électrise, aimante et convulse…

            Ah ! Se jeter de toute la surface de sa peau sur cette vitre…

            Et longuement frémir d’une joie absolue, non retenue, muette ou haletante…

            C’est une vitre…

            C’est un visage…

            Un visage tellement virtuel que l’imaginaire même, de ses rêves les plus fous et les plus électriques, n’en peut concevoir ni la forme ni la beauté, et ne peut  à distance en percevoir l’essence…

            Lorsque paraîtra, au vrai, ce visage, il sera de la même beauté que celle de l’arc en ciel dans la vitre claire…

 

            Il y a une autre virtualité que celle de la réalité projetée sur l’écran de notre imaginaire : celle d’une félicité qui n’est pas encore née, n’a pas été imaginée… Et qui SERA.

C’est ce que j’appelle la « virtualité vraie ».

Nous vivons tous des bonheurs, certes prévisibles, mais qui ne sont pas encore nés. C’est notre imaginaire qui les virtualise selon les couleurs de notre âme, selon les pensées et les regards qui naissent de nos aspirations.

 

            LA FETE DES PERES,  petite anecdote…

 

            Ce dimanche matin, le 18 juin jour de la fête des pères –Et de l’appel du Général De Gaulle, rappelons le – Ma femme vers 11heures, en plein « chantier culinaire » car nous recevions mon fils et deux de ses amies ; me dit : « Puisque tu vas à Bruyères, passes au Jardin Fleuri et achètes un bouquet de fleurs.

Elle ne m’avait pas précisé, la chère Irène, que ce bouquet serait pour son père, né le 19 juin 1905, décédé le 8 juillet 1975 et enterré au cimetière de La Chapelle devant Bruyères. Mais elle m’avait cependant dit que c’était pour la fête des pères et qu’un petit bouquet serait le bienvenu aussi, pour égayer la maison.

La fête des Mères, comme beaucoup de gens le savent, est une « survivance » du régime de Vichy lorsque Pétain avait pris pour devise « Travail Famille Patrie ». Sans doute a-t-on instauré dans la foulée… la fête des Pères !

Cela me fait « une belle jambe », la fête des pères ! Celle des mères, bien qu’elle soit de Vichy, passe encore ! Mais les pères ! La traditionnelle cravate, la perceuse, le dernier ordi ! Enfin… ! Mais soyons positif : la gentillesse des enfants, la fête en famille, c’est ce qu’il faut en retenir après tout, de cette tradition.

Pétain, l’aspect commercial « pompe à fric », c’est pour la « vision du monde » que les gens peuvent avoir en fonction de leurs idées.

Je pense que la gentillesse, dans un relationnel d’un certain niveau, vaut bien de très loin toutes les philosophies et toutes les littératures fussent-elles de génie…

            Mais revenons à la réalité vécue, de ce dimanche 18 juin dans les Vosges, chez Yugcib…

Cette belle et sympathique jeunesse dont il fallait s’occuper, et qui emplissait la maison de son atmosphère, de sa bonne humeur, de ses rires, de ses jeux et de ses mots drôles ; ne fut point matinale après une soirée de juin que nous passâmes dehors et qui se termina fort tard, par un concours de fléchettes, alors que la nuit, constellée de tant de petits feux, avançait en déplaçant ses constellations au dessus d’un horizon de cimes et de feuillages bruissant comme une mer.

 Les deux amies de mon fils étaient ravissantes, de conversation agréable et de surcroît, littéraires puisqu’elles enseignent le Français et viennent de terminer leur première année scolaire.

Le « chantier culinaire », ce dimanche matin, était si gigantesque qu’il ne fut guère possible pour Irène, de trouver le temps de se rendre à Bruyères chez le fleuriste. Et d’autre part, l’un des deux exemplaires de cette « exquise féminité littéraire » sommeillait encore dans le canapé convertible de la « grande salle », de telle sorte que nous dûmes, Irène et moi, jusqu’à 10 heures, nous mouvoir « de velours ».

Cessant de pianoter sur « Cassiopée », je partis en « coup de vent » à Bruyères… Mais de bouquet de fleurs pour la fête des pères, nenni ! Je me vis assez mal au Jardin Fleuri, acheter un bouquet à deux balles pour le père que j’étais… et ramener ce bouquet à la maison.

Tout de même ! Bien que je sois « un peu extraverti sur les bords », je ne concevais pas de m’acheter des fleurs !

Mais quelle ne fut pas ma désolation à mon retour, d’entendre Irène dire : « Ne me dis pas que le magasin était déjà fermé, il n’est que midi moins cinq ! J’aurai voulu fleurir la tombe de papa »…

Mon beau père, que je ne connus que cinq mois durant, entre février et juin 1975, étant né un 19 juin, aura donc sa fête demain, le 19 juin, lendemain de la fête des pères.

 

 

                        LES  ETRES  DE  PIERRE

 

            Comment ces êtres de pierre à la couleur de la cendre, figés dans le désert, avaient-ils pu résister aux vents les plus violents, à ces hordes de grands oiseaux carnassiers venus se poser sur des épaules, des têtes et des pieds immobiles qui, depuis des milliers d’années, défiaient les voyageurs égarés ?... Alors que des nuées de papillons aux ailes de sel, après le passage de la dernière caravane des hommes du désert ; les réduisirent, ces êtres de pierre, en poussière ?

La légèreté des ailes de tous ces papillons n’avait-elle été figée elle aussi, dans le vent du désert, en lamelles de sel ; réductrice à jamais de cette dureté des êtres de pierre que ni les vents les plus fous, ni les oiseaux aux plus puissantes serres, n’avaient pulvérisés ?

Fallut-il que passât la dernière caravane des hommes pour que s’abatte cette nuée de papillons « morts – vivants » ?

            Ainsi en est-il de cette lumière de l’esprit qui a condamné les hommes : elle est « morte – vivante » !

A quoi sert la lumière de l’esprit si elle ne sauve pas les hommes ?

Nous sommes déjà ces êtres de pierre… Mais nous ne sommes pas perdus puisque n’est pas encore venue la légèreté aux ailes de sel, comme sur cette Terre qui fut, jadis, et dont les êtres qui la peuplèrent, de pierre devinrent poussière…

 

 

                        LES  TROIS  DIEUX

 

            Il était une fois trois dieux dans le ciel.

Le dieu à la lumière de feu, le dieu à la lumière bleue et le dieu à la lumière blanche.

Un jour, les trois dieux tinrent conseil afin de sceller le destin d’une petite planète habitée par les Humanuscules.

Les trois dieux conçurent ensemble un projet.

Chacun développa son idée :

Le dieu à la lumière de feu dit : « Il faut que ces Humanuscules aillent jusqu’au bout de leurs rêves, de leurs désirs et de leurs aspirations, puisque de toute manière ils disparaîtront. Ainsi auront-ils vécu et connu. Pour cela je leur donne l’intelligence ».

Le dieu à la lumière bleue dit : « Bravo pour l’intelligence, lumière de feu. Moi, je donne aux Humanuscules la Connaissance : ainsi sauront-ils ce qui leur arrivera, par l’intelligence qu’ils utiliseront pour aller jusqu’au bout de leurs rêves, de leurs désirs et de leurs aspirations. Mais je veux qu’ils soient libres et responsables de ce qu’ils font ».

Le dieu à la lumière blanche dit : « Moi, je vais entrer dans l’esprit des Humanuscules avec ma lumière blanche, parce que je crois que l’intelligence et la connaissance ne peuvent pas les rendre vraiment libres : en effet, conditionnés et soumis à tout ce qu’implique dans leur vie une voie ou une autre choisie, quel sera le sens de leur liberté ? Avec cette lumière de moi dans leur esprit, peut-être pourront-ils se délivrer du conditionnement et de la soumission ».

Alors le dieu à la lumière de feu et le dieu à la lumière bleue voulurent eux aussi entrer dans l’esprit des Humanuscules.

Alors commença, et se poursuivit, l’expérience…

La lumière de feu et la lumière bleue, dans leur alliance avec la lumière blanche, prirent cependant la plus grande part de l’esprit des Humanuscules : parce qu’elles étaient deux, et que la blanche n’était qu’une…

Effectivement l’intelligence et la connaissance ne rendirent pas les Humanuscules libres.

Un jour, il y eut un moment très difficile pour les Humanuscules : si la Connaissance les avait bien responsabilisés, du moins en partie ; l’intelligence qu’ils utilisèrent pour aller jusqu’au bout de leurs rêves, de leurs désirs et de leurs aspirations, les déshumanusculèrent.

Alors le dieu à la lumière de feu dit : « Ils sont perdus mais ils ont vécu et connu ».

Puis, le dieu à la lumière bleue dit : « Parce qu’ils se sont déshumanusculés » alors que je les destinais à devenir des Humains, je vais mettre fin à l’expérience : leur planète sera une roche nue qui tournera sans avenir dans la nuit du ciel. »

Mais le dieu à la lumière blanche dit : « Il y a cependant sur cette planète des êtres qui ne sont pas entièrement déshumanusculés et qui ont de la lumière de moi dans leur esprit. »

Les trois dieux tinrent de nouveau conseil…

 Et, d’une roche qui n’était pas encore totalement nue, les déshumanusculés se réhumanusculèrent.

 

            Ces trois dieux ne sont qu’une « vue de l’esprit »… En fait, je ne crois pas qu’il y ait un dieu ou des dieux… Du moins, pas comme il est habituel d’y croire… ou de ne pas y croire.

 

                        LE SOLSTICE D’ETE

 

            Du fond d’une nuit qui n’a pas vraiment été une nuit, vers 4h 20, heure légale je précise ; blanchit déjà le ciel, monte le jour nouveau, d’une inexorable poussée, comme un souffle silencieux de lumière emplissant un paysage immobile. Et le paysage tout entier, cerné de son horizon de feuillages et de lointaines crêtes arrondies, silencieux parce que les êtres qui le peuplent sont endormis, enfle de toute la puissance de ce souffle…

Le ciel blanc de brumes légères, que le vert des feuillages assombrit encore dans ce rideau tout proche qui cache l’horizon, s’électrise de rose et de jaune là où bientôt paraîtra le soleil, en ce point que je connais, sur une ligne verte de prés et de champs.

A 5h 49 très précisément, alors que le paysage déjà tout embrasé bruit d’oiseaux et de feuillages, vient l’astre du jour, flamboyant luminaire, notre étoile, qui ne retombera au dessous de l’horizon qu’à 21h 56, après avoir culminé à l’heure méridienne, à quelque 66 degrés d’angle au dessus de l’horizon. Mais sous cette latitude dans le département des Vosges, qui est de 48 degrés et demi, nous avons l’impression que le soleil « monte » plus haut que ces 66 degrés réels, à cause de cette déviation apparente de la lumière solaire dans la traversée de l’atmosphère.

            J’ai toujours ressenti le passage du solstice d’été, depuis mon enfance, avec une intense émotion… A tel point que je vis ce passage au plus profond de mon être, et bien sûr dans mon esprit. J’imagine, ou plutôt je « vois » même, d’autres « passages » remarquables en d’autres lieux de la Terre :

Celui des deux équinoxes, à six mois d’intervalle, au dessus de l’Equateur… Le soleil en plein centre du ciel.

Celui des solstices, au dessus de chacun des deux tropiques…

Et le « soleil de minuit », le demi disque apparaissant au jour du solstice, le 21 juin au cercle polaire boréal, le 21 décembre au cercle polaire austral. Puis, aux pôles même, le soleil tournant au plus haut à 23 degrés au dessus de l’horizon et amorçant sa « descente » jusqu’à l’équinoxe et ensuite son « enfoncement » progressif dans la nuit… Une nuit, qui ne sera vraiment « noire », d’ailleurs, en ces hivers polaires, que durant les mois les plus proches du solstice d’hiver.

Dans les latitudes médianes de l’hémisphère Sud, j’imagine aussi cette « montée » du soleil, orientée vers le Nord puisque l’Equateur y est au Nord…

Le solstice d’été marque la fin d’une époque : celle durant laquelle, six mois durant, le soleil n’a cessé jour après jour de « monter » au dessus de l’horizon, de plus en plus haut à l’heure méridienne.

Le passage de l’équinoxe au 20 mars est déjà émouvant… Mais à partir de ce jour, c’est l’obscurité qui cède la place à la lumière, et j’aime qu’il en soit ainsi !

Jusqu’au 14 juillet, le soir cela ne diminue pas…ou si peu, à compter du 5. Mais au-delà, et à plus forte raison en Août, ce jour qui tarde à venir chaque matin !... Puis c’est la « grande dégringolade », inexorable, jusqu’au solstice d’hiver.

Etant né un 9janvier, j’ai donc commencé ma vie en voyant chaque jour le soleil monter plus haut. Et ça m’a « fait drôle » à l’âge de mes premiers pas, en décembre 1948…ces si longues nuits !

Ainsi va et vient depuis la naissance de ma planète, le flux et le reflux des jours et des nuits, des saisons, et les « passages »… J’ai ce mouvement en moi. Je le sens dans toute la traversée de ma vie. Et quand je serai mort, la certitude que ce mouvement me survivra me relie à ce futur que je ne verrai pas : c’est en quelque sorte, une continuité…

Le mouvement est un peu variable tout de même : en une période de 41000 ans, l’angle varie entre 22 et 25 degrés, approximativement… soit de trois degrés. Dans nos « temps actuels », cet angle est de 23 degrés 27 minutes.

 

                        De la fragilité de l’Etre…

 

            Lors de certaines rencontres que je fis en ma vie, que ce fût en ma jeunesse ou plus tard dans ma vie professionnelle, familiale ou autre… Il m’est venu un étrange, un très émouvant sentiment… de cette fragilité –apparente—d’un être en particulier… et dans certaines situations…

Mais jusqu’à ce jour d’aujourd’hui, je ne savais vraiment de quelle manière l’exprimer. Les mots n’étaient pas encore nés… Mais ils existaient…

Les voici :

 

            Lorsque transparaît la fragilité—apparente—d’un être, dans sa voix, son regard, son expression, sa timidité relative…

Le « prédateur » se pourlèche, ses flancs vibrent de cette faim qu’il sent en lui de cet être dont il va se régaler…

Mais l’amoureux, le vrai amoureux, conscient ou non de ces forces qui l’habitent, par ce qu’il ressent et l’ émeut de cet être soudain si proche, vibre de tout son être d’une faim bien différente de celle du « prédateur »…

Alors, cette fragilité relative et apparente de cet être, qu’il perçoit, est si émouvante qu’il n’ose l’approcher et encore moins la toucher…

Il va donc la chérir, cette fragilité, d’un amour de géant, chercher à la protéger de toutes ces lèvres brûlantes qui rôdent en pleine lumière ou dans les plis de l’ombre…

Nous avons tous, parfois, de ces fragilités qui sont comme de petites plaies sur notre peau…

Les lèvres de l’amoureux, du vrai amoureux, ne sont jamais putrides, suceuses ou buveuses. Elles se posent tout doucement sur la plaie et cicatrisent la fragilité…

Ainsi est la faim de l’amoureux : une faim qu’il communique et partage de tout son être avec l’être dont la fragilité l’émeut.

C’est un peu l’histoire de cet « enfant géant » au cœur et au souffle « atomique », qui serre dans ses bras la petite silhouette aux os qui « craquotent »… La silhouette ne se rompt point, son battement de cœur d’oiseau emplit le géant… Et le géant rit et pleure. Il n’y a plus de fragilité, rien qu’une grande force toute droite, souveraine, inépuisable…

 

                        Un peu hardi…

Oui, je le reconnais… Un peu hardi, je crois ! Mais bon ! Il faut le prendre plutôt dans le sens de l’esprit et du cœur…

Voici :

Les plus belles joies du monde sont celles qui nous viennent, dures comme des bouts de bois… ou mouillées comme des oisillons heureux d’être nés…

 

 

                        EMOTION  SOUVERAINE…

 

            Il n’est rien de plus agréable par un très beau matin bleu de 1er juillet, que la vue d’une jeune femme au visage typé, vêtue à ravir, dont le regard vous fige, vous transperce et vous « téléporte »…

J’ai presque envie de croire qu’il n’est nulle planète autre que la mienne où les femmes soient aussi belles.

A Bruyères, ce samedi 1er juillet, où je me rendis à bicyclette selon mon habitude par un temps pareil, chez Nathalie Coiffure je fus entrepris par une charmante demoiselle dont le « déstructuré » sublime, à en « crever de régal », me frôlait les jambes et les bras…

 Au moment où j’écris ces lignes, je sens encore sur mes doigts ce frôlement si agréable, si doux, si « électrique », qui s’était aussi longtemps attardé que des lèvres rêvant éveillées sur une paupière…

De surcroît, divinement fendu, ce « déstructuré » s’entrouvrait, et, avec le frôlement s’invitait une intimité qui m’effleurait…

J’eus alors l’étrange sensation de marcher sur des œufs d’oiseau…que je ne cassai point mais se fendirent quelque peu…

            Je conçois de telles « fêlures » lors de ces émotions souveraines qui électrifient ma vie…

 

                        LA JEUNE FEMME LITTERAIRE

 

            C’est, assurément, une charmante jeune femme littéraire… Elle a l’éducation, la formation universitaire et tout ce qui, au fil de ses expériences, de son vécu, a ciselé sa sensibilité, construit sa personnalité.

Elle n’est pas timide, elle a un joli visage, elle s’habille bien, et il est très agréable de s’entretenir avec elle, non seulement à propos de tout et de rien, mais aussi sur tous ces sujets d’actualité tels que le cinéma, les livres, la musique, les voyages, entre autres…

En somme elle faite, cette charmante jeune femme littéraire, de tout ce qu’elle a reçu de l’environnement qui fut le sien depuis son enfance…

A ma connaissance elle ne tient pas de « blog », bien qu’elle « voyage » sur la Toile…

Elle pourrait être ma fille, car une génération entière me sépare d’elle, de sa jeunesse, de son univers qui, forcément n’est pas le mien…

J’ose croire en cette beauté intérieure de l’Etre qui n’est pas fondamentalement dépendante de l’éducation, d’une formation universitaire ou même purement littéraire…

J’ose croire, oui !

La beauté intérieure d’un être est ce qui fait de cet être, un être d’exception.

Et, ma foi, une jeune femme littéraire qui aurait cette beauté intérieure, serait, par exemple, une fille parfaitement « envisageable »…

Mais, si les rêves en esprit se font et se vivent ; en réalité ils se lient au vécu pour le temps qui leur est donné d’exister… Ou ils se défont.

 

            Quel que soit le nombre de ces êtres qui nous sont chers… Et qui nous ont accueillis sans réserve en leur cœur ; il en est cependant d’autres, de ces êtres, dont on ne sait dans quelle mesure ils nous accueillis, que l’on aimerait bien toucher…

A ceux là, je leur lance à ma façon quelques « missiles balistiques » bricolés à dessein, et dont la charge émotive est telle… qu’il me sied de les catapulter, ces missiles, au risque qu’ils n’éclatent que sur une plage silence…

Ce qu’il y a à gagner est tellement plus beau que le paradis ! Ce qu’il y a à perdre est tellement loin de l’enfer ! N’y a-t-il pas, toujours, la vie entière, cet espoir aussi fou que généreux, aussi « raisonnablement insensé » ?

 

 

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