Des confettis lancés sur la Toile

     Dans cette rubrique, je vous livre quelques unes de mes interventions sur des forums : Alexandrie Online, Le Portail des Auteurs, Nota Bene, entre autres... J'ai remarqué en effet qu'au bout d'un certain temps, vu le nombre de discussions, sur tant de sujets ou 'de tout et de rien', de centaines de membres ou visiteurs qui s'expriment, les messages ne peuvent être conservés : leur destination finale est généralement une 'fosse commune', avant l'effacement...

                        QUELQUES  « IMMORTELS »

            Gide, Proust, Kafka, Camus, St Exupéry, Flaubert, Zola, Simenon, Balzac, Mauriac… Et bien d’autres….

J’ai trouvé en lisant ces gens là, du style, de l’élégance, de la pureté, de l’image, de l’émotion, de l’âme, de l’atmosphère, de la pensée, de la profondeur, de la précision, de la réflexion, de l’analyse, d’excellentes descriptions, de la truculence parfois ( avec Flaubert ), une grâce, une poésie, un « art d’écrire », que je considère comme inégalés dans le monde d’aujourd’hui, car peu d’auteurs contemporains ( ceux des dernières années ), excellent dans au moins sept ou huit de toutes ces qualités.

Il me semble que ces gens là ont approché ces limites au-delà des quelles on peut entrevoir une évolution de l’esprit humain : là commence vraiment la « grande aventure », aux confins de ce qui est connu et inconnu, là où enfin s’élargit et s’affranchit l’esprit, lorsque les contraintes, les influences, les apparences, les différents débats sans issue et les « chapelles », cessent de peser, d’immobiliser…

Ceux là ont fait à mon sens « œuvre d’écriture »… Et que dis-je : plus encore ! Ils ont « ouvert des passages »…

Ce fameux « passage du Nord Ouest », dans d’impossibles traversées de banquises en dérive… Ou ce « fil d’Ariane » dans les inextricables boyaux de jungles équatoriales… Ou encore ces pistes des plus grands déserts du monde dont on peut se demander si elles ne conduisent pas vers le ciel…

 

 

                        MESSAGE  PERSONNEL

            Il y a dans les forums d’Alexandrie Online, de Nota Bene et du Portail des Auteurs, ainsi que sur tous les sites où l’on s’inscrit en tant que membre, un petit carré que j’aime beaucoup : mp, message privé…

Ah ! que c’est bon, et que ça fait du bien, de « converser » avec une personne que l’on apprécie… Dans une intimité qui, cependant, ne franchit jamais ces limites quelque peu équivoques au-delà d’un « No man’s land » où les solitudes, les rêves, les aspirations pourraient s’effleurer, se sentir, et autant dire se toucher, à deux…

Ce « No man’s land » comme un petit bout de terrain miné, entre les « barbelés » de l’imagination, des certitudes, des repères, de ces « croyances de l’autre » portées en soi tels des flambeaux dont on pense qu’ils ne vacilleront jamais…

Ce « No man’s land » miné, donc, aux explosions possibles mais aussi aux déconvenues, aux hardiesses risquées, aux déversements parfois plus corrosifs pour celui ou celle qui les ouvre de ses cieux… que pour l’Autre qui les subit plus qu’il ne les partage…

Ce « No man’s land » qui, lorsqu’on le franchit… de tout son cœur et de toute son âme, sans retenue et avec toutes ses « certitudes – pièges », attend toujours la relation en un tournant où l’on verse et se blesse…

Quel magnifique pays des merveilles lorsqu’Alice et son prince, qui ne sont alors tous deux d’aucun ciel, d’aucunes ténèbres et d’aucun désert, s’effleurent du bout des doigts à travers le rideau de brume soudain illuminé qui déchire les « barbelés » !

Je crois qu’il n’y a guère de plus beau pays que celui là !

Il est de ces confidences que l’on peut choisir de verser sur la place publique, et d’autres que l’on ne fait qu’à une personne en particulier ! Pour autant que l’atmosphère s’y prête et que l’on ne franchisse pas ces limites au-delà des quelles la relation se fragilise, s’éphémérise ou se brise après s’être édifiée avec des briques incandescentes…

 

                        UNE  PUB  FRACASSANTE

            Oh ! Moi qui ne regarde pas souvent la télé… Une pub géniale, sur TF1 et sur FR3, depuis quelques jours, m’a fort ému et fort fait rire :

Une vieille dame, en joli chemisier blanc, très élégante, assez « classe », visage agréable, bien coiffée, qui aperçoit par la fenêtre ouverte de son salon, dans l’immeuble d’en face mais à l’étage en dessous, son voisin, un mec de trente balais, en slip, pas spécialement beau mais bien charpenté, allongé sur son pieu…

La dame fait le 118, demande le numéro de son voisin, puis l’interpelle en tenant devant son œil un énorme lorgnon. Le mec se dresse tout debout, presque à poil, pour répondre à la dame…

            Il est vrai que ce genre de personnage féminin, de tout âge d’ailleurs, a le pouvoir « magique » de me faire oublier  toutes les horreurs du monde et de suspendre mon existence en une très chouette « petite éternité », comme entre parenthèses, comme si rien de fâcheux ne pouvait plus survenir, comme une vie sans naissance ni mort, sans espace ni temps, sans interrogations, sans philosophie ni métaphysique, sans questions ni réponses…

            Je vois très bien, lors de mon enterrement, de jolies dames et demoiselles bien habillées, en atours noirs très chic, suivre le corbillard… Et la musique cristalline des talons hauts sur le pavé mouillé… Je serais capable de ressusciter !

 

 

                        CE  QUI  SE PASSE  APRES  LA  MORT ?

            En réponse à Becdanlo, sur un forum d’Alexandrie, au sujet de « Pub fracassante »…

Ce qui se passe après la mort ? C’est une question à laquelle j’ai souvent réfléchi ! J’ai parfois tourné le sujet en dérision… Mais je ne suis pas croyant, du moins pas dans le sens que l’on prête à « croyant »… Il y a trop de fumisteries là dedans !

Il me semble cependant qu’on entre dans la mort avec la vie qu’on a vécu et que, finalement, cela doit être sans surprise majeure en dépit d’une éventuelle cérémonie et de ces quelques paroles dites, sincères ou non.

Il n’y a donc pas de « miracle ». Pas plus dans la mort que dans la vie… Mais il y a l’instant vécu… Et là est peut-être le vrai miracle !

Ceci dit, si tu vois Ishtar, dis lui que je l’autorise à venir à mon enterrement… Entre autres « Masques de Venise », « petites fées », « petites étoiles », « alexandrettes » et j’en passe… et j’en passe…

 

 

                        LE  LIVRE  DES  MORTS

            J’ai visité sur un forum d’Alexandrie, le fil de discussion sur « Le livre des Morts »…

Oui, Bec, avec cette chère Ishtar et quelques autres, vous êtes bien à mon sens, ces « lumières » de mon esprit et de mon cœur !

            Aux dires de certains d’entre vous, dires relativement justifiés d’ailleurs, il y a dans le monde aujourd’hui, beaucoup de « médiocrités » et de banalités… Je n’ose pas imaginer alors, avec mon idée d’ordinateur – livre et d’édition en direct, le nombre de « publications », de « diatribes », de débats – fleuves et de diversités indigestes à rallonges, qui pourraient cent et mille fois plus foisonner… Sans jamais d’ailleurs concurrencer le marché du livre… Et sans jamais non plus atteindre ces limites au-delà des quelles on peut entrevoir une « évolution » de l’esprit humain…

Mais ne soyons pas trop pessimistes ! S’il y a beaucoup de ces « médiocrités » ( encore faut-il en juger ), il y a aussi énormément de choses formidables ! Et de tout cela, je crois que rien ne sera vraiment perdu… Tout sera un jour retrouvé ! Très loin, ici et ailleurs, en d’autres temps, d’autres expériences, d’autres évolutions, par des gens qui nous ressembleront ou non mais qui viendront !

            Allez ! En route pour le livre des morts… Le livre « immortel » !

 

            UNE  CONCEPTION  DE  L’AMITIE

            J’ai une conception de l’amitié qui, dans un « No man’s land » entre deux, confinerait à l’idylle… En ce sens, je crois très fort, et d’un esprit libéré de toute servitude de l’être aux inclinations voilées ou non, à l’amitié entre une femme et un homme…

J’étendrais volontiers une telle conception de l’amitié entre deux personnes de même sexe. Cependant, en tant qu’homme, je n’irais pas, je crois, jusqu’à l’idylle… Avec un homme. A moins qu’il n’y ait en cet homme une telle part de féminité que j’en serais confondu…

            Au « final » des « Invasions barbares », la chanson de Françoise Hardy « l’amitié », était particulièrement émouvante…

Toujours dans ma conception de l’amitié, mais entre plusieurs personnes et sans que j’en puisse préciser le nombre, j’irai jusqu’à une « relation amoureuse »… La même relation amoureuse que celle qui relie l’artiste à son public… Et le public à l’artiste.

Il est de ces « hardiesses »… Certainement pas scandaleuses mais généreuses et sans équivoque possible, que, dans une relation amoureuse avec son public, l’artiste peut se permettre. En ce sens, l’artiste peut atteindre, très profondément, par quelque tour, mot ou numéro, une personne en particulier… Dans l’assistance.

De telles « hardiesses », en revanche, dans un « No man’s land » entre deux, ne seraient concevables et réalisables… Que s’il n’était plus question, précisément, d’amitié… Et là, attention aux mines !

            Enfin, j’oserais dire que, sans mines ni barbelés parce qu’on les a expurgés, il n’y a plus de « No man’s land » et qu’alors, l’amitié peut « enjamber » l’idylle… Mais avec la délicatesse d’une part, et l’incandescence d’autre part, qui conviennent… Afin de n’être point déçu dans cette idée que j’avance, de l’amitié.  

 

            ANDRE  GIDE

            En 1969 fut célébré le centenaire de la naissance d’André Gide. Certains d’entre vous aujourd’hui âgés de moins de 30 ans, en leur extrême vieillesse, connaîtront peut-être le bicentenaire de sa naissance… Pour autant qu’il soit alors célébré…

L’on a bien célébré en 2004 le bicentenaire de la naissance de George Sand…

A dire vrai, modes et tendances par quelques « tournants » d’une actualité mouvante, mais surtout orchestrées par les puissances médiatiques et mises « au goût du jour » sous les couleurs d’un « renouveau » toujours très aléatoire ; ont parfois porté « haut et fort » des personnages disparus et leurs œuvres, dans la mesure où leur célébration, leur « déterrement » dirais-je, pouvait être motivé par des considérations ou des intérêts dénaturant et l’œuvre et le personnage…

Cependant, autour d’André Gide, comme autour d’autres écrivains, se sont perpétuées et ont survécu… Dans cette actualité mouvante ( et brisée ou bouleversée par l’Histoire ), des associations d’amis reliant plusieurs générations de lecteurs fidèles et passionnés.

Ainsi l’association des amis d’André Gide s’est fixée pour but « d’accueillir des textes inédits de Gide, des correspondances intégrales, des ouvrages critiques ou documentaires de dimensions importantes »…

Il est évident que ces associations d’amis autour d’un écrivain, pour autant qu’elles ne se diluent pas en des querelles ou des « chapelles » internes, ou qu’elles ne soient pas contrariées par d’éventuelles censures ou encerclées dans un « ordre du monde » les réduisant à des « réserves d’Indiens » ; demeureront toujours le « meilleur terreau possible » pour la survie de l’esprit et du message transmis par l’écrivain. Et dans ce terreau là, modes et tendances poussant tout de même, n’ont plus autant le pouvoir de dénaturer l’œuvre ou le personnage.

            Mais écoutons Robert Mallet dans « Gide et autrui », lors de la 1ère conférence qui s’est tenue au Collège de France le 30 octobre 1970 :

            « Gide, c’est l’autre, c’est donc moi. Gide c’est vous… Il n’y a pas de Gide sans autrui… Gide a été et reste pour nous le modèle de l’égoïste qui s’est projeté vers l’autre ; il est très rare d’ailleurs que ce soit à partir de l’autre que l’on se projette vers soi. Mais la grande leçon gidienne, c’est précisément qu’à partir de cette projection de soi vers l’autre, Gide se soit projeté de l’autre vers lui ; se soit enrichi par l’autre, en soi ; et qu’il ait enrichi l’autre, par soi… Ce qu’était ce désir de se trouver à travers l’autre : de trouver sa différence. On pourrait dire : je suis autre donc je suis. C’est tellement évident qu’Alain disait : je dis non, donc je suis…. Gide a commencé par dire non à une certaine éducation bourgeoise et essayé de trouver sa différence. Il l’a trouvée, d’ailleurs, d’une façon dramatique puisqu’il s’est trouvé différent sur le plan de la sexualité ; sans très bien le saisir puisqu’à cette époque là les mœurs étaient telles qu’un médecin consulté par lui n’osait même pas lui dire ce qu’il en était de lui et lui disait : cela s’arrangera avec le mariage… alors que tout devait se déranger par là…. A partir de cet égocentrisme… il est allé vers l’autre, au sens de l’altruisme. Et c’est là la merveille de l’humanité ou de l’humanisme que l’égoïsme ou l’égocentrisme nous fasse aller, par une considération de nous, vers l’autre. Si l’on analyse bien l’œuvre d’André Gide, elle est donc faite d’une fraternité née d’un égoïsme profondément analysé et ressenti, avec la nécessité éprouvée du plus profond de l’être de sortir de cet égocentrisme, qui est une prison, pour aller vers l’autre, qui est une évasion. »

            Ce que déclare là Robert Mallet, lors de cette 1ère conférence, me semble donc essentiel pour comprendre l’homme Gide… Et son œuvre.

« Il n’y a pas de Gide sans autrui »… Ce qui me ferait dire : « Il n’y a pas de toi, de moi, d’elle, de lui, ou de nous, ou de vous… sans l’autre, les autres… »

Si Gide ne pouvait être sans autrui, et si la nécessité qu’il ressentait, à travers son égoïsme, de sortir de la prison pour aller vers l’autre et s’évader… Alors, à mon avis, il a « ouvert un passage »… qui très certainement, existait et existe encore dans un environnement de banquise dérivante et de perpétuel brouillard,  mais qu’il a, au prix de son courage et de sa clairvoyance, essayé de percer et de jalonner à l’intention de ses contemporains…

                                                                                                                                 A suivre…

 

                        LES  MORTS

            Ils vécurent… Et, sur les traces de leur vie, fleurirent les souvenirs. Puis les souvenirs eux-mêmes disparurent…

Mais rien de ce qui fut leur vie, à tous ces morts, n’est perdu, puisque luit un œil auquel personne n’a jamais cru, dans un ciel que l’on s’est fourvoyé à peupler d’anges et de démons, un ciel qui n’est ni le cimetière, ni le musée de tout ce qui a disparu.

 

            LES  FORUMS

            Il est un fait qui ne cesse de m’étonner, sur le Web :

Des personnes s’expriment sur les forums « à tout bout de champ », presque chaque jour, d’une manière continue, et sont présentes sur plusieurs sites, totalisent un nombre impressionnant de « contributions ».

Alors je me pose la question suivante :

Ces personnes, que font-elles d’autre dans la vie, lorsqu’elles ne sont pas en face de leur ordinateur ? Qui sont-elles dans leur environnement familial, professionnel, social ? Est-ce qu’une personne qui a, par exemple, femme ou mari et enfants, qui s’investit dans une association, qui, par ses activités, rencontre beaucoup de gens ; est-ce que cette personne, donc, va aussi, alors que son temps lui est compté, s’exprimer sur des forums, laisser allumé son ordinateur et « à tout bout de champ » envoyer un message, répondre à un message ?

Il est évident que « tchatcher » ou « forummer » avec autant de constance, suppose une disponibilité particulière… Disponibilité qui, si elle n’est pas dégagée pour une communication d’intérêt littéraire, artistique ou pratique, pourrait bien découler, à priori, d’un « vide relationnel », d’un « vide affectif », d’un certain isolement… Voire, et là c’est plus grave : d’une incapacité à communiquer autrement que dans le virtuel ou l’imaginaire…

Mais je l’affirme : il s’agit là d’un « à priori »… Assurément, il y a là quelque chose à élucider…

Aussi aimerais-je bien connaître de quelques unes de ces personnes « forummant à tout bout de champ », leur vie, leur environnement social et familial, leurs activités autres que celles dont elles parlent dans leurs messages…

            J’ai une conception du « relationnel » assez particulière en ce sens que j’idéalise et que même, je sublime…

Mais je suis sincère, sans contre façon, sans hypocrisie… Tour à tour cru et direct, ou « détourné »… Détourné parce que je me rends compte qu’à « ce niveau là », je risque n’être plus crédible… Alors viennent les métaphores, les euphémismes, les « embrouilles »… C’est ce que j’appelle « tromper le trompable », « ruser pour mettre la ruse à genoux »…

Mais… L’Autre, dans tout ça ?

L’ Autre, avec ce qu’il croit, ce qu’il ressent, ce qu’il interprète en fonction de ses propres besoins et de sa sensibilité ?

La « longueur d’onde » sur laquelle je convie l’Autre, si j’y suis tout seul dessus, si l’Autre ne m’y suit pas, soit parce qu’il n’est pas prêt à m’y suivre, ou qu’il s’y pourrait « accidenter »… Quel gâchis !

De mon côté j’ose affirmer que la longueur d’onde que je propose est claire et sans équivoque : c’est ma force, ma foi, ma pensée agissante… Dans un certain sens, elle serait «  séductrice au-delà de la séduction », donc, trop belle pour être vécue, telle, avec l’autre !

Quelqu’un a dit de moi « vous êtes un écrivain venu d’ailleurs ! »

Non ! Je ne suis pas d’une « autre planète » ! Je suis bel et bien de cette Terre ! A tel point d’ailleurs que, si des extraterrestres venus du monde dont je rêve me proposaient de les suivre, je ne quitterais pas la Terre où je suis né.

            Je suis présent sur plusieurs sites… Episodiquement et fragmentairement cependant. Il m’est arrivé et il m’arrivera de ne plus donner signe de vie durant des périodes plus ou moins longues.

Le virtuel, c’est bien beau, ça fait rêver et ça fait du bien de rêver… Mais le virtuel n’est pas la vraie vie. J’aspire à une « vraie vie ». J’ai eu dans ma vie, des « vraies vies »…

Et dans la vraie vie, l’écriture n’est plus nécessaire… A moins qu’elle ne soit un support, un tremplin…

Pourquoi je vais dans les forums ?

Je suis très clair là-dessus, sans détours : pour me promouvoir… Encore que j’ai une conception de la promotion qui n’est pas celle du « sens du monde ».

« On n’est jamais si bien servi que par soi même ! »… Encore faut-il y mettre « toutes ses tripes » !

Les éditeurs, les médias, les journalistes, les critiques, les « entomologistes la loupe à la main », les prix, les références, les salons, les « élus », les concours de ceci et de cela… Tout ça me laisse rêveur, comme la vache qui regarde passer un train, les sabots et les jarrets dans la boue du pré… Comment rêvent les vaches d’ailleurs ? Et comment « philosophent » les fourmis ?

Afin de me « promouvoir » si l’on peut dire, je compte sur quelques amitiés  ( au départ virtuelles et à distance )… Et sur ce bon vieux vecteur d’une très élémentaire géométrie : le « bouche à oreille ». Au risque de m’attirer quelques foudres de ci de là, car « on ne peut plaire à tout le monde ».

Mais ces amitiés ainsi nouées, je ne les réduis pas à des « tapis volants »… Et il me siérait fort qu’en définitive elles se « dévirtualisent »… sans périls ni ambigüités.

            Si je ne suis pas cette autre écriture et cet autre langage, alors je ne suis que verbiage…

 

 

                        LES  CRITIQUES  LITTERAIRES

 

            A priori, je m’intéresse peu aux critiques littéraires. Parfois, le vendredi dans « le monde des livres », ou dans « lire » ou encore dans le « magazine littéraire », il m’arrive de jeter un coup d’œil sur quelques « nouveautés »… Certains développements me semblent obscurs, longs, ennuyeux au possible, truffés de formules et de phrases qui donnent plutôt la migraine…

Mais je pense toutefois être assez mal placé pour en juger, étant donné que je n’ai pas une « formation universitaire », ni de « références »  ou d’esprit critique particulièrement développé.

Aussi, qu’elles soient bonnes ou mauvaises à l’égard d’un livre ou d’un auteur, les critiques ne m’influencent guère et surtout ne m’impressionnent pas. Ce qui compte avant tout est ce que je ressens, moi, d’un livre ou d’un auteur…

Lorsqu’une critique est claire, précise, indépendante d’esprit, imagée, « messagère » et, il faut le dire, très bien écrite… alors, elle m’interpelle et je lui porte un «  autre regard » que celui avec lequel je parcours… des « embrouillaminis » même fort bien « emberlificotés »… Mais elles sont rares, ces critiques là !

 

                        DE QUELLE BAISE ES TU ?

            C’était un mec qui baisait pas comme les autres mecs.

 Et quand on baise comme les autres mecs, c’est au meilleur qui baise, à celui qui a la plus grosse cote auprès des nanas.

 Le mec, lui, celui qui baisait pas comme les autres, il avait pas les nanas « lambda » à sa botte.

Les nanas « lambda », elles, voulaient du « cliquant », avec des portables au ceinturon et des assiettes en carton pleines de salades composées sur les genoux assis sur le canapé avant ou après la baise.

Ou des beaux gosses déhanchés en slip basse taille le verre à la paluche.

Ou de l’artiste branché qui laboure des toiles de lin tendues entre 4 clous à coups de couteau – pinceau.

Ou du « lambdamoiseau » en tenue de plage à 3plombes du mat’ sur l’asphalte inondé de lune d’une cité balnéaire un soir de juillet, qui se dandine le cul au rythme d’un cœur de pieuvre orchestral.

Ou de l’universitaire peu ou prou friqué qui refait le monde au « Bordeaux » en face d’un « perroquet » bien tassé et trois cacahuètes sucrées.

Et pour toutes ces nanas « lambda », y’en a, des « pi » et des « mu » ensuqués dans les modes et les contrefaçons, les « embrouillaminis » et les « emberlificotements », fans de textos et de SMS et du dernier Harry Potter, du langage « té – té yaka cékoul » ; acrobates de formules éculées, de franglais, d’onomatopées et de syllabes miaulées…

Et ça baise et ça baise…

A qui baisera mieux qu’à la mode et plus haut que le vent.

Voilà ! On n’a jamais autant baisé comme les autres… En baisant différent !

Mais… Pour le mec qui baisait pas comme les autres mecs, y’avait tout de même, et oui qui l’eût cru, des nanas « alpha » et des nanas « oméga » !

 

            Y’ A – T’ IL  UNE RUMEUR  PUBLIQUE  SUR  LE  WEB ?

            S’il y a sur le Web une rumeur publique, comment peut-elle se répandre, évoluer, et quelle peut être sa nature ?

Se manifeste-t-elle autour d’un personnage ou d’un évènement et peut-on la comparer à celle qui court dans un village, une rue, un quartier, un lieu public ? Ou même à celle que la presse et la télévision diffusent ?

Une évidence s’impose : on ne communique pas de la même manière sur le Web que dans la rue, à la maison, à l’atelier, au bureau… L’information ne circule pas non plus sur le Web comme dans un journal, un magazine d’actualité ou par une émission de télévision.

Sur le Web, expression et information « sautent » d’un interlocuteur à un autre, de place en place, par les sites, les blogs et les forums.

Dans la rue ou le quartier par la parole, dans un pays tout entier ou une région par la presse et la télévision, l’information s’étend comme une onde, de telle sorte que chacun, dans l’espace où l’onde se propage, la reçoit dans le même temps et en subit immédiatement l’influence.

Il y a une grande différence entre l’information qui « saute » d’un point à un autre même si plusieurs points sont simultanément reliés au point d’origine, et l’information qui s’étend comme une onde :

Comment une information qui « saute » de place en place alors que les places ne sont pas directement reliées entre elles, peut-elle engendrer une rumeur ? Pour qu’il ait rumeur, ne faut-il pas que l’information s’étende comme une onde ?

            Imaginons une centaine d’internautes qui, simultanément ou non, forcément séparés physiquement et temporellement, lisent une information, quelques phrases sur un sujet particulier, ou  prennent connaissance d’un avis ou d’un jugement émis sur une personne, un écrit, un évènement…

Chacun reçoit ainsi, séparément, l’information. Il n’y a pas d’onde de propagation puisque ces cent personnes ne sont que des points dispersés dans l’espace et dans le temps. Et, parce que ces points sont séparés les uns des autres, ils reçoivent isolément l’information sans connaître immédiatement ce que produit l’information sur les autres points.

Une information reçue isolément ne subit donc pas l’influence extérieure immédiate. Ainsi la perception originelle du message, de la personne ou de l’évènement ne peut être déformée, altérée ou modifiée qu’ultérieurement, lorsque les interlocuteurs s’exprimeront, échangeront vues, opinions et arguments. Cela n’a rien à voir avec la propagation d’une rumeur comme une onde : l’onde produit des « bourrelets » concentriques. Et le « bourrelet » est un espace commun qui englobe… Et donc, « nivelle » la perception en un « ressenti » dilué dans le « bourrelet ».

            Peut-on pour autant conclure qu’il n’y a pas de rumeur publique sur le Web ? Les Webmasters et administrateurs de forums et de sites inter-actifs, ne se transmettent-ils pas entre eux des informations ou des avis sur des personnes en particulier, par exemple ? Et si tel est le cas, de quelle manière ces informations et avis circulent-ils ?

Il semble que l’une des règles de base en matière d’expression sur le Web, est de ne pas « colporter » dans les forums des informations ou des jugements particuliers sur des personnes ou des organismes, qui tendraient à discréditer ou marginaliser ces derniers, pour autant qu’ils ne soient pas nuisibles ou dangereux : je pense là, à ces sites pédophiles, d’appel au meurtre, au génocide de populations, de discriminations ethniques ou raciales,  qui eux, devraient être purement et simplement éliminés sans état d’âme ni réflexion philosophique de toute la « surface » du Web… et du monde !

A ma connaissance, cette règle de base me paraît être relativement respectée et je m’en réjouis d’autant plus que le monde du Web est encore un monde du « tout possible » où règne une grande liberté en dépit de contrôles renforcés.

Il n’est rien de plus « constructif » et de plus heureux à mon avis pour l’avenir de l’espèce humaine qu’une liberté individuelle qui s’épanouit en respectant la liberté de l’autre et dans laquelle la relation, dans ses seules « règles naturelles de fonctionnement », REMPLACE la loi, les codes, les procédures… Et la notion même d’état, de gouvernement, de système politique ou économique…

Un Web sans fois qui prétendent sauver et sans lois qui prétendent régir au mieux, et qui ne serait pas une jungle ? Comme un monde lui aussi sans fois ni lois qui ne serait pas un enfer pour les uns si nombreux, et un paradis de privilégiés pour quelques autres ?

            En définitive, je pense que l’on est moins « assujetti » à la rumeur publique sur le Web que dans la vie, la rue, la ville, le pays… 

 

 

                        Ah ! Ces mots…

 

            Je ne suis pas un adepte du « tout dico, rien que le dico » même si je pense que le « dico » ( le Quillet ou le Robert, par exemple ), reste la plus sûre des références en matière d’expression de la langue Française.

            D’aucuns appellent « néologisme » des mots inventés ou déformés qui ne sont que d’indigestes ou insipides « vocables » dont on se demande bien s’ils n’ont pas été écrits au nom de je ne sais quelle mode ou par exercice de style de « façade »…

L’expression écrite que l’on qualifie parfois à la légère, de « littérature », a aussi ses modes et ses tendances, avec ses « habillements », ses habitudes de « consommation », ses outrances, ses engouements, ses libertés prises sur l’orthographe et la grammaire, qu’une « cour » de bouffons bénis, de journalistes à la solde des marchands de culture et de « monsieur madame Lambda » déguisés en « pi » et en « mu » ; érigent en valeurs reconnues.

Il est cependant de ces mots et de ces locutions… Ou même de ces libertés que le dictionnaire et la grammaire ignorent, qui viennent ainsi, tout à fait spontanément… Comme, oserais-je dire « du fond de ses tripes »… Dans le contexte particulier d’une émotion, d’un sentiment, d’un ressenti, exprimé alors sans artifice, sans souci du « qu’en dira-t-on »… Et que l’imagination soudain éveillée, colore ou redimensionne, en outre.

De tels mots sont-ils heureux ou malheureux ? Y a-t-il là du génie ou de la vulgarité ? Devaient-ils être écrits ? Chacun en juge à sa manière, selon ses repères… culturels ou autres.

L’Histoire a parfois retenu de ces phrases que des générations d’écoliers ou même de gens que nous sommes, ont repris en chœur ou individuellement. Pourquoi ces mots là, ces phrases là, plus que d’autres ?

        

                        Et à propos de ces mots…

            Certains pourraient dire : « Ces mots, ne sont-ils pas tes maux ? »

Il est en réalité d’autres « maux » bien plus graves que ces « mots » qui seraient mes « maux ».

Il en est un, excusez moi pour le « néologisme » : ENNEMOUR, auquel je réserve « un chien de ma chienne »…

Et deux autres : CONDESCENDANCE  et  HYPOCRISIE… Avec leurs visages « caramélisés », leur vocab’ de jeune loup en costard cravate, leur rouge à lèvres pétant et leur sourire carnassier…

Et d’autres encore, de ces « maux » assassins… Pour les quels je nourris une HAINE féroce, moi qui n’ai pas de haine…

Bonjour la compagnie ! Quand je suis en pétard, je vous emmerde ! Les Riches comme les Pauvres ! Et, de toute ma « morale », je baise toutes les morales ! Ne vous en déplaise…

 

            EXIT  YUGCIB  2005

 

            Voici la « der des der » de 2005, d’un certain « Yugcib »…

 

            A compter du dimanche 18 décembre, trois semaines durant, je n’interviendrai pas sur les forums. Lors de cette nouvelle absence de ma « base » habituelle à Tartas, en ces lieux où je me rends, et en particulier dans les Vosges, je ne dispose pas de l’ADSL. Il est évident que là bas, avec un forfait de 35 heures, qui d’ailleurs serait vite dépassé, et une vitesse de limace léthargique, toute « navigation » sur plusieurs sites, ainsi que certains « travaux », posent d’insurmontables problèmes, notamment pour le chargement des différentes pages de sites, sans compter les « lézards » de transmission, véritables « coupe-jarrets » de l’expression écrite ou producteurs de « doublons ». Dans ces conditions je préfère remiser « Cassiopée » dans la maison de Tartas, et, trois semaines durant dans les Vosges, ne consulter mes « courriels »… Et, éventuellement, quelques messages de forums, que sur les « bécanes » du Centre des Nouvelles Technologies à Bruyères, à 7km de ma « maison des prés »…

            Comme je le disais dans l’un de mes textes intitulé « Sidi el Factor », je n’attends rien de ma boîte aux lettres, que ce soit celle des Landes ou celle des Vosges. Pubs insipides, offres « merdigadgétiques » et autres sollicitations collantes… Et jamais, au grand jamais, de ces lettres « d’une certaine écriture » ouvrant des horizons insoupçonnés et merveilleux… Si Père et Mère Noël ne sont jamais du côté de « Sidi el Factor », ils peuvent cependant l’être ou y ressembler quelque peu, du côté de g.sembic@laposte.net  où là, en ce virtuel espace certes, de solides et durables amitiés tombent parfois du ciel !

            Il est vrai que de trop longues absences sur le Web et dans les forums, sont peut-être ressenties comme des « traversées de désert », par celui ou celle qui veut joindre un ami et qui n’a encore les jours fuyant, aucune réponse.

Par contre, les fustigeurs, les condescendants, les as du coup de trique, et parfois cela arrive, les barbares, les « mmm », les « fouteurs de merde » et les perclus de certitudes intello – machistes… Ceux là, s’ils ne sont point assaisonnés ou pourfendus sur le champ, qu’ils ne s’attendent pas forcément à un regard de chien battu : les crocs qui taillent dans la chair au bout de quelques lunes sont peut-être plus déchireurs de ligaments que deux incisives tout de suite plantées dans le gras du mollet.

J’ai jadis connu un petit enfant très gentil  mais bagarreur.

Survivre, exister envers et contre tout, tant que les jambes vous portent et que le regard ne tombe pas dans l’ombre de la semelle, exige que dans l’arène du monde l’on ne s’en laisse point conter ou « pied-au-culter » sans ruer et saboter.

Si, à « péter plus haut qu’on n’a le cul », l’on concourt à se puer le museau de déconvenues ; en jetant ses yeux dans les godaces on encourage ceux qui nous escagassent.

            Sur cette « morale de 4 sous », chers vous tous sourire aux lèvres ou sourcils froncés, je vous souhaite Bonnes Fêtes.

Tendres bises de Yugcib aux dames et demoiselles, avec mille roses et asphodèles et amaryllis… Soyez chic et classe le 31… et pas trop froissées ou déconfites le 2 au matin à l’heure des lettres recommandées et autres plis sans magie qui bien sûr, ne disent jamais bonne année… Ou de ces réveils nauséeux après une « baise » qui fut loin d’être classe alors qu’elle promettait de l’être…

Quant aux messieurs et demoiseaux, eh bien, pour une fois, je vous embrasse aussi mais en « vieux frère enjeuné » !

Pardonnez moi ces dernières folies et surtout ces mots si « mordants ». De toute manière il y aura bien un jour, une « Der des Der » vraiment « Der des Ders »… Alors passeront les jours, puis les semaines, et les mois et les années… Et dans la chrysalide, légère et transparente comme une dépouille de moucheron courant sur le sable d’une plage déserte en janvier à Contis, il ne restera plus qu’une poussière de mots… Ces mots qui, de leur vivant, s’imaginaient voler en sortant de la chrysalide…

 

                        La nouvelle année…

    

Non, je ne suis pas mort…né !

J’ai émis à « Passion des Mots », avant que n’expire 2005, mon premier sourire, ma première respiration…

Voici mon premier « souffle »…

Puisqu’il n’est nullement inscrit, sur une pierre tombale : « Yugcib 1948 – 2005 » !

     Chers tous, filles, femmes, messieux/demoiseaux… et extraterrestres éventuels, BONNE ET HEUREUSE ANNEE, merde à la « connerie du monde », merde aux prédateurs et aide-prédateurs à tête humaine ; que le Grand Méchant Matou le bouffe enfin, le petit oiseau de la fable inventée par les « moralologues », les « bien vus bien pensants », les « accoucheurs » du Bien et du Mal ; et que règne la liberté de moi, de toi, de celle des copains et des « pas copains »… Cette « liberté chérie » qui ne fait de mal à personne et que rien, ni homme ni bête ne peut proscrire…

Que la Relation remplace la Loi… Et l’amour, la religion !

Au feu les codes et procédures, le fric roi et les modes rouleau compresseur… Que le « Grand Hôtel », du Merdier, se fasse de chic, de classe, de gentillesse, de délicatesse, de reconnaissance, d’intelligence du cœur et de l’esprit…

Et que vivent un autre langage, une autre écriture, un autre regard !

 

                        EST ? OU  N’EST  PLUS ?

            Comment meurt-on sur le Web ?

Au pays du plancher des vaches… Et des moins vaches, des fidèles toutous et minous et des jolies agnelles en robe chic, circulent dans les feuilles de chou régionales ou nationales, notices nécrologiques et autres avis de disparition que des cartes de visite à noir liseré confirment via Sidi el Factor.

Au jour fixé pour la mise en terre ou la réduction en cendres d’un destin foudroyé ; à la queue leu leu, messieux dames demoiselles et demoiseaux en funèbre défilé suivent le corbillard ou taillent le bout de gras sur le parvis de l’église…

« Ah ! Il était ceci… Il était cela ! »

Il n’est plus : voilà la vérité !

Et l’on le sait, qu’il n’est plus !

Ou bien on l’apprendra.

Alors c’est une affaire entendue… Et parfois, osons le dire, attendue !

Il ne dira plus rien, on le lira peut-être s’il a écrit…

Il est parti… Parti, parti !

            Mais sur le Web ? Et le site, et le blog, et les forums où il s’exprimait ? Et son e-mail ?

Silence radio ! Plus d’info du jour, plus rien…

Un pseudo par ci, par là… qui peu à peu entre dans les fosses communes des forums de discussion. Une trappe s’ouvre : contributions, droit de réponse, mots et épluchures de mots, dissous dans la vase du néant ont vécu, vécu, vécu…

Le temps de tous ces mots n’est plus, et de ces parfois cris ou rires…

Site, blog, boîte e-mail, encore suspendus sur l’un des innombrables fils de la Toile, ne sont plus désormais que chrysalides vides et transparentes comme une brume parce que le contenu de la chrysalide s’est dilué… Dilué dans une consistance illusoire, une consistance épuisée…

 L’on ne dit pas cependant « il était ceci…il était cela »… Puisqu’on ne sait s’il est ou n’est plus.

On scrute la chrysalide : elle n’émet plus d’ondes.

Les ondes pulsaient, il est vrai, comme le cœur d’un orchestre de fête d’été qui passait sa vie à battre la même mesure !

C’était donc cela, la consistance illusoire.

            L’on devrait peut-être, sur le Web… Ouvrir une nef pour y inscrire les disparus en des alvéoles reliées aux registres d’Etat Civil…

Ainsi l’on saurait… De ces chrysalides qui n’émettent plus rien.

 

            Google.fr : recherche : « la nef des disparus »… Tu tapes le pseudo, ou le nom, ou l’URL. Réponse : « Inconnu à la nef » ou « Entré dans la nef le… »

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Commentaires

  • Philipum
    • 1. Philipum Le 02/03/2007
    Je suis curieux de savoir si la question des "Forums" a été élucidée : qui sont les fous des forums, et que font-ils d'autre dans la vie, et sont-ils socialement handicapés ? Je me suis posé moi-même ces questions avec ma femme. Dans mon cas, je pense que je passerais moins de temps sur les forums si je vivais plus près de ma famille et de mes amis et de gens qui partagent les mêmes intérêts que moi... mais la vie m'a fait venir vivre en Suède, où l'hiver est froid... et me réserve d'autres surprises, ca y'a pas de doute !

Ajouter un commentaire