Mes voeux... Si l'on veut !

 

     Je torche sur ma mignonette sept sur quatre dentellepurée de foutre doré, des voeux ni pieux ni preux passés sous les sentisseries de ma pelure et de mon poil d'apache... Je tire une langue de gosse mal mouché aux dromadaires qui passent, si joliment bonanés de petits chats béats et de petits queucoeurs rourouges... N'attendez pas de moi quelque monument littéraire primedelanesque, qui de toute manière se moquerait du monde et ne serait en définitive qu'un innocent bruit de pet dans un grand vent furieux se prenant pour la tempête du siècle...

Amen!

Et que le derrière te pèle jusqu'à ce que ta fesse puisse voir aussi clair que l'oeil de ton âme ouvert sur ce que cache le paradis...

 

... [ En ces jours de fin d'année et de nouvel An, tout comme d'ailleurs au moment des fêtes et des anniversaires à souhaiter, c'est un peu comme "si tout allait s'arranger", et alors tout le monde serait gentil, amical, prévenant et tout le tintouin... D'où cette profusion dans un excès certes sincère et bienveillant, de cartes de voeux et de jolis mots...

Ces jours se diluant ensuite dans les autres jours du calendrier, qui eux vont caracoler et se pousser dans le vent furieux... Il ne demeure plus qu'un chemin où les visages qui passent se regardent à peine...

Alors mes voeux ne sont pas pieux. Ils sont un couac, un vilain couac dans la si belle suite de sons mélodieux envolés du merveilleux piano auprès duquel on vient se tenir parce qu'aujourd'hui c'est fête..]

 

 

 

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