Un autre épouvantable cauchemar

… Dans la nuit du 29 au 30 juin…

 

… Je me trouvais dans un groupe d’amis, de proches et de connaissances lors d’un séjour de “voyage agrément découverte” dans une ville pouvant être Paris, mais un Paris, en fait, comme “éclaté en morceaux” d’autres villes ou environnements urbains…

Il y avait en particulier aux abords de cette sorte de Paris, un haut rivage rocheux comportant des pentes très abruptes, et un océan en furie dont les flots, les vagues, venaient heurter les pentes rocheuses déchiquetées, et projeter au dessus de corniches aménagées en chemins de promenade bordées de parapets, d’énormes gerbes de mer…

Cet océan en furie pouvait être l’océan Indien en région tropicale, car les gerbes de mer qui mouillaient les promeneurs sur la corniche, étaient tièdes, ou même chaudes…

Nos voitures – peut-être trois – étaient garées sur un parking proche du palais du Louvre, et au début du “circuit de découverte” à pied, que nous effectuions, nous étions ensemble bien groupés…

À un certain moment, notre groupe se scinda et quelques uns d’entre nous commencèrent à se disperser…

Avec 5 ou 6 du groupe dans lequel je me trouvais, lorsque la journée fut bien avancée, nous décidâmes de revenir vers les voitures garées sur le parking proche du palais du Louvre…

Mais nous n’avions alors aucune idée du parcours le plus logique, le plus court, afin de regagner ce parking… Pas de repères particuliers, ou peut-être, celui ci : au loin, dans le prolongement du palais du Louvre, se dressait, bien en hauteur, dominant le paysage urbain, le bâtiment de la Conciergerie…

Suivant plusieurs avenues et rues, dans une direction supposée Ouest Sud Ouest, dans un premier temps, et Sud Est ensuite, nous n’avions aucun de nous pris conscience du fait que nous nous éloignons de notre point de départ…

C’est alors que je pris la décision – que je communiquais aux autres – de nous diriger vers la corniche qui, lorsque nous l’atteignîmes, nous fit déboucher sur un passage très périlleux, sans parapet, étroit et tout juste délimité par une rampe en fer; branlante, tordue, rouillée…

De l’autre côté de la rampe, il était cependant possible, en maintenant son équilibre, d’avancer, un pied devant l’autre, durant peut-être une centaine de mètres, et ainsi, de retrouver le chemin de corniche, plus loin…

Je fus le premier de notre groupe de 5 ou 6 à m’engager sur ce passage périlleux, donnant sur l’abîme, la paroi rocheuse abrupte battue par l’océan en furie, et parvenant à m’accrocher à la rampe branlante, j’avançais assez rapidement…

Je me retournais après chaque pas afin de voir si les autres me suivaient… La distance entre eux et moi augmentait, je finis par ne plus les voir, du fait des sinuosités du passage étroit ; et au loin, me paraissant de plus en plus immense, démesuré pour ainsi dire, et dressé en hauteur, avec ses toitures d’ardoise en cônes, ce bâtiment de la Conciergerie s’imposant à ma vue…

Enfin je parvins, complètement trempé par de grandes gerbes de mer, à l’endroit où reprenait le chemin de corniche, le seul chemin possible en fait, avec pour point de repère le bâtiment de la Conciergerie, qui devait me conduire au point de départ du matin…

Mais j’étais tout seul, sans nouvelles des autres, complètement isolé de tout le groupe dont j’ignorais de quelle manière il avait pu se scinder, je ne savais pas ce qu’étaient devenus ceux qui m’avaient suivi (s’ils n’étaient pas tombés dans l’abîme)…

J’avais bien mon téléphone portable, toutes les personnes du groupe se trouvaient sur ma liste de contact, il me suffisait d’appeler l’un d’entre eux afin d’établir un contact, de nous retrouver…

Cependant je me fis cette réflexion : “en dernier ressort” je n’appellerai l’un ou l’autre d’entre eux, que lorsque je serai parvenu près des voitures sur le parking proche du palais du Louvre…

… Des fois que, m’approchant peu à peu du point de départ, ce serait l’un d’eux, qui chercherait à me joindre… Plutôt que moi l’un d’eux…

 

 

corniche

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