À Victor Duruy, dans un univers de garçons, je "luminais" pas

… Durant toutes ces années, de 1962 à 1967 au lycée de Mont de Marsan, ce qui m’a le plus manqué, c’est les filles…

Elles se trouvaient alors au Lycée des filles, à l’autre bout de Mont de Marsan, sur la route du Houga… Il n’y avait jamais d’occasion de rencontres.

Dans cet “univers de mecs” j’avais bien parfois de “grandes envolées d’amitié”, mais j’étais un “pur” et j’idéalisais…

Je me souviens, lorsque je prenais le car place Pancaut le samedi vers 16h 30, afin de retourner à Tartas chez mes grands parents jusqu’au dimanche soir, quand le car s’arrêtait à Tartas ville haute il y avait toujours une “brochette de jeunes filles” du collège Jeanne d’ Arc, une “école privée”, les filles attendaient le car qui devait les ramener en week end chez elles vers Pontonx et Dax…

Habillées d’uniformes et de jupes qui leur donnaient une “allure chic”, dotées de jolis visages, ces jeunes filles me “faisaient rêver” et selon cette expression de moi m’étant venue à l’esprit “je luminais”…

Il me semblait alors que “longtemps luminant”, durant le temps que cela durait, rien de fâcheux ne pouvait survenir dans ma vie à ce moment là, qu’il était impossible de mourir en luminant”…

Aussi, à chaque fois, j’avais peine à descendre du car ; si je m’étais écouté je serais resté dans le car afin de me tenir aussi près que possible de ces jeunes filles…

À Victor Duruy dans un univers de mecs en permanence, je “luminais” jamais…

J’adorais en classe, avoir des profs femme, surtout en Français – ce qui n’est arrivé que l’année où j’ai redoublé ma 1ère, avec Madame Robert, à l’époque âgée d’environ 30 ans… Elle était toujours en robe, très chic, très classe et de visage agréable… Avec elle, j’ai réussi ce “tour de force” de me “peler” un 18 en composition française, sur un sujet ayant trait à la Culture… Un “véritable réquisitoire” de la “société de consommation”, le tout dans un humour assez leste, et avec quelques “idées” tout à fait personnelles…

Le seul “problème” que j’ai eu avec cette prof, ce fut au courant du 3 ème trimestre, un devoir que je n’avais pas rendu, qui m’a valu 2 h de colle… En effet, ce 3 ème trimestre je le finissais “pour la forme”, ayant été reçu à un concours des PTT, et j’avais comme on dit “lâché la bonde”…

 

 

des profs femme

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