Le sursaut, antidote au désespoir ?

Si l’expression du désespoir est communicable – encore faut-il qu’elle le soit, communicable, l’expression du désespoir, dans une « manière de dire ou d’écrire » autant que possible lisible, intelligible pour l’interlocuteur… Elle ne ne doit pas pour autant, l’expression du désespoir, inciter au découragement, à l’inertie, au repli…

L’expression du désespoir n’interdit pas le sursaut. Mais le sursaut n’implique pas forcément acceptation et adaptation…

Le sursaut, sans être l’antidote du désespoir, se fait dans ce qui s’invente et s’imagine de nouveau et qui auparavant n’avait pas même été pensé et encore moins expérimenté…

Et en ce sens là, celui d’une inventivité et d’une expérimentation nouvelles, le sursaut devient alors une « forme d’antidote » à un désespoir qui peu à peu s’éloigne…

Le sursaut va toujours dans le sens de la vie, de l’évolution de la vie dans sa diversité…

Le sursaut comme celui de toute créature, animal, humain acculé au fond d’une impasse, terrassé et blessé, et qui hurle sa souffrance… Mais qui, ne cessant de se relever et de retomber en avançant à grand peine, finit par trouver quelque part dans la roche au fond de l’impasse, le tout petit passage par lequel il pourra sortir de l’impasse…

Il lui faudra d’abord, à cette créature, animal, humain… Avant de trouver le passage, imaginer comment et où tout autour de lui, poser ses mains, ses pieds, ses pattes, porter son regard…

 

 

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