Le silence dans ses deux sens : le sien et celui des autres

C’est peut-être un silence heureux

Mais il ou elle ne le sait pas

Il ou elle ne le saura sans doute jamais

Il ou elle pense que c’est un silence d’indifférence

Un silence malheureux

 

Mais son silence

Ce silence qui serait le sien

S’il lui était imposé

Ou seulement conseillé

Il ou elle ne s’y résoud jamais

 

Ou s’il le manifestait

Ce silence de lui ou d’elle

Il se ferait tel un bras d’honneur

En face de ces visages qui jamais ne se montrent

Jamais n’ont le moindre regard

 

Mais que dire de son silence

Qui est autant le sien

Que celui des autres

Que dire de toutes ces non réponses

À ce qui peut-être est attendu

Oui que dire de ce silence qu’il ou elle dénonce

Et qui est peut-être plus malheureux

Venu de lui ou d’elle

Que celui que l’on lui fait

Pour autant qu’il soit malheureux

Ce silence des autres qu’il ou elle dénonce

 

Il y a aussi ce silence de lui ou d’elle

Qui ne devrait point être

Mais qui est pour des raisons particulières

Et ne peut être exprimé

 

Si cette réflexion que je fais au sujet du silence, est une “réflexion philosophique qui serait réservée aux philosophes”, alors je dirais que les philosophes, notamment ceux qui ont fait des études supérieures - ce qui n'est nullement mon cas- ont -en général pour ne pas dire "presque toujours" - un langage différent du mien, un langage "bourré" de termes et de formulations qui, non seulement me sont étrangers, mais parce qu'ils me sont étrangers et que je les ignore "souverainement", que je n'emploie donc jamais... De ce que je dis là, l'on pourrait en déduire que ma "philosophie" est "relativement compréhensible au commun des mortels "... Reste cependant, le "niveau" de réflexion - par des "chemins de pensée" sans doute difficiles - mais dont les contenus font état, disons, de "choses essentielles" qui sont souvent "éludées" (hélas)...

 

 

 

le silence

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