La haine et l'inculture

      Je ne pense pas que l'on peut prendre par la peau des fesses ou du cou, la haine et l'inculture et taper dessus comme on tape sur un tapis dont on veut faire sortir la poussière... Mais cependant, oui on la prend, la haine, oui on la prend, l'inculture, par la peau des fesses ou du cou !

Et le tapis, battu et rebattu, garde une bonne part de sa poussière dans sa trame. Et à taper plus fort encore, toujours plus fort, on finit par prendre la poussière à l'intérieur de sa carcasse...

La haine et l'inculture sont comme un espace de ronces dont on ne voit pas la fin, les ronces sont réelles mais il faut cependant pouvoir traverser cet espace, ne pas se résoudre à seulement longer le mur que forme cet espace en demeurant dans le champ clos, entrer dans la jungle , en plein dedans, s'y déchirer dedans, et écarter, écarter sans relâche les ronces, sans pour autant se faire ce mercenaire à la machette qui, pour ouvrir un passage à tout prix, coupe indifféremment les ronces et tout ce qui pousse au milieu des ronces...

 

 

 

inculture haine

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