La beauté d'un livre

"On peut juger de la beauté d'un livre, à la vigueur des coups de poing qu'il vous a donnés et à la longueur de temps qu'on met ensuite à en revenir"

[ Gustave Flaubert ]

Je rapproche ce propos de Gustave Flaubert, de celui de Frantz Kafka qui écrivait le 27 janvier 1904 à Oskar Pollak :

"Un livre doit être la hache qui fend la mer gelée en nous".

... Il semble aujourd'hui assez courant - et sans doute plus "confortable"- de laisser de côté ces livres qui donnent des coups de poing ou fendent ce qu'il y a de gelé en nous...

Cependant, lorsqu'il arrive que de tels livres -parfois- paraissent, l'effet de l'annonce qui en claironne la parution et le marché qu'il ne manque pas de se faire de ces livres là, transforment le coup de poing en un choc émotif pour ceux qui les achètent et les lisent Et ce qu'il y a de gelé en nous, entre de suite en état d'ébullition. Que reste-t-il alors, du pouvoir et de la portée de ces livres ?


 

 
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