L'amertume, un boulet que l'on traîne

C’est la conscience de ce qui existe en soi, d’une partie de ce que l’on dénonce et combat, qui fait le plus défaut dans ce que l’on exprime souvent haut et fort et avec une grande conviction, une grande sincérité…

Pour autant, cependant, que cette conscience se manifeste…

Ainsi en est-il, par exemple, de l’amertume, qui est peut-être, de tout ce que l’on pourrait dénoncer et combattre, mais que peu dénoncent et combattent à vrai dire, ce qu’il y a de plus ancré en soi et de plus difficile à éliminer…

Tant qu’il demeure en soi de l’amertume, il ne peut y avoir de véritable indépendance d’esprit, de véritable liberté, et forcément ce que l’on exprime, quelle qu’en soit la formulation, est impacté par ce qu’il y a d’amertume en soi qui n’a pu être éliminé…

L’on peut aussi en dire autant à propos de l’hypocrisie : il en demeure assez en soi pour infirmer ce que l’on exprime avec autant de conviction et de sincérité…

La conscience en soi de ce qui demeure d’amertume, d’hypocrisie -entre autres “boulets” que l’on traîne , c’est - peut-être – déjà le commencement d’un chemin de liberté…

 

amertume

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