De ce que l'on dit "être actuel"

… Il y a dans tout ce que l’on considère actuel, ainsi que dans l’idée que l’on se fait des festivals, une pensée commune, consensuelle, inconsciemment et par habitude, qui assimile l’actuel à la mode présente, et les festivals à des représentations à “effet artistique, effet de créativité, effet de singularité”…

Il en est d’ailleurs de même pour la littérature, pour l’expression écrite contemporaine (en gros depuis le début du 21 ème siècle, bien que cela ait commencé déjà avant, notamment depuis les “mouvements culturels et sociaux” de mai 1968)…

C’est la raison pour laquelle, au pluriel, je ne dis ni écris “actuels” mais “actuaux” ; “festivals” mais “festivaux”…

Autant je peux “adhérer” (ce n’est toutefois pas, “adhérer”, le terme qui correspond exactement à ce que je sens) à ce qui est actuel, autant je n’adhère plus du tout à un actuel qui est fait de modes, d’engouements, de “suivisme”…

Autant je porte un regard “bienveillant dans l’ensemble” sur des festivités publiques, théâtre de rue, musique, représentations artistiques, ou culturelles, thématiques ; autant je ne porte plus le même regard sur ce que je dis et écris, être des “festivaux”…

Cependant, la “différence” est-elle vraiment perceptible ? Et la perception de la différence ne vient-elle pas, de ce que l’on porte en soi (nous venant de l’éducation reçue, du “milieu familial et ou social” – si l’on veut ; ou encore nous venant d’un “tréfonds de soi” d’inné) ?

 

 

 

festivals

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