Conscience limitée, de l'existence de l'Autre

... Cette conscience que je qualifie d' "aiguë" de l'existence de l'Autre (l' Autre n'étant pas nécessairement un être humain) , nous ne l'avons pas vraiment, nous n'en avons qu'une partie, celle immédiate, apparente et assez souvent fugace, toujours incomplète par rapport à ce qu'elle devrait être (et qui en fait ne peut être).. C'est comme l'enveloppe d'une bulle vue au travers de l'intérieur de la bulle qu'on est soi-même, une bulle dont on ne peut jamais s'échapper ou se libérer (quoique la question se pose de la nécessité et du sens qu'il y a à "s'en libérer")...

Cette "conscience aiguë" de l'existence de l'Autre est une sorte de "graal" à atteindre (si cependant elle se manifeste en nous et si nous la sentons nécessaire)... Et son incomplétude peut être en quelque sorte une "frustration"...

Nous vivons donc avec une conscience limitée, de l'existence de l'Autre... Encore qu'à la conscience se substituent bien souvent, l'imaginaire, le supposé et tout ce qu'apportent les apparences ... (alors que "vaut" ce qui demeure de conscience?)...

La conscience aiguë de l'existence de l'Autre en tant que "graal" à atteindre, implique nécéssairement un "travail" à accomplir afin de parvenir à l'acquérir... Avec l'acceptation de ce qu'il y a d'aléatoire dans la réalisation du travail notamment lorsque le résultat n'est pas "probant"...

Il y a d'ailleurs "quelque chose de cosmique" (une sorte de vérité intemporelle et naturelle) dans le fait de la rareté de ce qui est probant, et dans le caractère aléatoire de tout ce qui se fait ( ce qui se fait en réalité est très disproportionné-en moins- par rapport à ce qui ne se fait pas et ne se fera jamais)...


 

 

existence

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