Ce qui nous anime, en entretien ou en déshérence ?

… La pensée qui nous anime, ainsi que tout ce que l’on est au plus vrai de soi-même, et aussi de tout ce que l’on veut être et le faire paraître ; c’est comme un jardin que l’on entretient, ou que l’on laisse sans l’abandonner, s’entretenir tout seul…

Mais il est bien difficile dans le jardin que l’on entretient au mieux, de discerner les herbes dont il serait avisé de se débarrasser afin que se développent les herbes qui sont bonnes et utiles.

Pour avoir appris à les reconnaître, ou par une intuition personnelle, une sorte de “seconde vue”, il arrive que ces herbes dont on se débarrasse soient traitées avec – comme je disais quand j’étais petit en voyant ma grand mère verser du désherbant avec son arrosoir dans les allées… Du “pipi atomique”…

Et ma grand mère disait : “on a beau les détruire, elles repoussent toujours, les mauvaises herbes”…

Alors me venait l’idée que si les mauvaises herbes ne repoussaient pas, les bonnes herbes ne repousseraient pas non plus…

Mais il y a encore plus difficile que de savoir ou de pouvoir discerner les herbes qu’il faudrait détruire, et les herbes qu’il faudrait laisser se développer dont l’utilité n’apparaît pas à priori : résister à l’inclination qui nous porte à cesser d’entretenir le jardin lorsqu’un environnement défavorable, hostile, survient et s’installe dans la durée…

Cependant, la friche installée, ayant envahi tout le jardin laissé à l’abandon ; la friche qui s’est développée selon la nature de l’environnement hostile… Demeurera – t – elle aussi improductive qu’elle le paraît ?

 

 

 

jardin friche

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