L'incroyable histoire du facteur Cheval, film de Nils Tavernier, 2018

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  • Le 08/04/2021 à 07:43
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Facteur cheval

… Sur France 3, le lundi 5 avril 2021, à 21h 05…

Une biographie réalisée par Nils Tavernier, portée à l’écran en 2018, de Joseph Ferdinand Cheval, facteur dans le département de la Drôme, effectuant chaque jour une tournée à pied de quelque 40 km…

De 1873 à 1924 (1924 année de la mort de Joseph Ferdinand Cheval à l’âge de 88 ans), la vie de cet homme excentrique et “hors de ce monde”, un penseur et un rêveur taciturne, avare de mots mais “d’une âme d’enfant grande comme un cosmos”, qui durant 33 années, a peu à peu, jour après jour, construit de ses propres mains, ce “château des rêves” pour sa fille Alice, morte de la tuberculose (phtisie) avant d’être devenue une jeune fille ; et qu’il a légué, avant de mourir en 1924, à sa femme Philomène, à sa famille, à ses amis qui ont cru en lui, qui l’ont aidé, soutenu…

André Malraux, ministre de la Culture de 1959 à 1969 sous la présidence du Général De Gaulle, en visite dans la Drôme et ayant découvert l’œuvre du facteur Cheval, a dit que notre pays la France était le seul pays du monde à posséder dans son patrimoine architectural et artistique, une œuvre naïve d’une telle beauté…

L’ “incroyable” dans cette histoire, c’est que l’ “incroyable” s’est fait réalité tout à fait visible et croyable…

C’est, dans une Connaissance intime, innée, en lien avec la nature, les étoiles, le ciel, l’univers… Une Connaissance différente de celle que l’on acquiert dans les Écoles, dans les Grandes Écoles notamment… Que cet homme hors du commun a réalisé cette œuvre…

Et avec toute son humilité, sa détermination inébranlable, son détachement des “choses de ce monde”…

Il y a bien, assurément, dans le rêve qui l’a habité durant toute sa vie, une réalité, une vraie réalité…

C’est sans doute cette réalité là, qui est la clef… Celle qui ouvre, dans le trousseau de mille et mille clefs qui n’ouvrent jamais la porte, aucune d’entre elles sauf une, l’unique… Mais après, la porte une fois ouverte, encore faut-il pouvoir avancer, marcher, dans l’espace, comme sur un fil au dessus d’un abîme dont ne voit pas le bout de ce fil, ou comme dans un passage si étroit qu’au bout de trois pas on revient en arrière rejoindre l’espace d’où l’on vient et dont on ne peut se passer tant il a de repères même les plus illusoires…

 

 

 
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