Un rêve, fin de nuit, samedi 24 avril

… Cela se passe dans un futur très proche, durant peut-être le mois d’août 2021… Nous sommes encore, question réunions amis et parents ou de connaissances en groupe, ainsi que pour se rendre dans des lieux de festivals ou de manifestations culturelles, des salles de spectacles… Quelque peu limités avec la crise du covid qui, “ne bat pas tout à fait de l’aile” et se livre de ci de là, à quelques “petites envolées”…

Avec trois amies dont je ne cite pas le nom ici, trois amies -en fait les filles d’une “très grande amie de très longue date” (hélas disparue depuis 14 mois)… Nous avons convenu d’assister à un spectacle un soir d’été, en salle, dans une grande ville de la région “Grand Est”…

Dans le rêve, la nature de ce spectacle n’est pas précisée…

En effet, dans les rêves que je fais et dont je me souviens, pouvant les écrire, certaines choses, personnes, situations, lieux, ne sont pas toujours précisés, ou au contraire apparaissent dans le moindre des détails…

Au soir dit, j’arrive, présente mon billet d’entrée, de nombreuses personnes ont déjà pris place dans la salle ; les billets sont numérotés, indiquant la place en réservation…

La place m’étant attribuée se trouve sur la même rangée que celle où ont pris place mes amies, mais dans l’autre moitié de la salle, de telle sorte que je peux les apercevoir de côté… Elles ne sont que deux, l’une d’entre elles n’ayant pas pu venir, donc une place est libre à côté d’elles.

À côté de moi est assise une dame que je connais très bien, je puis la nommer, elle s’appelle Reine, et c’est la femme de ménage “en second” du bureau de poste où j’ai travaillé de 1976 à 1999 à Bruyères…

Avant de poursuivre, une explication ici s’impose :

Souvent dans les rêves que je fais, les époques et même parfois les lieux, se mélangent ou se superposent, ou s’imbriquent… Cette Reine, elle est morte depuis déjà bien des années, et j’ai quitté la poste de Bruyères en janvier 1999…

Le rêve, il se situe bien en août 2021, mais je suis en même temps, comme encore à la poste de Bruyères (Vosges) et Reine, je la vois vivante… Et, on est “dans le deuxième été du covid”…

… C’est, je viens de le dire, Reine, la “femme de ménage en second”, en effet, “c’est/c’était” Madame Yvonne Kinet, la “femme de ménage en chef”…

Reine, c’est une fille orpheline, de l’Assistance Publique, qui a perdu ses parents très jeune, qui est comme on dit “un peu simplette”… Un tuteur désigné s’occupe de ses affaires, elle ne sait ni lire ni écrire… Mais… Elle “sait parler”, elle exprime des choses tout à fait censées, avec ses formulations de langage, sa spontanéité, sa franchise, elle est d’une grande, très grande sensibilité… En somme, elle est, dis-je “d’une autre culture”…

Autant que je me souvienne, du temps où j’ai “bossé” à la poste de Bruyères, j’étais “assez copain” avec Reine ; j’étais le seul parmi les facteurs et parmi mes collègues du “service général”, qui “ne se foutait pas de sa poire” ! Nous avions même lors de “pauses café casse croûte” dans la salle de repos et de réunion, Reine et moi, de “grandes conversations”…

Je reviens à la soirée du spectacle…

Venant tout juste de prendre place, j’aperçois l’une de mes deux amies qui me fait un signe pour me dire que la place à côté d’elle est libre…

Précision au sujet de Reine : elle a eu son billet par une association de son village dont le président a tenu à ce qu’elle puisse assister à ce spectacle…

Au signe de mon amie, j’hésitai à venir prendre place à côté d’elle, je pensais à tous ces mois durant lesquels nous ne nous étions pas vus, à cause de la crise du covid, je m’en trouvais tout malheureux, mais je ne voulais pour rien au monde “faire faux bond” à Reine, craignant de la décevoir en m’éloignant délibérément d’elle…

Je décidai finalement de rester assis à côté de Reine, le signifiai d’un geste à mon amie, et me disais que lors de l’entr’acte je pourrais rejoindre alors mes deux amies…

 

 

un spectacle

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