Un rêve, fin de nuit, ou matin vers 4h, mercredi 14 avril

… Ou un cauchemar, plutôt, oui…

 

… La perspective d’un environnement “meilleur”, de relations sociales, ou si l’on veut, d’un monde plus humain, s’ouvrait devant moi, se “matérialisant” par la vue d’un paysage situé au delà d’une sorte de défilé très étroit, un passage difficile et périlleux, sinueux, rocailleux, entre une haute muraille de roche verticale hérissée d’arêtes coupantes le long de la paroi, et un ravin irrégulièrement pentu, empli d’une végétation luxuriante, de ronces, de buissons épineux, d’arbres aux troncs difformes et aux branches enchevêtrées…

Une clôture rouillée, de fil de fer barbelé, disjointe, tordue, bordait le côté du passage donnant sur le ravin…

Afin de parvenir par ce chemin, par ce passage difficile, jusqu’au débouché s’ouvrant sur le paysage nouveau, “prometteur” on va dire ; il fallait s’acquitter d’un droit de passage, et, dans une guérite ressemblant à un WC algéco, se tenait un garde armé qui percevait la somme demandée…

Une fois payé le droit de passage, il ne restait plus qu’à s’engager sur ce chemin étroit, au risque de trébucher à tout moment, de tomber dans le ravin, la clôture cédant tant elle était rouillée, disjointe, en partie défaite et dont les poteaux entre lesquels elle était fixée, branlaient…

Le paysage, au bout, qui apparaissait en partie, n’était pas, à vrai dire, j’en étais conscient, ou plus exactement j’en avais l’intuition, un paysage -ou un environnement - “meilleur”, mais tout de même il semblait mieux “y faire bon vivre” en ce sens que, selon les informations et les connaissances que j’avais pu acquérir, il y avait moins de violence, moins de haine, et davantage de reconnaissance des “vraies” valeurs naturelles et intemporelles…

Au bout d’environ un bon premier kilomètre très difficile où je dus frôler les arrêtes coupantes de la paroi, de cette muraille de roches, et maintes fois trébucher, manquer de tomber dans le ravin ; j’aperçois un gros arbre penché, au tronc de platane, qui barrait complètement le passage tant ce tronc était énorme…

Il me fallait me faufiler, m’insérer tant bien que mal, dans un espace laissant à peine la place d’un corps humain, entre le tronc de l’arbre et la muraille…

J’y parvins mais au moment de me dégager, je demeurai coincé et contraint à un effort démesuré, au risque d’avoir la cage thoracique enfoncée…

C’est alors que le tronc de l’arbre commença à se redresser, et en conséquence, à m’écraser…

Je compris alors que ç’en était fait, de ma vie, que j’allais mourir étouffé, écrabouillé, entre la muraille de roches et le tronc de l’arbre…

 

 

ravin arbre tronc

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