Un rêve, fin de nuit, mercredi 21 avril

… J’étais en tête, dans le peloton de tête, d’une course cycliste qui pouvait être le Tour de France, lors d’une étape dont la principale et réelle grande difficulté, résidait dans une section d’environ trente kilomètres de descente sur une route non goudronnée, jonchée, recouverte par endroits, de gravillons, de sable, de petites pierres.

Ce Tour de France – ou ce qui y ressemblait – avait lieu dans une époque indéfinie, mais différente de celle où nous vivons aujourd’hui, et où les participants étaient en fait, davantage des “salariés” d’entreprises sportives, que des compétiteurs amateurs ou professionnels tels que ceux de l’époque d’aujourd’hui… Et en tant que “salariés d’entreprises sportives”, les participants devaient, selon la nature du contrat qui les liait à un employeur, se soumettre aux conditions imposées…

Dans la “politique” des dirigeants, la sécurité et même la vie des “employés”, passait pour “négligeable”, cependant, les plus hardis de ces derniers, recevaient des salaires plus élevés…

Toujours dans la “politique” des dirigeants, ce qui importait le plus, c’était l’audimat, c’était l’engouement du public pour des spectacles à très fortes sensations, ce qui, par le biais des publicités, des sponsors, générait des “mannes de bénéfices et de profits”, pour les lobbies du Cyclisme en l’occurrence, très côtés en Bourse… (Et leurs actionnaires)…

Je savais, pour l’avoir étudié sur la carte, la difficulté de cette étape, avec cette descente de trente kilomètres sur une route non goudronnée, dont la pente oscillait par sections, entre 12 et 15%, dont l’une des sections, de 300 mètres, à 40%…

Lors de cette étape, nous avions parcouru déjà une centaine de kilomètres, je me trouvais en tête du peloton de tête, mais cependant mes poursuivants n’étaient guère très éloignés de moi…

J’arrive au début de la section de descente…

Je commence à m’engager, toujours en tête, à jouer des freins de telle façon à réduire ma vitesse le moins possible en évitant à chaque instant de déraper, et je sens que derrière moi, personne ne tente de me rejoindre…

Tout à coup, bien que je m’y attendais, surgit à ma vue, la dénivellation de 300 mètres à 40%…

Surpris, en une fraction de seconde je “réfléchis” – si l’on peut dire – à deux possibilités :

Soit freiner au maximum et me laisser glisser en dérapant lentement le long de ces 300 mètres, ou au contraire, lâcher les freins et effectuer, comme depuis un tremplin de piste de ski, un saut au dessus de la section, suivi d’une retombée sur les deux roues…

C’est cette dernière option que je choisis…

Je savais que lors de “Tours de France” précédents, de nombreux participants avaient vu leurs freins lâcher, le câble se rompant, et certains gravement accidentés…

La difficulté, c’était de parvenir, au moment de la retombée sur les deux roues, à jouer au mieux des freins, afin en retombant sur les roues, de rester en équilibre, et de continuer à avancer le long de la descente sans déraper…

C’est à ce moment “critique” que je m’éveille…

 

… La réflexion que je me suis faite après ce rêve :

 

Supposons que j’ai réussi sans faire de chute ayant des conséquences désastreuses, et que j’aie gagné l’étape…

L’ “événement” fait un “buzz planétaire”… Les Télés, les journaux, la magazines, les réseaux sociaux, les médias… La “Totale” en somme…

Les Lobbies du Cyclisme se frottent les mains…

Podium…

Au moment de la remise du Grand Prix…

Grand bras d’honneur à m’en bleuir le creux du coude…

Je démissionne, “allez vous faire foutre”…

Me fais “cyclo-clodo-vadrouilleur sur les routes de France et de Navarre, et… Troubadour…

 

 

 

Grand Prix Cycliste

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