Petite histoire de science fiction

… Nous sommes en l’an de grâce 2024.

Depuis quelques mois, le covid a cessé de sévir. Plus de masque à porter, plus de passe vaccinal à présenter.

La vie quotidienne en France et partout dans le monde, est redevenue ce qu’elle était en 2019.

Les autorités gouvernementales dans plusieurs pays Européens dont la France, décident de faire élever sur des places de villes et de villages, des monuments – comme après la guerre de 14/18 – en mémoire des morts du covid.

L’on peut lire sur les faces de ces monuments, les noms des personnes décédées du covid, du village, de la ville.

Comme dans le livre de Pierre Lemaitre « Au revoir là haut », deux rescapés du covid, sérieusement handicapés mais néanmoins menant une vie à peu près normale, décident de monter une « affaire » de faux monuments et envoient à de nombreux maires de village de la « France profonde », un catalogue de stèles et de monuments proposés à des prix très compétitifs.

Cette « affaire » rapporte aux deux acolytes deux ou trois millions d’euros.

Mais, « sentant un mauvais vent venir », nos deux escrocs se barrent avec l’argent récolté, à Dubai…

Courant cette même année 2024, l’on signale dans plusieurs communes de différentes régions de France, des dégradations de monuments : en effet, de « mauvais plaisantins » ont déversé au pied des monuments, le contenu de poubelles d’ordures ménagères… Et même des excréments…

À Sainte Tarte de la Midoue, une commune de Nouvelle Aquitaine, l’un de ces « plaisantins » est identifié et appréhendé, puis jugé en comparution immédiate.

Sa réponse face à l’accusation dont il fait l’objet, est la suivante :

« Merde alors, vider des poubelles devant des monuments de morts du covid, ça peut pas être pire que de peindre des croix gammées sur des tombes de juifs ! »

 

 

 

poubelles

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