Le paysage de la poésie, un désert ?

… Selon Salman Rushdie, dans “Les versets sataniques”, “ le paysage de sa poésie restait le désert”…

 

… Plus encore que le terme de “désert”, c’est la formulation “restait le désert”, qui m’interpelle…

 

Est-ce que le paysage de la poésie est un désert qui “resterait” toujours un désert ? Et quel désert ? Un désert de quoi ? De sable, de rocaille, d’absence d’amour, de violence, de solitude ?

 

Le paysage de la poésie, désertique, serait alors un désert parsemé de fleurs de sable qui auraient un langage ? Et habité par une sorte de “petit prince” qui traverserait ce désert dans l’espérance d’une rencontre avec un renard des sables qu’il n’apprivoiserait pas ? …

 

Le paysage de la poésie est un désert lorsque ce paysage par la ligne d’horizon qui le cerne, ne s’ouvre pas à ce qui est situé au delà de la ligne d’horizon, et qu’il ne reste que les fleurs de sable, plus imaginées que réelles par “le petit prince”, à perte de vue, aussi belles, aussi “immortelles” qu’elles soient mais n’illuminant le paysage que d’une clarté aveuglante…

 

 

paysage poésie

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire