visage

  • 1964 - 2023

    Guy a 16 ans20230108 80736

    … Sur la photo en noir et blanc prise en mai 1964 je suis âgé de 16 ans et sur la photo en couleurs prise en janvier 2023 je suis âgé de 75 ans…

    Il faut reconnaître qu’en 59 ans j’ai tout de même « un peu changé » (rire)…

     

    Cela dit, vous ne verrez jamais sur ma page Facebook ni d’ailleurs sur mon blog, sur mon site, sur mon forum ou en tout espace de communication/discution/production sur la Toile, de photo de l’un ou l’autre de mes proches (autres que mon père et ma mère morts en 1984), amis et connaissances… Cependant, en ce qui concerne l’un ou l’autre de mes « compagnons à quatre pattes » que sont Youky un bouvier des Flandres, Fripouille mon premier matou, Matoune ma dernière chatte (tous trois décédés et enterrés au fond de mon jardin), l’on peut les voir en photo ou en image accompagnant un texte « anecdotes souvenirs »…

     

    Bon, c’est vrai : (comme disait le Général De Gaulle : « Si Dieu me prête vie »)… À l’âge de cent ans en 2048 je joindrai, accompagnant le texte du jour… Trois photos au lieu d’aujourd’hui deux (rire)…

     

  • Sans rien sur le crâne

    Sans bonnet ni chapeau ni casquette ni lunettes de soleil

    Dans les torrents de lumière estivale

    Dans l’haleine glacée de la saison hivernale

    Par tous les temps et en tout lieu

    Sans marque sur aucun vêtement porté

    Un visage un sourire un regard et une allure sans fioritures

    Se moquant des modes

    Et de la dureté du monde

    Traversant les espaces d’indifférence

    Balayés d’un grand vent de heurts

    Se portant tout droit devant

    En ces lieux où ça clingue où ça bingue où ça circule où ça se croise

    Fiers et déterminés

    Mais plus déterminés que fiers

    Ce visage là ce sourire là ce regard là

    Qui te rentrent dedans

    Et ne se font jamais olive bien huilée bien profond dans le fondement


     


     

  • Ma pomme

    Ma pomme

    … Cette photo date de 2011…

    L’on ne peut pas dire, qu’en onze ans, en l’occurrence (rire) « en l’An de Grâce 2022 », j’ai « beaucoup changé » …

    Cela dit, sur le « mur où tout le monde ou presque raconte sa vie ou fait sa story »… Vous ne verrez jamais d’autres photos, de visages, de personnes vus de près… Que, à l’occasion c’est à dire seulement de temps à autre dans un contexte particulier (anecdotique) de … « Ma pomme » …

    Et, « par honnêteté » (si je puis dire) « si Dieu me prête vie » (rire) assez longtemps encore, je changerai la photo de mon profil… Dans onze ans…

     

     

  • À celles et ceux qui ne montrent pas leur visage ...

    … Sur leur page Facebook, pour leur compte Twitter ou sur leur blog s’ils ou elles entretiennent un blog…

     

    Déjà pour commencer : “Facebook” – dans ma connaissance et pratique “très élémentaire” de l’Anglais – si je traduis en Français mot pour mot, cela donne “Visage Livre” …

    Tiens/tiens… ça serait pas “plus poétique” si je puis dire “ta page, sa page, ma page Visage Livre” ? …

     

    Toujours “déjà pour commencer”, précaution – prudence oblige, avec un “avatar” plutôt qu’avec une photo de son visage, à priori je comprends…

    Quoique “précaution – prudence” cela ne sert pour ainsi dire à rien, puisque de toute manière, les “neunœils” ils sont partout, personne ne peut se soustraire à leur “voyance” même si l’on ne fait rien sur internet, rien qui laisse des traces… Pas besoin, d’ailleurs, d’aller sur internet ou sur une appli de son smartphone (que l’on a au départ téléchargée) pour être “profilé” quelque part : il suffit tout bonnement de se rendre dans une boutique à enseigne, d’y acheter un produit et de payer avec sa carte bancaire ou avec un chèque… Le commerçant ayant sa base de données clientèle, forcément il y a des traces de ton achat (nom, prénom, adresse, numéro de ton téléphone fixe ou portable ) même si tu paies en espèces…

    Donc conclusion : l’anonymat, bonjour !

    Les données de chacun ? Il y a bien sûr les “chartes”, les “CGU”, avec les choix possibles selon ceci ou cela pour lequel on opte…. Mais les géants du Net – en particulier Amazon et sa centrale de données AWS (Amazon Web Service, qui est de très loin l’espace de stockage le plus énorme du monde) qui partagent la propriété de leurs données avec des “partenaires”… Vendent, pour bon nombre d’entre eux, de ces géants du Net, des données à d’autres intervenants qui eux, ne sont pas des partenaires…

    Ainsi, même Google et Microsoft, qui disposent à eux seuls des plus énormes “DATA”, font parfois appel à AWS d’Amazon pour gérer des données qu’ils n’ont pas, alors qu’ils ont la capacité de les stocker (et réciproquement AWS se sert de Google et de Microsoft)… Donc, bonjour la porosité !

    Pour les avatars, icônes, et autres représentations en figurines, images… À mon sens il y a “avatar” et “avatar” …

    Si c’est par exemple, une jolie fleur, un animal, un tableau de peinture en miniature, un logo, un dessin… En rapport – de près ou de loin- avec ce que l’on envisage de faire paraître de soi ; cela ne me dérange en aucune façon… Je reconnais, n’ai rien à dire… D’autant plus que, connaissant la personne pour l’avoir rencontrée, fréquentée, ou même ne l’ayant vue réellement qu’une fois ou l’ayant vu en photo… Le fait que sur sa page Facebook ou sur son blog ou dans un forum je vois son avatar (ce qu’elle a choisi pour se représenter), cela ne change rien pour moi dans la relation que j’ai avec cette personne…

    En revanche, là où cela me “hérisse” c’est quand l’avatar est par exemple une miniature de masque de carnaval genre fantôme de couleur blafarde, en gris bleu ou vert pâle délavé, absolument “moche”… Comme si la personne en question s’évertuait ostensiblement à faire paraître d’elle non pas “quelqu’un” mais une “entité” !

    Or on le sait, on le constate, une “entité” n’est plus un humain, ne peut plus être considérée comme une personne humaine, et ne mérite ni respect ni considération, ni “bonjour ni merde” (quoique “merde” pourquoi pas après tout) !

    Que ce soit bien clair : ce type d’avatar, totalement inexpressif, moche, faisant penser à une “entité” plutôt qu’à une personne humaine, qui accompagne un commentaire, une réponse, un propos, en général lapidaire, ultra réducteur, d’une “bêtise crasse”, de cet “inidentifiable” pour lequel on n’a aucune considération… Je l’écrabouille, je le conspue, je le prends pour un bout de merde !

     

    … Cela dit, pour en revenir à ces “neunœils qui profilent”, aux DATA bases de données, à tout ce qui nous épie au moindre propos au moindre acte… Aucune intelligence artificielle ne t’enlèvera ta personnalité, ta liberté de penser au fond de toi… Quoiqu’ils encodent et profilent, ils ne feront jamais de toi un “zombie”, sauf peut-être si, inconsciemment, par démission, par renoncement, par indifférence, tu acceptes d’être un “zombie”, en en devenant bien un pour le coup !

     

  • Visages

    … Quand reverrons-nous des visages entiers ?

    Lorsqu’une grande partie, majoritaire, de la population, aura été vaccinée ?… Mais dans combien de temps ? Six mois, un an ? …

    Faudra-t-il encore porter un masque, lorsque les formes graves de covid auront beaucoup diminué ? …

    Depuis quarante ans que chaque année, des épidémies de grippe “classique” surviennent ; cela nous a-t-il pour autant obligés à porter un masque ?

    Revoir enfin des visages entiers…

    Pour toutes celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas indifférents à la vue des visages des gens qu’ils rencontrent, croisent dans les rues, dans les espaces publics…

    Revoir des sourires, et non plus seulement des regards…

    Des regards auxquels d’ailleurs l’on ne faisait déjà plus attention, avant mars 2020…

    Mais que, peut-être l’on se décidera à considérer ?…

     

    … Le sourire n’est-il pas aussi… Une Culture ?

     

     

  • VISAGE

    Visage

    ... Quand reverrons nous un tel visage de femme sans masque ?

    C'est en effet en regardant ce visage sans pouvoir détacher ses yeux de la vue de ce qu'il exprime, que nous vient cette "conscience aigüe" d'un monde qui n'est plus le même depuis 2020, qu'avant.

    Je regarde, oui, je regarde et j'en ai les larmes aux yeux tellement c'est "poignant"...

    Cela - dans une certaine mesure - me rappelle le dernier jour de mes congés d'été, du temps où j'étais encore en activité professionnelle, lorsque quittant la plage de Saint Girons dans les Landes, je me retournais afin de regarder l'océan une dernière fois avant de longs mois à passer avant l'été suivant, à mille kilomètres de Saint Girons plage.

    Je me retournais dix fois, quinze fois, jusqu'à ce qu'en haut de l'allée cimentée là où le chemin de la plage s'inclinait vers la route en contre bas, l'océan disparaisse, comme englouti dans le souvenir qui déjà se faisait et allait souvent se manifester. J'apparentais les vagues venant s'effondrer sur le rivage, à des visages et des voix, et les voix me semblaient être celle d'êtres, femmes, hommes, enfants me racontant, me confiant, ce que ces êtres n'avaient jamais dit à personne...

    Il va falloir apprendre désormais et pour un temps indéterminé, à voir à travers le masque. Déjà, il faut dire, et c'est heureux, les yeux que l'on voit - quand ils ne sont pas masqués par des lunettes foncées, nous aident beaucoup... À voir au travers du masque !

     

    Je rappelle - je l'ai déjà écrit mais je le réécrit : VISAGE est mon mot préféré de la langue Française... Je l'ai même tagué sur une grande feuille à dessin, en une trentaine de langues du monde (Coréen, Chinois, Arabe, Hébreu, entre autres...)

     

  • Visage sans masque

    Visage sans masque

    Sublime, trouve'je, cette photo qui m'a fait comme une « piqûre d'héroïne » à vive veine -sans les effets secondaires dévastateurs- précis'je... de cette femme caméra en main, publiée par Association Formation Réalisateur...

    S'il y a bien un univers de réalisation création artistique où le masque est une insulte au visage, un déni à la relation humaine dans ce que la relation humaine a de plus beau, de plus vrai, de plus émouvant, de plus porteur de sens et de finalité... C'est bien l'univers des réalisateurs de cinéma, des photographes, des comédiens...

    A propos de masque, « à la limite » dirais-je, au temps des bals masqués de la grande bourgeoisie et aristocratie de jadis, sur fond d'étiquette sociale et d'hypocrisie et de perfidie, le masque (souvent avec un grand bec de médecin de la peste) « faisait fureur » et, somme toute, s'inscrivait dans le « tableau » de l'époque...

    De nos jours, avec la phobie du coronavirus entretenue par les médias, le masque s'inscrit dans un « tableau de société » dont les couleurs qui étaient déjà bien craquelées, sont devenues une croûte purulente et corrosive... Et, de ce tableau, il sera plus difficile qu'avant, pour l'artiste, pour le créateur, pour le comédien, pour l'amoureux fou de la vie, des visages, de l'étreinte... D'extraire de la beauté, de cette beauté qui ne disparaîtra jamais et qu'il faudra aller chercher là où elle se trouve encore...

     

     

  • Des mots clé vedettes dans les moteurs de recherche

    Sur internet dans les mots clé les plus utilisés dans les moteurs de recherche on trouve en vedette « coronavirus » et « masques »...

    Depuis qu'il est question d'envisager le port d'un masque pour tout le monde dans la rue et dans les lieux publics, je me dis « mais dans quel monde on va devoir vivre désormais ? »...

    C'est déjà le cas avec la pollution atmosphérique dans les grandes villes notamment dans les pays asiatiques à forte densité de population où même en l'absence d'épidémie de maladie infectieuse les gens portent un masque sur le bas du visage, c'est déjà le cas partout dans le monde -du moins dans certains pays- où l'on ne peut plus boire l'eau du robinet...

    Faire attention à l'air qu'on respire, l'eau qu'on boit... On n'en sort plus ! J'arrive pas à m'y faire à ce monde là !

    Sur les plages, au bord de la mer, dans les forêts, dans la nature, en se promenant, en touchant de l'herbe, des feuilles d'arbre, des végétaux, des petites bêtes (qui d'ailleurs sont de plus en plus rares à trouver sur son chemin), à la moindre baie un peu suspecte, au moindre fruit sauvage, maintenant il faut se prendre la tête pour savoir si on va pas choper quelque vacherie par simple contact !

    L'un des éléments ou des bases fondamentales de ma « culture » (culture du contact, de la relation humaine, de la communication, de l'identité de la personne humaine) c'est le visage...

    Le visage des gens dans toute l'unicité, toute l'authenticité, tout ce qu'il exprime par le regard, les plus petits mouvements révélateurs, le sourire, de face, de profil, sous tous les angles de vue possibles et imaginables...

    Fondamentalement pour moi, le visage tel qu'il est, peu importe comment je peux le trouver, le percevoir selon tel ou tel critère de préférence, d'attirance ou au contraire d'antipathie si cela m'arrive d'avoir de l'antipathie... Le visage c'est l'Identification, c'est comme un livre ouvert, une fenêtre ouverte sur un intérieur de maison, il fait l'objet, le visage, pour moi, d'une quête d'un ailleurs, il m'est une source d'inspiration, l'élément clé de mon imaginaire, il fait mes rêves, il fait ce que je sors de moi et sans lui, devenu invisible totalement ou en partie, je sens que je n'existe plus...

    Je déteste l'anonymat, tel celui par exemple, qui court le Web, les forums, les réseaux sociaux, où tout le monde ou presque s'exprime, communique, sous un pseudonyme et sous un avatar (une image ou un espèce de logo ou gif) censé représenter ce que l'on est -ou plutôt ce qu'on « prétend » être...

    L'anonymat pour moi, est totalement incompatible avec la relation humaine, avec la « culture de la relation » !

    Je veux voir le visage des gens, je veux qu'on voit mon visage, j'ai besoin en permanence du regard de l'autre, même d'un inconnu, même d'une personne que je ne vois qu'une seule fois dans ma vie, que ce soit une femme, un homme, un gosse... J'ai besoin de percevoir tout ce qu'exprime un visage dans le moindre de ses mouvements, dans le regard qu'il porte, avec le sourire qu'il a s'il sourit... ça serait presque, dis-je -ou plutôt « confie-je »... « une histoire d'amour parmi des milliers d'histoires d'amour qui dure la vie entière »... Un immense déferlement comme celui qu'il m'est arrivé de comparer à des vagues qui se jettent sur un rivage, les vagues étant des visages qui viennent raconter d'où ils viennent et tout ce qu'ils n'ont encore dit à personne...

    Alors, vous comprenez, s'il faut vivre désormais avec un masque sur le bas du visage (on verra tout de même les yeux, le regard – à condition qu'il n'y ait pas des lunettes sombres grosses comme des soucoupes volantes-) … S'il faut vivre masqué, pour moi, c'est inconcevable, inimaginable, une frustration, un manque absolu, une sorte de castration !

     

    Et puis, bordel, comment on fera au restaurant, à la terrasse d'un café, pour bouffer, boire un verre de pinard ou d'apéro... Il faudra bien alors le retirer, le masque ! (Et pour « autre chose dans l'intimité » -vous m'avez compris) ! (rire)...

     

    Je veux que « visage » en mot clé, détrône « coronavirus » et « masques » dans tous les moteurs de recherche et sur la Toile toute entière...

     

     

  • A chaque moment de chaque jour, un ciel différent

          Depuis plusieurs milliards d'années à chaque moment de chaque jour qui passe, le ciel a un aspect différent. Aucun ciel de tel moment T de tel jour J, n'est une copie à l'identique du ciel de tel autre moment T de tel autre jour J...

    Bien sûr l'on peut se dire que le 24 février de telle année à 11h 45 et que le 16 juillet de telle autre année à 16h 40, le ciel a été d'un bleu intégral sans le moindre nuage, mais est-ce pour autant le même bleu dans la même nuance, dans la même luminosité ?

    A chaque jour, à chaque moment donc, un ciel différent... Un ciel d'une seule fois...

    Il en est de même pour chaque visage d'être humain : cet homme ou cette femme qui vécut en tel lieu de la Terre en telle année, cet autre homme ou cette autre femme qui vit en tel autre lieu de la Terre aujourd'hui... Chaque visage étant le visage d'une seule fois et n'étant la copie exacte d'aucun autre visage...

    J'ai imaginé -oh, pas au 22 ème siècle ni au 23 ème mais avant la fin du 21ème- de puissants lobbyies de la biogénétique ayant reçu ou plutôt s'étant octroyé le droit de faire ouvrir des tombes afin de récupérer dans les tissus osseux de ce qui reste d'un mort, l'ADN de ce mort... Et à partir de l'ADN récupéré, la possibilité de faire naître un humain qui soit un clone, une copie à l'identique de tel ou tel humain...

    Une évidence s'impose pour l'être humain qui pourrait être un clone, une copie d'un autre être humain : ce "jumeau intégral", cette "copie à l'identique" aurait (aura) forcément un environnement social et surtout familial différent, il ne recevra pas exactement la même éducation, il aura un vécu différent, autant dire la vie qu'il vivra ne sera pas la même, parmi les gens avec lesquels il vivra, aura des relations... Il n'aura pas non plus le "souvenir" (ou la conscience) d'avoir été cet autre lui-même dont il est la copie. On lui dira ou il apprendra qu'il est une copie... Ou il ne saura pas, n'apprendra pas qu'il est une copie...

    ... Avant la fin du 21 ème siècle, ou dans trois cents ans ou dans deux mille ans, on ne pourra jamais réaliser la copie à l'identique du ciel de tel moment T de tel jour J, parce qu'il n'existe pas d'ADN de tel ciel de tel moment T de Tel Jour J...

     

  • Il, elle ...

    Il, elle... N'apparaît que pour toquer à la vitre de ta fenêtre donnant sur la rue : il faut tout de suite lui ouvrir la fenêtre, comme si le geste d'ouvrir la fenêtre s'imposait de lui même...

    Il, elle... Se raidit dans ses certitudes prêtes à porter qui lui vont comme un sac de patates va sur le dos d'une femme...

    Il, elle... Court comme un chat dans la rue où tu demeures mais ne vient jamais gratter au bas de ta porte...

    Il, elle... S'éloigne, qui fut cependant si proche...

    Il, elle... N'a plus le même visage mais c'est toi qui ne vois plus ce visage tel que tu le vis jadis...

    C'est ainsi, l'ennemour : comme une certitude d'amour, un vêtement prêt à porter qui te va sur toi comme un sac de patates avec de drôles de dessins imprimés dessus...

    Et il faut toujours que la fenêtre s'ouvre...

    Et il faut toujours que le petit chat vienne gratter au bas de la porte...

    C'est toujours la faute de la dureté du monde...

    Mais il y a dans la dureté du monde une déconcertante et souveraine beauté qui, lorsqu'elle nous apparaît, est peut-être une réponse à certaines de nos interrogations, et, à coup sûr... "fout en l'air notre orgueil de merde" ...

  • La trace

          Tant que, dans une relation, il n'y a pas la durée, il faut tout d'abord explorer, sentir, "entrer dans"... Et peu à peu... "visager"... Puis... À la longue, avec les jours qui caracolent ou s'immobilisent (c'est "selon")... Tracer... Mais de quelle sorte de trace?

    Une trace comme une amérique sur la jolie robe d'une Terre aimée et rêvée femme... Ou une trace de "quelque chose en soi" faite de toutes les traces sur lesquelles on a posé son pied?

    ... Mais que dire de la relation d'un instant, d'un seul instant oui... Dans laquelle se fait une trace qui elle, va durer ?