violence

  • Contre productivité de la destruction et de la violence

    … La destruction de ce que le Système et de ce que l’Ordre Etabli mettent en place et font évoluer au profit des dominants, des possédants et des décideurs et des intérêts de ces derniers ; destruction faite le plus souvent dans la violence par des meneurs engagés dans telle ou telle action « en faveur de… » ou « contre ceci ou cela » (qui est « du Système », qui est « de l’Ordre Etabli), lesquels meneurs entraînent des foules … Indirectement mais en toute certitude, contribue à un renforcement, à une « refondation » du Système, de l’Ordre Etabli ; parce que le Système et l’Ordre Etabli se repositionnent toujours en s’appuyant sur ceux qui soutiennent le Système, y adhèrent, en bénéficient et se retournent toujours contre les « fauteurs de trouble »… C’est juste là une question de rapport de force entre des minorités aussi diverses et engagées qu’elles soient, et une ou des majorités relatives (le plus souvent il faut dire, silencieuses mais ralliées au Système)…


     

    Ainsi le Système se nourrit-il des violences exercées… Et dans l’hypothèse où le Système s’écroulerait sous les coups qui lui sont portés, où effectivement presque tout ce dont il est fait serait détruit ; ce qui succèderait au Système ne serait qu’un autre Système tout aussi injuste, tout aussi violent, tout aussi dominateur, tout aussi inégalitaire, dans lequel l’individu serait broyé, à l’exception d’une caste de privilégiés s’octroyant tous les droits…


     

    La seule façon de « niquer le Système » et « l’Ordre Etabli », avec quelque chance que ça marche, que ça aboutisse, c’est d’édifier, de construire, de réaliser, de faire, se s’arranger entre personnes et groupes, en marge du Système, voire sans lui… De priver le Système , en somme, de ce qui le fait exister…Qui provient en grande partie (objets de consommation courante, matières dont sont faits ces objets, denrées alimentaires) de pays où l’on exploite une main d’œuvre dans des conditions d’esclavage…


     

    Et, privant ainsi le Système de ce qui le fait exister, suppléer par l’ingéniosité, par l’inventivité, par la créativité des personnes et des groupes œuvrant ensemble afin de trouver des solutions aux problèmes qui se posent…


     

  • Un lourd facteur de développement de la violence dans la société actuelle

    … En 2023, en France notamment, aux USA et dans des pays de l’UE (Belgique, Allemagne, Autriche, Pays Bas…) La société est-elle plus violente qu’elle ne l’était en 2010, en l’an 2000, en 1995, en 1980, en 1970, en 1950 ?

     

    Se sont développés et se sont accrus les communautarismes de toutes sortes (religieux et autres) : déjà, les communautarismes sont un facteur de développement de la violence dans la société…

     

    Ensuite – mais à vrai dire ce n’est pas nouveau puisque cela a toujours existé dans toutes les sociétés – s’est amplifiée la « cancel culture », une culture de l’effacement originaire des USA, visant à dénoncer publiquement en vue d’exclusion délibérée d’un personnage, d’un groupe, d’une institution…

    Les équivalents de cette culture de l’effacement sont le bannissement ou l’annulation, la négation, l’anéantissement, le boycottage, l’humiliation publique, l’indignation, l’interpellation agressive, la dénonciation…

     

    Et c’est cette culture là, qui, associée aux communautarismes exacerbés, contribue à une augmentation de la violence dans la société… D’autant plus que la violence s’exerce sur les réseaux sociaux en incitant à des mouvements, à des actions, à des manifestations de protestation agressives, à des attentats contre des personnes ou des institutions…

     

    Oui, la société actuelle des années vingt du 21ème siècle, est globalement, localement, diversement, plus violente que la société d’avant l’an 2000 – à l’exception bien sûr de l’époque 1940-1945, et de toutes les époques du passé  où des guerres meurtrières ont modifié le comportement des gens…

    Autrement dit c’est la première fois, de nos jours, dans l’Histoire humaine, que la société est aussi violente en temps de paix (de « paix relative » faut-il préciser : Europe hors Ukraine)… Et je suis effrayé à la pensée de ce que serait la société – en France et ailleurs – dans un monde en guerre partout, notamment sur le territoire des pays de l’Union Européenne… Sur fond de culture de l’effacement amplifié par les moyens de communication technologique et par les médias d’information, les mouvements de foule, agressions perpétrées individuellement ou collectivement, etc. …

     

     

  • "Saint Denis ce n'est pas la France" dit Patrick Jardin

    … Dans l’émission d’André Berkoff sur Sud Radio ce jeudi 2 juin, entre midi et 14h, Patrick Jardin, candidat du Parti Reconquête, était l’un des deux invités dans cette émission d’André Berkoff…

    Patrick Jardin, interrogé sur ce qui s’est passé au Stade de France le 28 mai, disait : « Saint Denis ce n’est pas la France » …

    Juste une « remarque » au sujet de cette réponse « Saint Denis ce n’est pas la France » :

    Lorsque l’on regarde une carte de la France, avec les régions et les départements, les villes… L’on s’aperçoit que Saint Denis près de Paris, et que le département de la Seine Saint Denis, sont bien situés, oui, en France…

    Donc si l’on voulait « donner du sens » à cette réponse « Saint Denis ce n’est pas la France », il faudrait alors présenter (c’est sans doute ce qu’a fait Patrick Jardin) une « lecture sociale à faire » de la société du lieu nommé, en l’occurrence le territoire de la commune de Saint Denis…

    N’adhérant ou n’étant sympathisant – loin s’en faut – en aucune façon au Parti Reconquête d’Éric Zemmour, ni au Rassemblement National et à Marine Le Pen ; et n’étant d’autre part que très peu enclin à adhérer à des « théories complotistes »… Il faut tout de même « voir la réalité en face » telle qu’elle est en 2022 (en fait telle qu’elle a évolué « dans le mauvais sens » depuis le début du 21ème siècle non seulement en France, mais aussi dans les autres pays européens et dans le monde).

    La réalité, donc, au quotidien, jour et nuit, à Saint Denis 93, dans certains quartiers et périphéries de grandes villes telles que Lille, Strasbourg, Lyon, Grenoble, Marseille, Bordeaux, Toulouse… (Et il en est de même dans les grandes villes européennes Bruxelles, Hambourg, Amsterdam, Rome, Naples, Berlin, Londres…), la réalité c’est que, question violence et insécurité, à Saint Denis 93 ou à Marseille, la situation est équivalente à ce que l’on voit à Johannesburg, à Mexico ou à Rio de Janeiro…

    Et même dans nos villes moyennes et gros bourgs, en France aujourd’hui, se sent - on en sécurité lorsque l’on sort d’une séance de cinéma à 23h 30 pour se rendre jusqu’à sa voiture garée à 500 mètres ?

    Est-ce qu’une jeune femme, serveuse dans un restaurant à Saint Denis ou à Marseille, qui finit son service à 23h, envisage pour rentrer chez elle d’utiliser un transport public ?

    Est-ce qu’un touriste américain ayant son smartphone dans une poche de pantalon, un petit sac en cuir en bandoulière, après avoir assisté à une représentation culturelle, à Lille, Lyon ou Grenoble, envisage à 23h de se rendre à pied à son hôtel situé à moins d’un kilomètre ?

     

  • Réflexion sur la violence exercée contre l’acteur d’un propos ou d’un comportement inacceptable

    … En tant que passage obligé ou en tant qu’étape seulement, quoiqu’en disent ses détracteurs les plus inconditionnels habités de philosophie, de morale – ou de religion ; aussi peu approuvable qu’elle soit, la violence qui est une incarnation du mal, notamment lorsqu’elle s’inscrit dans la durée, dans la répétition, dans l’habitude ; elle est pour ainsi dire une nécessité, elle est justifiable, dans l’immédiat en face de l’inacceptable.

    En quelque sorte, la violence lorsqu’elle se manifeste et explose, dans un élan naturel et spontané, et s’oppose instantanément à ce qu’il y a d’inacceptable et de révoltant, met à terre et rend incapable de se relever, l’acteur de l’inacceptable ; elle évite à l’amertume de s’installer, et à se résoudre au désir d’une vengeance à venir ; et elle « libère » si l’on peut dire, de ce « bouillonnement intérieur » qui fait mal en soi…

    Car lorsque s’installent durablement l’amertume, et le désir de vengeance, ainsi que le ressentiment jusqu’à la haine ; la violence demeure larvée, elle mine…

    Quoi qu’il en soit, la violence, larvée ou spontanée, est quasiment toujours « contre productive ». Au « mieux » - si l’on peut dire – exercée dans l’immédiat, elle « arrête » - en mettant l’auteur de l’agression, dans l’incapacité de réagir… Mais elle incite d’autres personnes, à recourir à une violence pouvant devenir un « modèle de relation » en chaque situation conflictuelle… (Ce qui est donc « contre productif »)…

    Mais que d’hypocrisies, que de discours, que de morale, que de philosophie, que de propos et d’écrits, de la part de ceux et de celles qui réprouvent la violence… Et que de condamnations pour « apologie de la violence », alors que la violence est tellement violence, qu’elle « s’apologie» par elle même !

    Et qu’elle demeure en réalité, inhérente à la nature humaine, à notre propre nature en particulier et cela, même si on la désapprouve, même si on la dénonce… Parce qu’il y a un décalage entre ce que l’on porte en soit, de culture, de pensée, d’une part ; et la réalité qui nous rattrape, notamment dans une situation sensible et conflictuelle…

     

  • Les réseaux sociaux, un terreau

    … Il peut paraître à juste titre, déplorable, que les réseaux sociaux puissent être comparés à du terreau favorisant le développement de ces pousses nauséabondes que sont la traque et la délation…

    Ce qui, il faut dire, est “manifestement le cas”…

     

    Cependant, faut-il s’offusquer lorsque traque et délation visent des “cibles” telles que, par exemple, des mutileurs de chevaux ou des pédophiles avérés ?

    Et même, “encouragent” à la constitution de patrouilles et de groupes organisés, pour s’en prendre par “opérations et agissements violents”, à des personnes absolument indéfendables et dangereuses, telles que des pédophiles avérés ?

     

    Une majorité de gens en France et ailleurs, ne “fermerait – elle pas les yeux”, sur ce genre de traque et de délation à l’encontre par exemple, de mutileurs de chevaux et de pédophiles avérés, traque et délation qu’au fond d’eux mêmes ils concevraient de “laisser faire” ?

     

    Ce qu’il y a de sûr – je l’exprime ainsi publiquement et j’assume – c’est que, question “cibles” ou “boucs émissaires”… De tout temps à jamais, l’on n’a jamais visé ou tiré sur les cibles qu’il aurait fallu viser… Toujours “celui qui pense et qui vit pas pareil et qui gêne”, les Juifs, les Homosexuels, les migrants, toutes sortes de gens “en marge de la société”, et même jusqu’à des handicapés, des personnes fragiles et “un peu dérangées”, etc… J’en passe y’en a des quantités…

     

    Les “vrais/vrais dangereux”, les vrais prédateurs, les vrais inacceptables, les vrais indéfendables… En vérité – c’est ce que l’on constate – sont considérés comme des malades qu’il faudrait soigner, et, “bizounoursement parlant”, l’on croit qu’ils pourraient être “récupérables”…

     

    L’on ne fait guère preuve d’autant d’humanité, en comparaison, hélas, et fort injustement, envers les juifs, les homosexuels, les “pas catholiques” qui dérangent, et même dans la société “civilisée” où l’on vit, des handicapés lourds, des personnes fragiles (d’ailleurs délaissées et méprisées jusque de leurs proches)…

     

    Soit dit en passant, à propos d’indéfendables et de cibles à viser… Jamais non plus trop, à l’égard des multi milliardaires, des actionnaires, des dominants possédants décideurs, de ces personnages à la tête des Big Pharmas et autres redoutables et exécrables prédateurs humains n’ayant rien d’humain… Qu’il conviendrait d’éliminer radicalement de la surface du globe, avec les pédophiles et les plus cruels et barbares des assassins, et quelques affreux et dangereux voyous, caïds, meneurs de bandes, ennemis de la France et de la société, gens totalement irrécupérables et forcément récidivistes lorsqu’ils sont relâchés au bout de 10 ou 15 ans !

     

    Il n’y a jamais eu d’”épuration convenable” ! Sauf peut-être sous la Révolution avec la Terreur en 1793, ou dans les débuts du Bolchevisme après octobre 1917… Sans doute certes, d’effroyables époques, durant lesquelles des innocents ont péri, mais tout de même où un certain nombre de vrais salauds ont été, durant la Terreur, “raccourcis”, et sous les Bolcheviks, jetés dans des camps en Sibérie, ou “passés par les armes”…

     

    L’extrême violence en tant que “moyen” de lutte contre l’inacceptable, notamment durant des périodes troublées, de crise sociale, de révolution, de désordres… Est parfois hélas, comme un “passage obligé”, incontournable, dans un certain sens “purificateur”, mais le plus souvent il faut dire, occasionnant “quelques dégâts collatéraux”…

     

    L’extrême violence donc, en tant qu’étape, n’étant que provisoire, mais ne devant jamais par la suite, être durablement instaurée, planifiée, organisée…

     

     

  • La violence du monde

    … Toute la violence qu’il y a dans le monde ne disparaîtra pas, mais lorsque qu’elle n'aura plus en face d'elle, ce qui lui fait prendre feu, elle diminuera…

    La violence du monde ce n'est pas seulement la guerre, l'exclusion ou la contrainte par la force, ce ne sont pas seulement les inégalités dont les hommes sont responsables par leurs ambitions démesurées, par leur orgueil et par leur désir de gloire et d'argent...

    La violence du monde est aussi dans les visages caramélisés qu'elle prend sur les scènes du monde , dans tout ce dont elle s’habille selon les différentes modes lancées par les décideurs, les ordonnateurs et les dominants ; dans les indifférences , dans les condescendances , dans la morale et dans la culture consumériste avec lesquelles elle exerce sa pression constante sur les gens de ce monde…

     

  • Toute forme de violence est, certes, inacceptable, mais ...

    … Toute violence est inacceptable, certes…

     

    Mais certaines, de ces violences, qui sont ou seraient celles d’agressés contre des agresseurs, et qui, si elles pouvaient se faire, mettraient l’agresseur à terre… Justement et hélas, ne peuvent se faire…

    Parce que l’agresseur alors, agit dans une totale impunité, impossible à interpeler qu’il est… Je pense en l’occurrence, à un automobiliste qui en agresse un autre, d’un coup de klaxon rageur : l’agressé ne peut au mieux que lui faire un bras d’honneur, ou répondre par un flash de ses phares… Il ne peut en effet, lui passer devant, lui barrer la route, descendre de sa voiture, et, muni d’une matraque, péter sa vitre, péter sa gueule d’enfoiré ! (les conditions de circulation en ville ne permettent en général pas, une “vengeance immédiate réactive”)… Si toutefois cela arrive un jour, cette possibilité de répondre à l’agresseur (un automobiliste klaxonnant rageusement), il ne faudra pas s’étonner que “ça fasse très mal” ! Et y’aura pas à en faire un fromage, d’une affaire pareille ! Ce n’est pas ce genre de violence qui est scandaleux ! L’agressé doit pouvoir agresser, mettre son agresseur à terre !

    Mettre un agresseur à terre, et même dans l’éventualité où il ne peut pas se relever, c’est aussi, d’une certaine manière, exprimer la violence que l’on sent en soi contre cette société de violence ! En somme, cet agresseur agressé, il paye pour tous les autres agresseurs ! Un agresseur agressé n’est jamais une victime, mais une “ordure au tapis” !

     

  • La violence, dernier refuge

    Violence

    … Mais la violence est aussi le dernier refuge ( refuge avec pièces à feu pointées sur la violence ) de l’ Intelligence…

    Si l’incompétence engendre de la violence, souvent immédiate et brutale ; l’intelligence, agressée par la violence, souffrant à supporter la violence et ne se résolvant pas, aussi longtemps que possible, à lui tordre le cou à la violence… Et même en lui opposant l’écoute, la bienveillance, le dialogue, enfin tout ce dont l’intelligence est capable, susceptible idéologiquement parlant, de museler la violence… L’intelligence agressée par la violence, donc, en dernier recours, recours bien sûr regrettable, ne peut que se défendre, répondre, par la violence…

    Prenons, pour “illustrer”, cette image – ou cette scène :

    Soit un écrivain poète philosophe d’une grande sagesse, d’immense dimension d’humanité, d’intelligence, de beauté d’âme, en un mot un mythe ou une légende… Acculé dans un espace en forme d’entonnoir entouré de hautes murailles de roches, sans la moindre ouverture ou entrée de caverne ou de passage dans la roche… Ayant en face de lui une araignée géante carnivore dotée de mandibules déchiqueteuses…

    Si l’écrivain poète philosophe n’a pas une mitraillette propulsant un rayon laser d’une puissance pouvant anéantir l’araignée géante carnivore, il sera dévoré… Quelque discours qu’il tente de tenir à l’araignée géante, espérant que par son intelligence, il puisse “apprivoiser” l’araignée géante…

    Cela s’appelle, cela : du réalisme pur et dur… Mais il faut savoir que le réalisme pur et dur participe à la beauté du monde, à la beauté de l’univers… Parce que le cosmos, la nature, “ça fait pas dans la dentelle”, ça fait dans la violence, ça fait dans un sens qui, finalement, est d’une beauté et d’une force, et d’une intemporalité “au delà de l’imaginable”…

     

     

  • De quel côté, la violence ? ...

    La violence, la vraie, l’absolue, l’exécrable, la souveraine dans ses actes ses paroles ses comportements, et qui est celle du monde telle qu’on la subit de la part de ses nombreux acteurs du haut en bas des échelles sociales… N’est jamais, jamais/jamais, du côté des penseurs même les plus sévères et les plus critiques d’entre eux ; ni du côté des poètes et des artistes même les plus noirs, les plus anarchistes et plus plus déjantés d’entre eux…

    La violence, la vraie, l’absolue, l’exécrable, celle qui pourrit la vie, détruit, lamine, brûle, déboulonne, casse, abîme, prédate, extorque, recrute… Est du côté des imbéciles, des crétins, des crispés, des fanatiques, des jaloux, des “ôte-toi de là que j’m’y mette” et de ces “parangons de vertus qui pratiquent une morale coup de bâton”…

    Et le pire, c’est quand les imbéciles, les crétins, les crispés, les fanatiques, font de certains d’entre eux des martyrs de la société et que s’installe dans des esprits enténébrés et conditionnés, une ignoble piété…

    Les penseurs et les poètes, quand ils expriment leur désarroi, ils sont dans la colère, pas dans la violence…

    Ne pas confondre violence et colère…


     

  • Réflexion sur le pardon

    Le pardon est la réponse la plus difficile à apporter en face de l'inacceptable, de la violence, de la cruauté, de la haine, du mépris, de l'indifférence, de l'hypocrisie, de l'injustice, de tout ce qui nous blesse, nous humilie, nous heurte, venant des personnes qui nous font du mal...

    Parce que le pardon est une gageure et qu'en aucune façon il ne rend l'autre meilleur ou différent dans sa vision du monde et de la relation humaine...

    Cependant le pardon a un pouvoir que la violence n'a pas, celui d'ouvrir une voie aussi étroite et incertaine soit-elle, ne serait-ce que par l'interrogation, par l'étonnement qu'il suscite... Et peut-être par la réflexion venant en corollaire de l'interrogation et de l'étonnement...

    Mais réfléchir sur le pardon, envisager la possibilité du pardon, n'implique pas que l'on doive étouffer en la mouchant, la flamme vive de la parole, notamment de cette parole de soi avec ses mots et son langage nous portant à exprimer de que l'on pense « à cru et à cœur »...

     

    L'une des grandes figures humaines contemporaines les plus représentatives de la philosophie du pardon, c'est Nelson Mandela... Qui, par le pardon a en effet ouvert une voie... Une voie réelle dont il a été possible de mesurer les effets, et ce que cela a impliqué dans la société de la République d'Afrique du Sud...

    C'était là, une voie incertaine, aléatoire, imparfaite dans son tracé et dans son bornage, certes... Et après la disparition de Nelson Mandela, ce qui demeure de son œuvre s'est en parti délité... Mais il en subsiste la « pierre angulaire »...

    Pardonner à ceux qui nous ont fait tant de mal, pardonner aux oppresseurs, aux criminels, aux voleurs, aux accapareurs... C'est prendre le risque de laisser les oppresseurs, les criminels, les voleurs (qui ne seront pas forcément les mêmes) reprendre leurs activités …

    Mais le risque n'est-il pas encore plus grand, à laisser en son état fonctionner la société, le monde tel qu'il est avec ses injustices, sa violence, l'accaparement des uns au détriment des autres, les lois soit-disant édictées pour tous mais en réalité au profit des privilégiés et des dominants qui se servent des lois pour restreindre les droits et les libertés du plus grand nombre ?

    Le risque n'est-il pas encore plus grand, à renverser par la violence, par la vengeance, par le contraire du pardon et donc par la condamnation, un système de société par un autre censé être « plus juste » ?

    Un « choix de société » c'est aussi le choix d'un risque à prendre : dans quel monde y-a-t-il finalement plus de violence et d'injustice ? Et, en corollaire à cette question, cette autre question : « dans quel monde une voie peut-elle au mieux s'ouvrir, si aléatoire, si incertaine que soit cette voie ? »

     

    La violence notamment révolutionnaire, par la force mettant à bas un pouvoir en place, par le combat et par les armes ; n'est à mon sens « justifiable » que si elle est perçue comme étant une étape nécessaire par laquelle il faut passer... Car en tant que seule fin ou seul moyen, en tant que seul et même marteau frappant sur la même enclume, sans autre vision que celle du remplacement d'un ordre par un autre ordre, non seulement elle n'est plus « justifiable » mais elle n'ouvre aucun passage, aussi loin que le regard se porte le long de la ligne d'horizon ceignant un paysage changeant de couleurs, d'ombre et de lumière au gré de l'alternance des saisons...

     

  • La société française est-elle plus violente qu'avant ?

    ... Il n'est pas facile, en dépit de toutes les études qui sont faites, de toutes les statistiques concernant tel ou tel type de violence, de déterminer si la société française est plus violente à la fin des années 2010, que par exemple, en 1980 ou en 1950...

    Si l'on écoute les médias, les gens parler autour de soi, il semble que oui, mais en fait, c'est l'émotion qui domine en fonction de ce qui est ressenti au moment d'une manifestation d'agressivité. D'autant plus que l'on parle davantage, au quotidien, de tout ce qui va mal plutôt que de tout ce qui va bien.

    Cependant il est un fait , celui là évident et que l'on peut constater fréquemment, de manière répétée et quasiment constante, c'est le comportement agressif des conducteurs de véhicules (tous véhicules)...

    Dans les lieux de circulation tels que les voies de présélection, les ronds points, les sorties de routes, dans la traversée des villes, sur les autoroutes ; pour la moindre manoeuvre considérée gênante ou hésitante, c'est en réaction immédiate le coup de klaxon rageur, l'appel de phare tout aussi rageur, du conducteur venant derrière...

    Et ce qui est paradoxal, étonnant, et qui semble "effacer" cette agressivité de comportement au volant, c'est de voir en d'autres situations (telles que dans des files d'attente en magasins ou au cinéma, d'aides pouvant être apportées à des personnes handicapées, âgées, en difficulté pour se déplacer), des gens dont certains d'entre eux sont ces conducteurs irascibles, se montrer alors prévenants et attentifs.

    Le véhicule dans lequel on se trouve, dans la mesure où ce véhicule serait comme un "prolongement" de ses bras, mains et jambes -et par extension, de son "moi profond" où sont enfouies et en latence nos émotions, nos colères, nos ressentiments, nos impatiences et désirs inassouvis... C'est cet habitacle fermé portières verrouillées à l'intérieur du quel nous nous sentons protégés et inatteignables dans l'anonymat, dans la non reconnaissance par les autres... Et donc, par habitude quasi automatique, nous manifestons une agressivité qui ne trouvera pas en face d'elle, de réaction autre que celle d'un poing levé, d'un "doigt d'honneur", d'un appel de phare en réponse...

    Ce qui veut dire, cela, le comportement agressif au volant d'un véhicule, que si l'anonymat peut être assuré lors d'une manifestation de violence qui de surcroît, ne trouve pas en face d'elle la moindre barrière, le moindre empêchement... Alors oui, dans le monde, dans le quotidien vécu d'aujourd'hui, l'individu est plus violent qu'il ne l'était avant -ou l'est intemporellement et naturellement...

    Et la société étant un ensemble d'individus, la société est plus violente aujourd'hui qu'avant, bien que les études faites et que les statitiques ne puissent le déterminer de manière certaine...

     

     

    ... Une question que je me pose au sujet de la violence dans la société française, c'est celle de savoir si oui ou non, l'incivilité, la négligence volontaire et l'irresponsabilité peuvent être assimilées à la violence...

    Par exemple, lorsque l'on voit au bord des routes, sur les trottoirs en ville, dans les caniveaux, sur les parkings, tout ce qui est jeté, boîtes de bière, cartons de pizza, papiers sales, épluchures de fruits, chewing gum, mégots de cigarettes ; que l'on voit des containers de sacs d'ordures ménagères dont le couvercle ferme encore et donc pas encore pleins et débordants, en bas desquels containers s'entassent des détritus... Et cela partout dans notre pays et en si grande quantité, nous sommes bien là en face d'incivilités, de négligences volontaires et d'irresponsabilités manifestes pouvant être assimilées à une forme de violence qui est en fait une violence de comportement qui elle aussi, tout comme la violence "klaxomerdante" des conducteurs de véhicules, anonyme qu'elle est, échappant aux contrôles et aux contraventions bien souvent, est une violence n'ayant en face d'elle aucun empêchement pour la contenir...

    Comment identifier en effet, l'occupant d'une voiture qui jette par la portière un carton de pizza, un sac en papier de KFC ou de Mac Do ? Et d'ailleurs, que faire, même, si on le voit accomplir son geste, cet occupant d'un véhicule?

    En pleine nature au croisement de deux chemins, en bordure d'une forêt, ou même à la sortie d'un chemin de terre donnant sur une route passante, l'on trouve de véritables petites décharges de télés, de fours, de canapés, de matelas, literie, vêtements, outils usagés, matériaux d'aménagement intérieur, panneaux, parpaings, planches etc. ...

    N'est-ce point là, de la violence ? Alors la société française est vraiment plus violente qu'avant... Rendue plus violente par cette société de consommation du non durable et jetable, d'un individualisme entretenu et forcené, et par la démission de ceux qui ont la charge d'éduquer, d'informer, de gérer, de protéger... Démission il faut dire, assez souvent forcée par manque de moyens donnés, provoquée et encouragée par les dominants qui mettent la planète à sac et se foutent des peuples !

     

  • Réflexion sur la violence

    ... Il y a un proverbe chinois qui dit :

     

    "Lorsque tu vois un moustique se poser sur tes testicules, tu réalises que la violence ne résoud pas tout" ...

     

    L'on peut se demander cependant, quel pouvoir peut avoir l'intelligence sur le moustique...

     

    Je pense à l'une de mes petites histoires où j'évoque un intellectuel acculé au fond d'une passe cernée d'une haute muraille rocheuse, et, à l'entrée de la passe ouverte sur un paysage aride, se tient une araignée carnivore géante, dont l'envergure est telle, que la masse de l'araignée occupe toute la largeur de l'entrée de la passe...

    J'imagine alors l'intellectuel disposant d'un pistolet désintégrateur, mais préférant essayer de "convaincre" (en somme, de "parler") à l'araignée, dans l'espoir que l'araignée ne se précipite pas sur lui pour le dévorer ; motivé qu'il est dans son choix de ne pas se servir de son pistolet, par la quasi certitude lui venant à l'esprit, de la venue d'une autre araignée carnivore géante, puis d'une autre encore, jusqu'à ce que son pistolet finisse par s'enrayer...

    Je l'imagine, de surcroît, cet intellectuel, poète, grand penseur et philosophe... allant jusqu'à espérer qu'il pourra "apprivoiser" l'araignée géante...

    Il n'y a que deux alternatives :

    L'une où l'intellectuel essaye de "convaincre" l'araignée : l'intellectuel est bouffé...

    L'autre qui dépend de la capacité du pistolet à mettre du temps à s'enrayer : l'intellectuel est bouffé...

     

    Pour en revenir au moustique qui se pose sur les testicules, si le moustique est virulent et dangereux, il s'avèrera nécessaire de risquer de s'abîmer les testicules -jusqu'à l'hématome qui va mal tourner- en frappant le moustique d'un fort coup assené avec le plat de la main...

    Il n'y a, là aussi, que deux alternatives :

    L'une où l'on meurt de ce qu'innocule le moustique dans notre sang en nous piquant...

    l'autre où l'on meurt de l'hématome qui tourne mal...

     

    ... Cela dit, être un observateur et un témoin de la violence de l'univers, de la réalité des éclatements, de la violence et de la dispersion de la lumière dans toutes les couleurs du spectre de diffusion de la lumière, dans la lunette d'un puissant télescope... Ou être un observateur et un témoin de la réalité du monde qui nous entoure, et avoir la capacité d'exprimer en tant que poète, artiste, écrivain, penseur, ou même en tant qu'être humain tout simplement, ce qui est vu et ressenti... C'est -dirais-je- "une situation privilégiée"... aussi provisoire qu'elle soit... Et dont la dimension dépasse la dimension de la violence...

     

  • Un "fait de société" inquiétant ...

    ... Entreprendre un long trajet en voiture sur plusieurs centaines de kilomètres sur des autoroutes et des axes routiers à quatre voies, cela devient de plus en plus dangereux et de surcroît, assez stressant... Surtout aux moments des grands départs en congé ou vacances, week-ends prolongés, grands flux estivaux... Et de toute manière quasiment toute l'année en toutes saisons et par tous les temps avec notamment ces flux ininterrompus de camions de fort tonnage et semi-remorque qui soit dit en passant roulent les uns derrière les autres au maximum de la vitesse que leur permet leur véhicule, dont certains mettent un temps fou à dépasser celui qui les précède ou d'autres encore qui roulent sur plusieurs kilomètres en partie sur la bande d'arrêt d'urgence... Ces véhicules, véritables mastodontes, ne respectent pas la distance de sécurité entre eux, et si un conducteur de voiture devant eux ne roule qu'à 110/120, ils "talonnent" -quand ils ne klaxonnent pas...

    L'on ne compte plus les dépassements très nombreux et de plus en plus, de vitesse au delà des 130 autorisés sur autoroute -et 110 par temps de pluie ou de brouillard- (une moyenne de 150/160 y compris sur chaussée mouillée et par brouillard) notamment avec les utilisateurs d'appareils tels que "coyote" et autres GPS qui peuvent avertir de la présence de radars ou points de contrôle...

    L'on ne compte plus toutes sortes d'infractions, de comportements, de pratiques, qui rendent la circulation de moins en moins sûre voire parfois périlleuse... Entre ceux qui roulent sur la voie de gauche ou centrale à 110/120 et ne se rabattent pas, les distances de sécurité non respectées ; ceux qui téléphonent en conduisant ou même envoient des mails et des SMS ou encore des chauffeurs routiers qui regardent une télé installée dans leur cabine ; ceux qui dépassent par la droite, ceux qui talonnent le véhicule qui les précède durant plusieurs kilomètres (quand ils ne font pas d'appels de phare), les arrêts suite à des incidents mécaniques ou autres sur la bande d'arrêt d'urgence, devenus très risqués et très accidentogènes... Et à tout cela s'ajoute l'alcoolisme, la prise de drogues, de médicaments, tout cela encore sur fond de stress, de fatigue, d'impatience, de crispations, d'obsession d'arriver à l'heure, d'énervements, de violence, d'absence de modération, d'irresponsabilité, de fanfaronnade aussi parfois, ou de soumission au dictat d'un proche qui pour un oui pour un non te reproche de lambiner ou de ne pas être assez réactif, etc. ...

    J'y vois là, dans cette effrayante réalité de la circulation sur les axes routiers dans un tel contexte et environnement de violence, un fait de société, le signe le plus flagrant, le plus net, d'une évolution de la société qui ne va pas du tout dans le sens d'un progrès, d'une amélioration, au contraire... Aussi, le "prix à payer" de tout cela, de toute cette violence, de cette dureté, sera celui qui viendra des conséquences de cette violence... Et dans ce "prix à payer" nombreux seront ceux qui y laisseront beaucoup de plumes, ça "fera pas de quartiers"!

     

  • L'anarchie réduite au désordre et à la violence, suite...

    ... J'ai pensé à une société humaine qui, en gros, fonctionnerait -mais en tant que société humaine bien sûr- comme certaines sociétés animales (fourmis, abeilles, loups, chats... par exemple...)

    Ou encore j'ai pensé à ces sociétés humaines du temps du Paléolitique Supérieur (Néandertaliens, Sapiens tels que les Solutréens et les Magdaléniens) qui vivaient en tribus, en groupes, sur des territoires de chasse, de cueillette, et qui se déplaçaient selon ce qu'ils trouvaient de ressources naturelles dont ils avaient besoin pour vivre au quotidien...

    Les animaux pour la plupart des espèces dont les insectes, les oiseaux, les mammifères ; ainsi que les humains de la préhistoire, l'ensemble des êtres vivants en fait, communiquent entre eux, échangent, ont une relation entre eux selon un ordre naturel... Avec bien sûr le rapport dominant dominé, ou un rapport de symbiose...

    J'ai donc pensé à une société humaine qui fonctionnerait sur le principe de la relation (échange, transmission de savoir, (de savoir faire), de connaissances, d'informations utiles, partage des ressources selon des besoins et des capacités à gérer ces ressources et cela sans loi écrite, sans gouvernement, sans états, frontières, dans un espace commun à tous, dans une liberté liée à la responsabilité de chacun, à une intelligence de la relation, à une capacité à gérer les conflits...

    C'est la vision que j'ai, en gros, d'une société anarchiste (fondée sur le principe de la relation , de l'échange)...

    Pour "expliquer tout ça" (comme j'ai essayé de le faire) je donne pour référence : Elysée Reclus (ses ouvrages, ses travaux, son approche et son étude de la géographie et des hommes)...

    Mais je dis aussi, que l'humain, depuis les premières civilisations (à partir en gros, de la fin du Néolithique) jusqu'à nos jours, ne prend pas le chemin de cette société anarchiste "idéale"... Et que les visions anarchistes actuelles sont quasiment toutes des visions dénaturées de l'anarchie, où l'on ne voit que désordre et violence... Et liberté sans responsabilité...


     

    ... Et j'ajoute que, par la volonté -pour l'essentiel- des décideurs, la société humaine dans son ensemble échappera à son destin qui est celui de devenir une société anarchiste dans un futur éloigné de mode de vie, de relation, de technologies évolutives... (Un futur qui serait celui d'un "retour aux origines", d'un retour au fonctionnement des sociétés humaines d'avant le Néolitique -mais dans un environnement de technologies, de savoirs, de mode de vie ; un environnement différent donc...

    Les décideurs n'en veulent pas, de cette société anarchiste.

    Et les sociétés telles qu'elles fonctionnent aujourd'hui avec leurs gouvernements, leurs cultures, leurs cultes, leurs modes de vie, leurs clivages, leurs crispations, leurs codes et leurs lois... Pour la plupart d'entre elles soumises sinon même alliées aux décideurs, n'en veulent pas non plus, de cette société anarchiste que personne ne croit possible, ou que l'on associe au désordre et à la violence, et que l'on craint plus que tout ce que l'on peut déplorer, en particulier l'injustice, la pauvreté, l'autoritarisme, la domination d'une minorité possédante, tout cela dans un environnement de violence...


     

  • De quel côté se situe la plus grande violence ?

    ... La violence qui est celle, réelle, effective et de la plus grande brutalité, et de surcroît, qui s'exerce avec un mépris souverain à l'égard des gens du peuple, avec une arrogance de plus en plus ostentatoire... Et qui fait le plus grand nombre de morts, de victimes, par la misère engendrant les maladies dont les gens meurent, par la faim, le dénuement, l'absence d'abri, l'exclusion, l'enfermement, la pression fiscale par des taxes sur les produits de consommation courante (et souvent de nécessité), la guettoïsation ou regroupement de certaines populations dites "à problèmes"... Toute cette violence là c'est bien davantage celle des 1% les plus riches de la planète qui détiennent le pouvoir, avec leurs lobbies et leurs banquiers tout-puissants, leurs "aficionados" et les gouvernements qui les soutiennent ; plutôt que celle de ceux qui se révoltent, qui cassent, qui se mettent en grève, manifestent...

    C'est "curieux" de constater à quel point il est fait état de la violence de ceux qui se révoltent, manifestent et cassent , à quel point cette violence est condamnée, à quel point elle est celle montrée du doigt et jugée inadmissible, improductive et tout ce que l'on veut de qualificatifs négatifs... Alors même que la violence des détenteurs du pouvoir et de l'argent fait l'objet d'un assourdissant silence, sinon d'une entente tacite de millions de gens dont certains ne sont pas forcément du "mauvais côté de la barrière" !

    ... La violence est toujours justifiée par ceux qui l'exercent, surtout en particulier par ceux qui en subissent les effets et qui donc, l'exercent contre ceux qu'ils veulent abattre et qui sont les détenteurs du pouvoir et de l'argent...

    La violence est "un passage quasi obligé"... Juste et seulement un passage... Mais pas un "destin" ni un avenir ni un mode de vie ni une "relation" ayant vocation à durer...

    Si elle n'est qu'un changement alternatif de son exercice entre les uns et les autres qui tour à tour s'y livrent à cette violence, alors le paysage sera toujours celui d'un même palier historique dont jamais à l'horizon ne surgira le bord du palier suivant "un peu plus proche du ciel"...